▬ Quel passé reluisant n’est-ce pas ? Il y a dix-huit ans, sur l’Île de Jeju une enfant à vu le jour. Son nom ? Ahn Sun Hee. Elle est d’ailleurs la petite cadette de cette famille aux revenus plus qu’élevé. Il faut le dire, cette petite demoiselle n’a jamais manqué de rien et à toujours eu ce qu’elle voulait. Elle ne faisait aucun caprice bien sur, mais les faits sont là, elle pouvait avoir tout ce qu’elle pouvait bien envier. Elle a toujours aimée là d’où elle venait et ce malgré son père absent puisque ce dernier travaillait à Séoul. Mais elle n’a jamais prise tout ceci comme une absence, pour elle il était toujours là, d’ailleurs s’était le cas. Petite cadette donc, on s’est toujours très bien occupé d’elle en lui apprenant ce qu’elle avait à savoir, en lui dictant la vie. Tout était beaucoup trop simple pour elle et un jour, lorsqu’elle prit pour la première fois un crayon en main, avant même de savoir écrire et lire correctement, elle comprit elle et son entourage que le dessin était vraiment quelque chose d’inné chez elle. Bien vite, ses coups de crayons donnèrent des formes, donnèrent de beaux résultats. Ce qu’elle dessinait ? Ses rêves. Sun Hee a toujours aimée dessiner ce dont elle pouvait bien rêver lorsqu’elle était coincée au chaud dans ses draps. Il ne faut pas croire, enfant elle était quelqu’un de vraiment rêveuse, elle passait son temps enfermée dans une bulle, ce qui pourrait presque en énerver certains. Ses plus beaux souvenirs ? C’est à l’école qu’elle les a trouvés. Au début, cette enfant était assez difficile, elle n’aimait pas l’école, trouvait ça ennuyeux, elle disait que s’était un prétexte pour se mettre à rêver. Et c’est en rêvant et en dessinant qu’un jour elle comprit qu’elle ne dessinait pas n’importe quoi, ou plutôt n’importe qui ? Il y avait se garçon, à peine plus grand qu’elle. Elle a toujours eu pour envie de l’aborder, de pouvoir lui parler et s’en faire un ami. Quel âge avait-elle ? Dix ans, pas plus et pourtant, ce garçon qu’elle ne connaissait pas et à qui elle ne parlait pas était son plus grand model. Tout les jours un nouveau dessin était fait et tout les jours on pouvait voir que les traits de cette silhouette qu’elle couchait sur se papier lui ressemblait de plus en plus. Mais ça n’est jamais allé plus loin. Le jour même où elle se décida à lui parler, elle apprit qu’avec ses parents, sa famille, elle commencerait à voyager. Seulement ? Elle n’oublia jamais se moment qui marqua à jamais son esprit, « je m’appel Ahn Sun Hee » alors qu’elle donnait une pochette avec l’un de ses dessins à l’intérieur. Peut-être qu’en voyant la finesse de ses traits il l’aurait prise pour une folle. Pourtant le sourire qu’elle abordait à cet instant là était magique, tellement sincère. Au final, elle n’avait jamais su son nom, s’étant enfuit après avoir donné tout ça à se garçon. Et les voyages commencèrent.
Elle le disait souvent à son frère préféré Lee Sian qu’elle n’aimait pas voyager. Au début s’était drôle de voir de nouveaux horizons, de pouvoir coucher d’autres paysages sur une feuille vierge. Seulement, s’il y a bien une chose pour laquelle elle n’était pas douée, s’était bien pour s’adapter et apprendre une langue. Elle avait pourtant tout fait, français, anglais, chinois et encore bien d’autre. Seulement à elle, sa vie se résumait par la plume, le dessin et une nouvelle passion. Le théâtre ? Qui y a-t-il de plus beau qu’une pièce de théâtre ? Mais toujours devoir bouger l’énervait, elle avait besoin de calme, de pouvoir se poser pour laisser son imagination travailler. D’ailleurs elle n’arrêtait pas de râler chez son grand frère comme quoi elle en avait marre de cette vie là, de ne jamais être sur de là où elle venait à force. D’ailleurs, c’est ainsi que ses deux là se sont énormément rapproché, créant un lien vraiment fort qui ne pouvait que lui plaire. Mais, toutes attentes finies par payer ? Accompagné de Lee Sian, elle fini par aller à Busan après que leur père ait décidé de les inscrire là bas pour leurs études. Cette école bien prestigieuse ne pouvait que lui plaire après tout et, ceci n’est pas de l’ironie, pour une fois. C’est donc ainsi qu’elle entra en première année, les arts l’attendaient après tout.