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{Terminé}Conspiration ou coincidence ?!



 
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{Terminé}Conspiration ou coincidence ?!

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Jeu 24 Mai - 14:55

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"Parfois l'affection est une fleur timide qui n'éclot qu'avec le temps."
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Quelques clients ici et là qui cherchaient le bouquet parfait à offrir, la plante la plus harmonieuse pour leur intérieur, les fleurs en hommage pour les êtres chères décédés, une rose pour une déclaration. Tant de prétextes fusaient dans chaque tête. Alors que son collègue répondait aux attentes, Fei préparait de nouveaux bouquets de fleurs dans l’arrière boutique. Des allés et retours entre la serre pour s’approvisionner, la jeune fleuriste tentait d’harmoniser les éléments autant le visuel que le l’odorat. C’était comme les individus. Certains avaient beau avoir le physique pour plaire, lorsque vous approchiez de trop ; si l’odeur -et dans leur cas, le caractère- n’était pas aussi plaisant, à quoi bon. Les moindres détails était vus et revus. Perfectionniste et douce avec toutes ces fleurs, elle confectionna à ce rythme une dizaine de bouquets pour la devanture du magasin. Une fois terminée, son collègue annonça au même instant devoir faire une course d’une dizaine de minutes. Qu’allait-il bien concocter encore ? En revenant devant, il avait déjà mis les voiles. A croire qu’il la connaissait trop bien ; il était parti avant même qu’elle vienne broncher. Une chance qu’il faisait bien son travail car, à ce niveau et contrairement à son père, elle était moins conciliante avec les employés. Si c’était pour avoir un travail mal fait autant qu’il passe son chemin. C’était une devise assez dure au lieu de laisser le temps faire ses preuves, mais elle n’appréciait aucunement avoir un sagouin dans ses pattes. Entre le renouvellement des fleurs à l’extérieur et les rares clients qui réclamaient ses conseils et par la suite, encaisser, Fei se retrouva vite déborder. Il en mettait un temps, pensa-t-elle en jetant par moment un œil dans la rue. Concoctant déjà un plan diabolique pour lui avoir fait faux bon, la demoiselle piégea la porte de l’arrière boutique avec un seau d’eaux froide. Puérile, dites-vous ? Entre deux vagues accalmies, c’était un moyen tout trouvé pour passer le temps et lorsqu’il tombera dedans les deux pieds joints, ce sera la satisfaction de la belle fleuriste. Il fallait bien s’amuser dans ce monde d’adultes puis, il était tellement habitué au comportement de la patronne. Elle se demandait même, si il n’était pas capable de le deviner avant même de pousser la porte. Nous verrons bien. Son architecture démoniaque en place, elle retourna devant pour surveiller convenablement.

Pas un chat. Derrière la caisse, elle remplissait quelques formalités pour les finances du magasin. Voilà, une bonne demi-heure déjà qu’elle se retrouvait seule et elle s’ennuyait tellement. Un nouvel avantage soulevait qu’est celui de travailler avec quelqu’un ; elle pouvait toujours jacasser. Alors, elle balaya à l’intérieur. Ce sera toujours plus accueillant ainsi. Puis, elle remarqua la présence d’un jeune homme devant son magasin. Quelques minutes s’écoulèrent et il était là à observer les fleurs, peut-être était-il incapable à faire un choix ? Elle arrêta sa séance ménage et déposa le balai contre le mur non-loin. Surement, pouvait-elle être une aide pour lui, elle se dirigea alors lentement vers lui. Seulement, à peine avait-elle dépassé la porte du magasin qu’elle souhaitait déjà rentrer à nouveau, en s’apercevant de qui il s‘agissait. Lui. Ici. Il s’était perdu ou quoi, pensa-t-elle directement. Trop tard, il devait l’avoir remarqué. Cependant, elle observa aussi un pointe de gêne dans son comportement. Comparé à la dernier fois, il semblait différent… Il venait surement s’excuser. Était-ce réellement dans les cordes d’un de ces jeunes hommes de s’excuser ? Puis, comment aurait-il su où elle travaillait ? Avec la baffle mémorable qu’il eut encaissé par ses soins, elle était loin d’imaginer le recroiser un jour. Non, cela devait être un total hasard. Et voilà, un autre avantage de travailler avec quelqu’un, si il avait été là, il se serait occupé de ce jeune homme. Réfléchissant au seau d’eau attendant son collègue, elle se disait bien trop gentille sur ce coup-là. La prochaine fois, elle lui fera manger des limaces !

Croisant les bras contre sa poitrine, elle attendit patiemment qu’il lève la tête vers elle et alors, remarque sa présence. Au moins, cette fois-ci, elle n’était pas en robe…


Dernière édition par Moon Fei le Ven 25 Mai - 8:46, édité 1 fois
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Hwang Myung Dae
Hwang Myung Dae
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Jeu 24 Mai - 18:14

J’en étais où déjà ? Ah oui ! Je ne peux pas venir les mains vides… Comment faire ? Je ne vais pas ramener du chocolat puisque c’est bientôt l’été… Une panière de fruit ? Un peu trop chic pour une première rencontre non ? Je ne veux pas non plus étaler ma richesse devant la tante de Du Na alors qu’on ne sort même pas ensemble elle et moi quoi ! Rah, mais qu’elle idée il m’a pris de vouloir faire le papa de substitution pour une petite fille de trois ans ? Bref ! Trouvons de quoi acheter.

Une poterie ? Un set de table ? Un parfum d’intérieur ? Mais qu’est-ce que je raconte ! Elle va croire que je trouve que chez elle s’est moche, mal décoré et en plus qu’une sale odeur y règne. Alors que j’en sais rien puisque j’y suis jamais allé avant ! Bon réfléchis Myung Dae, t’es pas con…

… Je tapote sur mon volant, m’arrête devant une boutique et là, un long soupire et je laisse ma tête aller en arrière. Des fleurs ! Ben bien sûr que c’était la solution, en plus, ça fait toujours plaisir aux gens ! Par contre, je ne m’y connais pas… Oui, ben je demanderai au commerçant. Je sors de ma bagnole de sport en claquant la porte. Merde, mon porte-monnaie ! Je n’ai pas toute ma tête moi avec cette histoire… Je prends l’objet désiré puis me poste devant la vitrine. Je remonte [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et remets ma mèche en place, je fais vraiment trop adolescent, elle va prendre sa nièce pour une cougar l’Ajumma là ! Alors qu’en réalité je suis plus vieux. Que Dieu bénisse mes gênes de jeunesse infinie !

Enfin, des fleurs… Voir sa famille, sa petite fille, qu’on aille tous ensemble à la plage –Enfin sans la tante- Je veux dire… Ça fait un peu couple non ? Je me mets à devenir aussi rouge qu’un pivoine et jette un coup d’œil aux plantes dehors, ne sachant pas trop où regarder et tentant de garder mon visage couvert… Je déglutis et après quelques minutes de vagabondage, j’entends des pas sur le plancher et la porte s’ouvre. Je reste le menton baissé à épier les fleurs puis m’exclame, sans regarder le vendeur.

« Je.. Je dois acheter des fleurs pour une première rencontre avec des… Une … »

Ne sachant trop comment finir ma phrase, je zieute la fleuriste et là, nos pupilles se croisent, comme si Armageddon venait de sonner. J’entends les cloches du jugement dernier et me remémore encore cette scène épique, cette baffe, cette gifle, ce coup qui a laissé une marque au fer rouge sur mon cœur et une belle trace sur ma joue ! Ma bouche s’ouvre en grand et là… Je ne sais plus quoi dire, je passe du rouge au blanc. Je ravale ma salive encore une fois et froissé de m’être fait surprendre gêné et embarrassé, je reste muet et me retourne comme si je ne l’avais pas vu…

Ouais Myung Dae, bravo, ridiculise toi encore plus ! T’es con ou tu le fais exprès. Je m’arrête, grimace devant ma stupidité et me remets de face :

« Bonjour… Je suis là pour acheter… Ben euh. Des fleurs. »

Blasé et ne sachant pas trop quoi dire de plus, je mets mes mains dans les poches et entre dans la boutique en premier, laissant la porte se refermer derrière moi mais la rouvrant au final, je vais quand même faire preuve d’un minimum de galanterie, mes parents m’ont bien élevé quoi ! A mesure qu’elle passe devant moi, je l’analyse de haut en bas, m’attardant sur le pantalon qui m’agace –Je trouve ça du gâchis de cacher d’aussi jolies jambes ! – Et retournant vite à son visage pour forcer un sourire. Je suis innocent, je suis innocent ! Mine de rien, même non maquillée elle a un joli minois. Quel dommage qu’elle est un si sale caractère !

« Bon alors, je ne connais rien de la personne mise à part le fait qu’elle est assez gentille pour élever sa nièce qui vient de la campagne et la petite fille de cette dernière. »

Comment ça j’évite le sujet ? Ben oui tiens cette question ! Comme si j’allais ressasser mon humiliation publique comme ça ? Et si elle s’attend à ce que je m’excuse, elle se met les doigts dans le nez ! J’ai appris à demander pardon mais faut pas non plus pousser papy dans les orties, c’est elle qui m’a frappé, moi je n’ai que regardé !

« J’aimerai de préférence des fleurs blanches… C’est une bonne couleur le blanc non ? »

Je me tourne vers elle, l’air intéressé mais évitant par tous les moyens possibles de croiser son regard. Je n’aimerai pas de représailles et de toute façon, je n’ai pas le temps pour ça ! Puis, elle ne m’attaquerait pas maintenant que je suis client, si ? Elle est louche, donc je devrais me méfier…

« Une fleur avec beaucoup de noblesse et de pureté… »

Ben tiens, me voilà poétique à force d’être nerveux et gêné. J’ai chaud moi… Je tire sur mon col et malheur, mes yeux se posent sur les siens :

« Oh s’il vous plait, pas la peine de vouloir me tuer maintenant, je suis plutôt pressé hein ! »

Ca y est, elle me rend complètement paranoïaque cette nana ! Je suis fou !
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Ven 25 Mai - 11:54

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" La personnalité est à l'homme ce que le parfum est à la fleur.. "
Ce devait être une histoire de karma. En se levant ce matin, elle se doutait bien que tout n’allait être harmonieux au cours de la journée. C’était un étrange pressentiment. Déjà, elle n’était pas harmonieuse, loin d’être glorieuse au réveil. Alors, si en plus de tous ceci, les étrange pressentiments prenaient le dessus. Elle aurait du rester dans son lit et prendre sa journée. Le seul hic avec son intuition, c’était qu’elle n’était pas souvent la bonne alors, si elle devait s’arrêter à chacune de ses vagues, elle ne travaillerait pas beaucoup… Adoptons donc, le qui vivra verra et elle se positionna là, au pas de la porte à observer le jeune garçon au regard pervers. En effet, cet endroit était idéal pour acheter des fleurs. Elle se demandait bien qu’est-ce qu’elle pouvait proposer d’autres à ses clients. Surement, des étiquettes pour notifier la bonne intention, des rubans de toutes les couleurs, des filmes plastiques pour entourer le bouquet, des pots de fleurs, des prospectus faisant la pub de certains magasins environnant aussi, elle révisa tous ces autres trucs, qui logeait dans sa boutique. Un balai aussi, mais celui-ci, elle se gênerait pas pour lui donner un coup. Cachés par ses bras croisé, ses poings se resserrent en le voyant l’observer de bas en haut, de haut en bas et rapidement son visage. Elle le fusilla du regard. Encore devant le magasin, certaines personnes se promenaient et elle se retint de ne pas le frapper à nouveau à cause de cela. Que penseront-ils ? La fleuriste qui tape ses clients, c’était mal vu. Mais bon Dieu, si ils savaient, pensa-t-elle. Ils la laisseront surement passer à l’acte. Cependant, aucunes remarques désobligeantes ne sortirent de sa bouche ; c’était déjà cela. Au contraire, il fit comme si de rien n’était.

Il semblerait qu’elle n’était pas prête de recevoir des excuses. D’accord, elle l’avait tapé parce qu’il avait simplement regardé, mais elle s’était sentie affreusement gênée. Et, comme à tous moments un tant soit peu traumatisant, elle n’avait trouvé que cette unique solution. Au moins, cela lui permit de ne plus avoir aucuns regards douteux posé sur elle. Son sourire avait bien du mal à se dessiner et pour une commerciale, ce n’était jamais agréable pour les clients de faire face à une vendeuses mal-aimable. Cependant, elle devrait un effort. Il sait passer outre, pourquoi ne ferait-elle pas de même. Surement, parce qu’elle en venait à psychoter à chaque instant où ses yeux se posaient sur elle. A quoi pensait-il ? Qu’était-il en train d’imaginer ? Était-il un fou-furieux ? Il paraissait plutôt jeune pour déjà avoir une telle mention à son curriculum vitae. Puis, il lui parla d’une femme à laquelle il désirait offrir des fleurs. Rapidement, il exposa le tempérament de cette dernière. Un bon point pour lui, il n’achetait pas quelque chose sur un coup de tête et se montrait attentive dans une certaine mesure pour faire plaisir. Mais il n’en restait pas moins pervers dans son esprit alors, méfiance. Rien qu’à sa posture, les bras encore croisés contre sa poitrine, à deux ou trois mètre de lui, elle le suivait de loin. Le blanc. « D’après la signification des couleurs dans les fleurs, le blanc symbolise le raffinement, l’élégance … » Sur le point de continuer, il l’interrompit en énonçant le reste des symboliques. Quelque peu étonnée, elle tenta tant bien que mal, de dissimuler ses expressions d’étonnant totales et se contenta d’approuver. « Oui, aussi… » En observant son comportement, elle y décela une gêne. Un élément pas si étrange, en réfléchissant. Elle passa devant lui pour mettre en première ligne les bouquets de fleurs blancs où ayant la couleur blanche dominante. « Vous souhaitez uniquement du blanc ? Ou mariez à d’autres nuances ? Regardez. Avec le rose, ce n’est pas mal non-plus ? … » Puis, la majorité des filles aimait le rose. Accroupie, elle glissa les seaux où étaient mis soigneusement les fleurs vers lui. « C’est dommage que vous ne connaissiez pas sa fleur préférée à votre amie. » Amie semblait être tourné de façon troublante. Amie comme petite amie ? Il était peut-être le genre d’homme à s’intéresser à des femmes bien plus mures, sachant qu’il avait mentionné nièce et petite fille… De toute façon, ce n’était pas ses affaires. Pourquoi cela l’intéresserait ? Il est majeur et vacciné, enfin il semblait être majeur en observant son physique.

Puis, il mentionna d’attendre avant de le tuer. Alors, il se rappela. Alors qu’elle chercha d’autres fleurs à lui montrer, elle se stoppa quelques secondes pour continuer ses recherches. Peut-être ne devrait-elle pas rester le dos tourné à cet énergumène ? A cette pensée, elle attrapa rapidement les derniers bouquets et fit rapidement volte-face. Un peu trop vite, elle manqua de tomber à la renverse, mais c’était sans oubliant son équilibre légendaire et elle se redressa droite face au jeune homme, passant furtivement une main sur son visage pour chasser les mèches entravant ses yeux. « Oui, ça va de soi. Pas lors des heures de travail, j’y penserai plus sérieusement la prochaine fois … Si il y a une prochaine fois. » Suite à cela, elle sourit brièvement en le fixant droit dans les yeux. Puis, elle reposa son attention sur les fleurs. « Alors, il y a la lys, synonyme de pureté. Le rhododendron, élégance. Le pois de senteurs, délicatesse. Vous voyez avec des nuances de roses, cela reste raffiné… Les roses blanches sont aussi synonyme de pureté et raffinement. Sinon, des orchidées blancs, raffinements et ambitions, les femmes aiment beaucoup ces plantes, mais elles sont difficiles à entretenir… » Son regard se posa sur cette dernière plante proposée. Sa main passant délicatement sur les fleures écloses, cette remarque lui rappela les paroles de son père. Tout a une fin, plantes ou être humain. Bref, elle cessa tout de suite sa nostalgie du moment et tourna son visage vers son client pervers, en attente de sa décision.
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Hwang Myung Dae
Hwang Myung Dae
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Ven 25 Mai - 23:07

Chance, malchance, c’est une vilaine coïncidence et je maudis tous les esprits bouddhiques et le Dieu des chrétiens ! Mais gardons notre calme, je suis le futur grand héritier d’ABOKI et je vais éviter de faire publier ma photo partout sur le net pour avoir agressé une nana physiquement parce qu’elle n’aurait pas aimé que je la matte, ça risquerai réellement de me retomber dessus ! Je fais mon gentleman, malgré mes réflexes d’homme et entame la conversation, naturellement.

Je ne fais pas attention à ce que pourrait penser la demoiselle et parle sans réfléchir, tentant de fuir tous contacts visuels, ce serait dommage que je meurs haché-menu. Reniflant les fleurs quelques fleurs et flânant devant les étalages, observant les feuilles vertes des plantes grasses. Je me tourne doucement quand elle approuve mes mots, un léger sourire satisfait de ne pas m’être trompé, sur le visage. Le raffinement et l’élégance ? Vu la beauté de Hye Mi et de Du Na ça doit être une très belle Ajumma… Ou alors un laideron fini… Qu’importe, je veux lui donner bonne impression ! Et en même temps lui faire plaisir. Donc autant lui renvoyer une bonne image non ? Puis j’en sais rien moi ! Je suis la demoiselle qui me présente maintenant quelques fleurs et reste muet, me raclant la gorge de temps en temps.

Je caresse avec légèreté les pétales des orchidées exposées devant moi et une tendre risette s’expose… Les préférées de ma mère. Une chaleur au cœur néanmoins je regarde à côté, ne voulant pas prendre le choix à la légère. Puis au moins, ça m’empêche de me retrouver nez à nez avec l’autre ! A sa remarque, je lève la tête et fais mine de réfléchir.

« Du rose ?... » dis-je comme si je pensais à haute voix.

Je sursaute. A…Amie ?! Enfin, c’est bizarre… Ce n’est pas mon amie et puis déjà qu’elle me prend pour un gros pervers voilà qu’elle va me prendre pour un gigolo, je rougis, baisse la tête et me mords la lèvre inférieure. Fais chier ! Déjà qu’elle doit m’en vouloir à mort pour le voyeurisme, maintenant elle va croire qu’une cougar me nourrit… Mais ça pourrait être ma mère hein ! Qu’est-ce que tu dis de ça Mademoiselle-Je-Mets-Des-Baffes-Aux-Inconnus ! Je tapote du pied et déglutis puis lui demande de ne pas me fixer comme ça et annonce que je suis pressé.

Oui, c’est vrai que comme ça, ça efface TOUS les soupçons. Myung Dae, je t’applaudis pour ta connerie profonde. D’ailleurs, elle a dû être tellement choquée qu’elle en a perdu l’équilibre, j’étais prêt à l’aider mais elle est plus rapide que moi ! Nonobstant, la gazelle qui me sert ici de vendeuse de fleurs a un bon humour ! Euh finalement non. C’est quoi ces lèvres qui s’étirent aussi machiavéliquement ? J’ai dit pas taper ! Pas taper ! Arg, moi qui la pensais un peu plus humaine, c’est rappé ! Puis moi qui espérais qu’elle allait vite me pardonner c’est foutu d’avance aussi. Mais ravale ta peur bel étalon et faisons comme si de rien était, puis comme elle l’a dit : Il n’y aura pas de prochaine fois, il est hors de question que je la recroise ! Je ferais tout pour l’éviter, soyez en certain !

J’observe et analyse attentivement les variétés qu’elle me propose, reprenant beaucoup de sérieux sur mes joues et attrape une rose pour mieux sentir son doux parfum. J’écoute ses instructions avec une grande attention puis fronce les sourcils :

« Non, pas de rose. Quelque chose de simple pour une première visite. Epuré et structuré. Quelque chose qui y a de la forme, beaucoup d’attitude et de maturité. »

Je m’arrête sur les rhododendrons et fais la moue, elles sont jolies mais j’ai peur que ça ne fasse pas assez satinée. J’aimerai une image plus chic, même si je ne veux pas abuser de trop d’excentricité et de paillettes, il faut que ça ait de l’allure à mesure de ma réputation.

« Pour les orchidées, je vais passer. La dame est très active et n’aura pas le temps de s’en occuper tout comme les autres habitantes de la maison. »

Elle reste sa main sur la plante et moi, je reste perplexe à son geste. Je penche la tête et soulève un sourcil. Allo la terre, ici Pervers qui appelle Martienne ! T’es là ?! ~ Elle retourne à me fixer et là, mon teint vire coquelicot, n’osant même plus bouger les iris des siennes.

« Euh… Ben au final… Je… »

Je me retourne et sors mon porte-monnaie, attrapant quelques billets. Je refais face, enfin à moitié, mon bras se tend devant elle et ma tête complètement opposé je fais style je regarde ailleurs et demande poliment :

« Un bouquet de Lys blanc serait-il possible ? »

Je déglutis et puis me retourne pour prendre sa main et lui donner l’argent et finalement reculer et rester là, à ne pas trop savoir quoi faire.

« Pour la baffe… Je crois pas l’avoir mérité ! »

Hey ben voilà, c’est parti, fallait que j’ouvre ma grande gueule et que je joue la carte de la franchise et de la subtilité inexistante :

« Si vous ne supportez pas qu’on regarde vos jambes, portez un pantalon comme vous le faîtes aujourd’hui ! »

Je devrais m’auto-claquer moi et mon impulsivité…
« Bref, un bouquet de lus blanc fera l’affaire et j’espère de mon côté aussi qu’on ne se reverra plus ! »

Il ne me reste plus qu’à attendre soit ma mort, soit mes fleurs. Ou peut-être qu’elle viendra les déposer sur ma tombe…
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Mar 29 Mai - 11:45

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"Dites-le avec des fleurs. C'est beaucoup plus cruel ! "
Toutes ces formes de langage, si on y pense, pouvaient être bien cruelles. C’était toujours avec joie que nous recevons des fleurs, le plaisir de recevoir et d’offrir aussi, par moment. Tout le monde y gagne. Néanmoins, si nous étions attentives au langage des fleurs. Certaines peuvent être offertes dans un but précis, pour livrer un message bien particulier, pour quelqu’un de minutieux et astucieux, faire passer un message à travers toutes ces plantes ; ce serait un jeu d’enfants. Souvent de rigueur pour les plus pudiques, voir les plus poétique, Fei était très soucieuse de ce détail. N’offrant pas les fleurs qui pourraient porter confusion autant pour la personne recevant, qu’elle. La jeune fleuriste écoutait donc attentivement les désirs de ses clients, qu’elle les porte dans son cœur ou non. C’était un cadre professionnel et elle savait faire la part des choses. Même si cela ne l’empêchait pas de rester sur ses gardes. Ses yeux plantaient dans ceux du jeune homme, elle se donna du mal pour ne pas flancher et il semblait bien embarrasser de cette situation. Si elle pouvait matérialiser son ressentit intérieur, ce serait une petite victoire en le voyant rougir. A chacun son tour de se sentir gêner, ceci lui donnèrent alors la force de continuer à le regarder avec insistance puis, il tourna la tête. Quelques billets se retrouvèrent exposer face à elle et il s’adressa à elle en faisant mine d’être attentif à toute autre chose à l’extérieur. Un bouquet de lys. Elle y réfléchit et approuva d’un signe de tête ; « C’est possible ... » Joignant la parole aux gestes, elle fit sur le point de prendre l’argent. Cependant, il la prit de cours en attrapant sa main et lui donnait d’une manière bien concrète. Ses yeux devinrent telles des billes à le fixer ; il était fou, ce mec, pensa-t-elle instinctivement. Elle retira rapidement sa main avec l’argent et avec le seau de Lys, elle partit aussi vite derrière la caisse où il était plus aisé de confectionner les plus beaux bouquets.

Faisant ce pourquoi elle montrait une telle aisance, elle resta le dos tourné à son client. Un regard rapide par-dessus son épaule, elle se ravisa aussitôt. Il l’agaçait. Pourquoi n’avait-il pas choisi une autre boutique ? Pourquoi la sienne ? Il lui en voulait eux, là haut. Puis, il prononça cette phrase. Cette fameuse phrase où il aurait du tourner au moins sept fois, voir dix, sa langue dans sa bouche avant de l’ouvrir. En pleine action, elle s’arrêta nette. Il continua de plus belle. Les yeux de la demoiselle s’abaissèrent sur son corps, en observant son jean. En plus, elle avait hésité ce matin, mais voyant la météo elle s’était dit… En bref, ce n’était pas le sujet. Elle termina rapidement son bouquet, sans répondre. Des longues secondes, d’interminables minutes, Fei bouillonnait à l’intérieur. C’était de ces jolis volcans. D’admirables volcans endormie, mais dès qu’ils étaient en effusion, ils savaient vous offrir un toute autre spectacle. Certaines diraient une fabuleuse explosion, d’autre vous diraient un angoissante explosion ; c’était chacun ces goûts. Peu à peu, elle se trahissait par ses gestes rapides et moins doux qu’à son habitude. Les phrases du jeune garçon lui revenait dans sa tête, encore et encore. Nouant soigneusement les fleurs ensembles, elle se retourna finalement pour prendre une de ces étiquettes aux mots tendres et ainsi, finir sa commande. Seulement, face à son client, elle pensa une toute autre chose. Voyant ce qu’il penserait, si elle inversait les rôles.

Sans un mot, elle s’avança vers lui. Elle le toisa de la tête aux pieds, le jaugeait au centimètre carré de son être. Sans le toucher, elle posa ce regard déstabilisant. Elle remonta légèrement ses prunelles, prenant son temps sur certaine partie de son corps ; c’est-à-dire, ses jambes, son joli postérieur -il faut l’avouer-, ses bras -plus ou moins musclés-, son buste et à cet instant, alors qu’elle se retrouva devant lui ; sans vergogne, elle adopta un tout autre comportement, c’était comme si elle venait à l’imaginer sans ce t-shirt, une lueur de séduction se profila dans son regard. Et, tout doucement, elle remonta son regard vers lui. Elle planta ses yeux dans les siens et déclara finalement ; « Si. Ce jour-là, vous l’aviez mérité. A travers ce regard de pervers, j’avais l’impression d’être un de ces poulets rôtis qui frit aux yeux de tous lors d’un jour de marché et je déteste ça. Et, nous sommes au vingt-et-unième siècle alors, je porte ce que je désire ! Est-ce que je vous dis de porter un pantalon moins moulant parce qu‘avec, il facile d‘imaginer ce qui se trouve en-dessous ? Non ? Bon… » Elle fit volte-face, prit sa fameuse étiquette au passage et l’appliqua délicatement sur le papier du bouquet. En espérant que son excursion visuelle sur son corps, fit aussi déstabilisant que lui lors de leur première rencontre, Fei se tourna finalement vers lui et lui tendit soigneusement le bouquet. « Avec cela, ce sera tout ? » Une envie soudaine d’ajouter ; j’espère, mais elle se retint. Un sourire forcé s’inscrivit sur ses lèvres. Elle aussi, elle l’espérait ne plus le recroiser un jour. Ce serait le bouquet ; c’était le cas de le dire…
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Hwang Myung Dae
Hwang Myung Dae
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Ven 1 Juin - 13:08

Bizarre, étrange, taré, barge, fou, malade mental, dérangé, louche, effrayant, maniaque, psychopathe… Bref, il y a des millions de mots pour pouvoir me décrire et si vous insistez, je peux vous les dire en anglais ! La jeune fleuriste a d’ailleurs dû s’en apercevoir, je peux changer d’expression en moins de 2 secondes, passer du normal au paranormal, du timide au vaniteux… J’aurais dû faire acteur et au fond, le mannequinat me va tellement ! C’est vrai, tout le monde pense que toutes ses expressions relatent un bout de moi et pourtant, ce ne sont que des expressions. Moi, moi, qui pensez-vous réellement que je sois ? Celui que vous voulez. Il est clair et net que personne ici ne le sait.

J’arrive à fermer ma gueule et garder mon sang froid… Tout comme sous l’angoisse et la pression je peux me mettre à déballer n’importe quoi. Et pour tout avouer, après avoir sorti les 4 vérités de la demoiselle, je regrette déjà et j’ai envie d’aller m’enterrer et me pendre ! Mais, elle ne répond pas. Et dans un sens, je ne sais pas si je dois être rassuré ou encore plus inquiet ? Non pas qu’elle soit flippante mais juste un peu… Je ne dis rien et déglutis, attendant ma peine de mort et faisant rapidement un dernier vœu. Néanmoins, sa réaction me perturbe. En silence, seul le parquet grinçant sous ses pas, je reste tétanisé, m’attendant au pire.

Rien. Juste ses yeux qui me regardent de haut en bas. Je fixe mes pieds, remonte jusqu’à mes mollets en suivant ses directives, mes cuisses, mes… Mes fesses ?! J’arque un sourcil et serre doucement mon jean entre mes doigts, ne comprenant pas trop ce qui lui prenait puis… J’ai une tâche ? J’analyse ma tenue et puis fronce les sourcils. Je suis mal habillé ? Et là, nos yeux se reprenant au jeu, présence charnelle, je reste sans rien dire et mon visage devient stoïque, ne sachant plus quelle expression adopter. C’est gênant et en même temps, je veux dire, ce n’est pas comme si c’était la première fois qu’on me déshabillé des yeux… Je penche un peu la tête et plonge mes pupilles dans les siennes, tentant de comprendre son manège. Mais là, je m’y perds peut-être un peu trop !

Comme un gong, ses mots me sortent de ma paralysie. Euh ? Mon regard de « Pervers ». Mais ! je ne suis pas un pervers ! Je profite simplement des belles choses. Je grimace, grognant presque et détourne les yeux, montant sur mes grands chevaux. Si elle a cru m’atteindre avec son imitation à la noix, elle se met le doigt bien… Loin… Je soupire et retourne observer mon pantalon. Quoi ? Il a quoi mon pantalon ? Elle ne s’y connait pas en mode c’est bien pour ça ! Je reste perplexe et ne dis mot. Je l’admets, elle m’a vaincu. Mais franchement, qu’elle assume un peu ! Elle retourne au bouquet et alors que je ne préfère rien dire, elle me tend les fleurs et reprend son rôle de vendeuse à la perfection. Il faut avouer qu’avec les fleurs elle a l’air d’être une personne complètement différente ! Ca cache peut-être quelque chose ?

« Non ce sera tout. Le bouquet est très beau, j’espère qu’il plaira à mon amie et sa famille. Au revoir ! »

Je m’incline poliment, enfilant moi aussi la veste du parfait petit client, attrape mon cadeau avec extrême prudence et sort en claquant la porte, le menton bien haut et le sang en ébullition. Si je la revois, je vous jure que je ne la rate pas !! Je descends les escaliers de sa boutique énervé, range délicatement le bouquet sur le siège avant passager et m’installe moi aussi dans ma voiture, remettant en place une mèche grâce au reflet de mon rétroviseur.

Ce n’est pas tout mais moi, je vais être en retard. En tout cas, on peut dire que je n’ai pas gagné la bataille mais je n’ai pas non plus perdu la guerre. Qu’elle s’attende au pire si je retrouve son minois ! En espérant que cette fois-ci elle sera moins habillée qu’aujourd’hui qu’elle comprenne bien sa souffrance !

M’enfin mine de rien, je pense réellement qu’elle a fait un beau travail et tout est bien arrangé. On verra bien ce que ça donne. Et puis, elle a l’air passionné… Rah, rien que de penser à elle ça m’énerve. Je tourne une dernière fois mon regard sur la fleuriste à travers la vitrine, pensif et vexé. Et mon jean n’est pas trop moulant mademoiselle qui se compare à un poulet !

Je lance ma bagnole et me dépêche de retrouver Du Na et Hye Mi. Elles doivent avoir assez attendu maintenant.


RP Fini !

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