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Bad day - ft Yoon Hyo



 
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Bad day - ft Yoon Hyo

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Geum Ma Hya
Geum Ma Hya
Age du personnage : 35
Matières : Langues étrangères et civilisations (anglais), lettres anciennes et modernes.
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Mer 13 Juin - 1:22

Il y a des jours avec, et des jours sans. Aujourd’hui est un jour sans. Le pire dans toute l’histoire c’est que j’ai su en me levant que la journée allait être longue. Très longue. Trop longue. Comme d’habitude, la nuit aura été courte, comme les trois précédentes. Cette semaine, mon patron au bar a choisi de me faire travailler trois nuits d’affilée. Si je peux gérer des nuits de trois ou quatre heures sur le court terme, au bout d’un moment ça devient carrément pesant. Du coup, je savais avant même de m’extirper de mon lit que la journée allait s’avérer épuisante. Les cours, surtout lorsque l’on prend la peine de s’y intéresser vraiment, sont intenses. En toute logique, j’ai commencé par ingurgiter un demi-litre de café, histoire de me motiver un peu pour affronter une journée complète de cours. Bien évidemment, quand on est fatigué, on ne fait que des bêtises, c’est bien connu. C’est donc sans surprise que j’ai renversé du café sur mon chemisier blanc, ce qui m’a valu le droit de changer de haut et d’arriver en retard, ou presque, à ma première heure de cours. Mauvaise journée, bonjour. Je me suis ensuite endormie, entre midi et deux, sur un banc, sans avoir mangé, et c’est mon patron qui m’a réveillée en m’appelant pour me demander de remplacer une collègue le soir même. Bien évidemment, j’ai répondu présente parce que je suis comme ça, tout le monde le sait. Je suis toujours prête à rendre service, quitte à me foutre dans la panade. Enfin passons, cet appel m’aura au moins évité d’arriver en retard au premier cours de l’après-midi, faute de m’avoir permis de manger. Mais ça encore, ce n’était rien. Le pire est arrivé par la suite, lorsque j’ai reçu un mail de mon ex-mari m’annonçant que ma puce était malade et qu’il se pouvait qu’elle le soit toujours samedi, soit mon week-end de garde. Youpi ! La vie est belle, tout va bien. Je suis crevée, ma fille est malade, je dois bosser ce soir, … Franchement, je devrais tout de suite appeler mon patron et me désister. Tout simplement. Sauf que je ne suis pas une fille comme ça. Alors je continue la journée en mode zombi, cernée comme pas possible, me demandant même comment je parviens à rester debout alors que mon corps me hurle que je dois dormir et me nourrir aussi.

Lorsqu’enfin la journée s’est finie, sur les coups de quatre heures, donc, je fonce dans ma chambre et je pique un somme de deux courtes heures. J’en ressors revigorée bien que toujours un peu dans le pâté. Une bonne douche et un bon repas plus tard, j’affiche de nouveau un grand sourire. Sauf que mon passage devant le miroir me fait carrément pitié. J’ai l’air d’un vampire de film pour ado. Ça, ça ne va pas le faire au bar. Sous la lumière artificielle, j’aurai l’air encore plus malade. Après un bref coup de fil au père de ma fille pour lui demander des nouvelles, qui ne me rassurent que très sommairement, je passe par la case maquillage, ou ravalement de façade, comme le dirait une copine. Une bonne couche de fond de teint et d’anticerne, de quoi me farder joues et paupières pour être présentable et avoir l’air en pleine forme et une touche de rouge à lèvres rose pâle plus tard, je suis parée pour aller bosser. Ce soir, je porterai un short-salopette noir et un chemisier rose pastel, le blanc ayant eu un accident tragique ce matin. Avec une paire de bottines noires à talons, ce sera parfait. Enfin bref, à vingt heures pétantes, je suis en poste, parée à servir les pires lourdingues et les plus charmeurs avec un grand sourire adorable.

Et la nuit est, comme prévue, longue. On dirait que les mecs se sont donné le mot pour me faire péter un câble ce soir. Entre le jeune qui est venu me draguer quatre fois exactement de la même façon, le vieux con qui était tellement torché qu’il a fallu que j’aide le patron à le foutre dans un taxi, le groupe de fille qui est venu faire la fête avant d’aller en boîte en prenant bien soin de me faire chier en changeant quarante fois de choix de boisson, le groupe de mec qui avait entrepris de draguer tout ce qui ressemblait de près ou de loin à une femme et dont l’un d’entre eux s’est acharné jusqu’à la fermeture à essayer de me ramener chez lui, et tous les autres, j’ai été gâtée. Pour cette raison, j’accueille avec une joie non dissimulée la fin de mon service. A trois heures du matin, lorsque la plonge a été faite et les lieux nettoyés, je me sens soudainement fatiguée. J’ai envie de prendre un taxi pour rentrer, parce que je suis tellement crevée que je ne me sens pas le courage de marcher jusqu’à l’arrêt du bus de nuit. Je suis fatiguée, épuisée, lessivée. J’ai la désagréable sensation de m’être fait piétiner par une armée d’éléphants. L’épuisement est physique et moral à la fois. J’ai les nerfs en pelote. Je crois qu’à la première tuile, je serais bien capable de me mettre à pleurer.

Je marche lentement, trébuchant de temps à autres – j’aurais du penser à prendre une paire de baskets pour le retour –, ma tête est complètement ailleurs, je rêve de Morphée. Et soudainement, je me sens lourde, observée, suivie. Les pieds de nouveau sur terre, je tends l’oreille, à l’affût du moindre bruit. Derrière moi résonnent des pas, du moins j’en ai l’impression. Je jette un œil en arrière pour vérifier que je ne suis pas en train de devenir folle. Résultat : je vois des silhouettes que je n’arrive pas à distinguer dans cette ruelle sombre. J’accélère alors le pas. Les silhouettes m’imitent. Alors je me mets à courir, mes talons claquant furieusement sur le bitume accidenté par endroits. Je ne cours pas vite et je suis fatiguée, aussi, je m’essouffle vite et les silhouettes me rattrapent sans trop d’efforts. Rattrapée par le bras, je me retourne brusquement et balance un coup de sac en pleine face de celui qui me tient – puisque vu de près, c’est un homme – avant de repartir plus vite et de me faire rattraper tout aussi vite. Sans trop savoir comment, je me retrouve plaquée contre un mur, entourée d’une bande d’hommes. Je ne tarde pas à les reconnaître. C’est le groupe de gars qui traînait au bar et qui essayait d’emballer. Visiblement, ils n’ont pas réussi leur coup. Je manque lancer une phrase à ce sujet mais je suis un peu trop paniquée pour faire la maline. Adieu sourire engageant, bonjour air apeuré. Je n’entends rien de ce qu’ils disent. Je vois seulement leurs lèvres se tordre, leurs bras s’approcher de moi. Leurs rires me parviennent alors que l’un d’eux pose ses mains sur moi. Je me mets alors à hurler et me débats pour essayer de les repousser. Au secours, quelqu’un… A l’aide !
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Yoon Hyo
Yoon Hyo
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Jeu 14 Juin - 0:22

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La journée avait été longue, des cours trop théorique, remplissage de crâne ultime à chaque période. Un cours de karaté où personne n'avançait à cause de crétins fini qui ne faisait que s'amusait au lieu de respecter les règles établis. La période de travail en duo avec Mi Ran qui n'avait pas été instructif, car les rendez-vous n'était pas présent. Puis sa propre étude écourter par son frère, non, aujourd'hui il n'avait avancé à rien. En ce moment, il avait besoin de calme et la meilleure solution qu'il est trouvé était de ce promener à l'extérieur même à trois heures du matin. Il s'était arrêté a une épicerie ouverte dans la nuit, son frigidaire de chambre commençant à être vide, puis il s'était pris un café pas le meilleur, mais il était buvable. J'étais maintenant dans les cartiers des bras, celui qui ne vivait que la nuit, je devais repasser par là pour rentrer au dortoir, je n'aimais pas ce cartier, je savais ce qui pouvait s'y dérouler et ce n'était rien de morale.

Un cri de femme m'alerta, mon café venait de prendre une descente non voulu au sol. J'arrêtais de respirer quelque minute, j'espérais réentendre ou m'être tromper, la deuxième option était ma préféré des deux. À mon grand soulagement rien, j'allais continuer à marcher laissant là mon pauvre café lorsque des voix d'hommes, plusieurs voix m'alerta. Un cri de femme, des voix d'homme bourrés, un soupir de ma part et je tournais dans cette ruelle sordides et sombre. J'avançais tranquillement, j'écoutais derrière moi aussi bien que devant, ne voulant pas me faire surprendre. Arriver au bout de la ruelle donnant sur une autre rue, je vis ce que je désespérais, une femme prise en étau entre plusieurs hommes, tous aussi saoul, les un que les autres. Je sentis que je devais faire quelque chose, bien que je ne sache pas quoi, mais je le devais.

Je ne vous dérange pas j'espère !

Comme si les déranger, me faisait quelque chose, bien sûr que je les dérangeais et ils n'avaient pas l'air très heureux de ce dérangement. D'ailleurs un des hommes me somma de partir et de les laisser avec leur compagne. À la figure qu'avait la fille, ce n'était pas leur compagne, je m'avançais encore et cette fois, je les somma de partir avant que j'appelle les autorités. Étrangement, ce n'était pas dans leur plan, le plus alcoolique de tous me fonça dessus, je nus qu'a me pousser sur le côté pour l'éviter. Un deuxième vraiment hargneux fit la même chose, lui je le mis au sol d'un seul coup derrière la nuque. Les deux derniers voyant que je pouvais me défendre et eux étant hors capacité capitulèrent, ils passèrent de chaque côté de moi ramasser leur camarades tandis que je m'approchais de la jeune fille.

Vous allez bien ?

Elle avait l'air si effrayer et pâle. Je sortis de mon sac une bouteille d'eau que j'ouvris et lui tandis.

Buvez un peu, ça va vous réveiller.

Je ne m'approchais pas de trop près, ne voulant pas qu'elle se sente une nouvelle fois piéger, ainsi elle pouvait s'enfuir si elle le désirait. Quoique je trouvais cela, un peu précipité de s'enfuir devant le mec qui venait de vous sauver, mais en même temps elle ne pouvait pas savoir si je ne suis pas un fou qui ne la voulait qu'à lui. Donc pour cette raison, je me décollais encore un peu. J'attendais sagement qu'elle parle écoutant les bruits environnant espérant que les hommes ne reviennent pas accompagné de plus d'hommes et moins saoul. C'était calme, le calme plat dans cette ruelle, avec l'heure qu'il était rien de plus normal. Voulant rassuré ma protégée, je me présentais en m'inclinant respectueusement.

Je me nomme Yoon Hyo, j'étudis a l'université Mangyo tout près d'ici. Enchanté.

C'est d'un sourire que je finissais ma présentation, ne disant rien de plus.

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Geum Ma Hya
Geum Ma Hya
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Jeu 14 Juin - 23:39

Cette fois, c’est perdu. Ils se rapprochent toujours plus, posant leurs sales pattes sur moi, mus par un désir qui me dégoûte. J’ai peur, j’ai tellement peur ! Je crois que je hurle, que je pleure, que je frappe tant bien que mal. Mais rien n’y fait. Quand je redouble de coups, ils redoublent d’ardeurs. Cette fois c’est fini. J’en suis sûre. Personne ne viendra m’aider, je suis seule pour me sortir de ce pétrin, et c’est tout simplement impossible. Voilà comment je finirai. Laissée pour morte dans une ruelle sombre et lugubre. Et une fois que j’ai perdu tout espoir, mes agresseurs cessent leur œuvre et se détournent de moi sans pour autant me lâcher. De toute manière, même s’ils l’avaient fait, je suis bien trop terrorisée pour m’enfuir. Je ne comprends pas tout de suite la raison de leur arrêt alors je suis leurs regards jusqu’à un homme. Mon regard se fait suppliant et tente d’accrocher celui du nouvel arrivant. M’aurait-il entendue ? Pitié, faîtes qu’il soit là pour m’aider ! Je n’entends pas ce qu’il dit. La tête me tourne, j’ai l’effroyable sensation que je suis sur le point de m’évanouir. Les secondes s’égrainent avec une terrible lenteur, dilatant excessivement les limites. J’ignore combien de temps s’est réellement écoulé entre le début de cette histoire et maintenant mais j’ai l’impression que cela fait des heures que j’ai quitté le bar et que je suis coincée dans cette rue.

Sans réaliser le changement de situation, j’entends une voix, douce et rassurante, me parler. Abasourdie, je regarde l’inconnu, celui qui est arrivé en dernier. Il est seul, et je suis adossée à un mur, le même que tout à l’heure. Il n’y a plus que lui et moi, et je suis terrifiée. Je ne sais pas ce qu’il a dit. J’ai entendu le son de sa voix mais je n’ai pas compris les paroles. Je le regarde s’approcher sans broncher. Il me tend quelque chose. Une bouteille. Mon regard oscille entre l’objet et son visage. Sourcils froncés, j’essaie désespérément d’analyser la situation. Or pour cela, il faudrait que je retrouve mes esprits. Est-il gentil ? Est-il méchant ? A ce stade-là, ce sont les seules questions que je suis capable de me poser. J’ordonne à mon bras de se tendre mais il ne bouge pas. Je suis tétanisée. Et s’il n’était pas venu pour m’aider mais plutôt pour s’occuper de mon cas comme les autres ? Mon cœur bat terriblement fort, comme s’il allait jaillir de ma poitrine. Je le sens battre jusque dans mes tempes. Comme si l’homme avait conscience de ma panique, il s’éloigne un peu, maintenant entre nous une distance que j’apprécie.

Comme un animal sauvage que l’on viendrait tout juste de sortir de la gueule du loup, je penche un peu la tête et prends la bouteille dans ma main. C’est là que je me rends compte que je tremble comme une feuille secouée par une tempête. Je reprends conscience de ce qui m’entoure. Le plastique dans ma main, le calme de la nuit, l’homme devant moi. Cette fois-ci, je l’écoute lorsqu’il parle. Il se présente et il s’avère qu’il est de la même fac que moi. Il me regarde en souriant, comme s’il n’y avait rien de plus naturel. Moi, je suis complètement ébranlée. Je le fixe, un air perdu sur le voyage avant de me laisser tomber à terre. Alors, je me mets à pleurer, de plus en plus fort. Je pleure comme Soo Ji lorsqu’elle a eu une grosse frayeur. Ma voix n’est pas aussi enfantine, certes, mais mes sanglots déchirent la nuit. J’ai eu tellement peur que je suis incapable de cesser de pleurer. J’essaie pourtant de me calmer. J’essaie de me relever. En vain. J’essaie aussi de parler mais tout ce qui sort de ma bouche n’est qu’onomatopée. Je suis incapable de former la moindre phrase, le moindre mot, la moindre syllabe. Tout ce que je sais faire à l’instant présent, c’est pleurer. Ma tête entre les mains, j’essaie de camoufler mon visage. J’ai honte, j’ai peur, j’ai froid.

J’ignore encore une fois combien de temps s’est écoulé lorsque mes sanglots se calment enfin. Je cherche du regard la bouteille, parce que c’est la seule réalité à laquelle je parviens à me raccrocher, et la saisit pour en avaler goulument quelques gorgées. Je me relève ensuite, hoquetant toujours, et toujours tremblante, pour m’incliner aussi bas que possible et balbutier un mot.

« Merci. »

Et je me remets à pleurer, certes moins bruyamment et moins intensément, mais à pleurer tout de même. Je me relève pour reprendre mon souffle et essuie sans douceurs mes joues en reniflant. Et lorsque mon regard accroche celui de mon sauveur, je me précipite littéralement dans ses bras et me blottis, tout simplement. Je ne sais pas ce qu’il me prend. Logiquement, je devrais le fuir. Pourtant, je ressens l’irrésistible besoin de me serrer contre lui. Sa chaleur me réconforte et me réchauffe. Je me sens un peu plus en sécurité. Je ne cesse de murmurer des remerciements sincères tout le temps que je reste là avant de m’éloigner de nouveau. Mes tremblements se sont un peu calmés. Tête basse, je m’excuse.

« Désolée, j’aurais pas du faire ça. Vous… vous me sortez du pétrin, je ne devrais pas vous plonger dans l’embarras… »

J’essaie de retrouver un semblant de contenance mais la seule pensée de ce qui aurait pu arriver s’il n’était pas intervenu me donne la nausée. Je ramène mon attention sur la bouteille que je serre toujours dans ma main. Le plastique a été torturé et vidé d’une partie de son contenu mais elle m’aide à retrouver mes capacités intellectuelles.

« Je… Merci. Pour la bouteille. Je… Désolée, je l’ai abîmée. Je… Ma Hya. Mon prénom. C’est Ma Hya. »

Un rire nerveux franchit mes lèvres sèches. Tout est dans le désordre mais je ne suis pas vraiment en état de tenir des conversations cohérentes. A vrai dire, je suis même trop choquée pour tenir la moindre conversation. Je ne sais plus où j’habite, enfin si, mais je ne serai en l’état actuel des choses pas du tout capable d’y retourner. Mangyo… C’est là que je vis. Et s’il y étudie, il doit aussi y loger, ou du moins savoir s’y rendre. Il va me prendre pour une folle : je passe du coq à l’âne.

« On… Euh… Je peux faire la route avec vous ? »

Je ne sais pas si je lui ai dit que j’étudiais aussi là-bas… Je ne suis déjà pas quelqu’un de logique en temps normal, inutile de me demander des miracles maintenant que je suis fatiguée et traumatisée.
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Yoon Hyo
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Lun 18 Juin - 18:38

Je m'étais éloignée, je ne voulais pas l'effrayer plus qu'elle semblait l'être mais à mon grand étonnement, le jeune fille fondit sur moi. Elle tremblait affreusement, d'instinct je fermais mes bras sur son frêle corps, je la comprenais d'avoir voulu un endroit plus sécuritaire qu'un simple mur après l'assaut qu'elle venait de subir. Puis elle se confondit en excuse que je trouvais exagéré. Rien de plus normal comme réaction, je venais de lui sauver la vie, je me serais jeté dans les bras de mon sauveur bien avant ça.

Pas là peine de vous excuser. Je comprends parfaitement.

Puis je la vis triturée ma bouteille, je m'en foutais un peu de ma bouteille, mais cette destruction montrait combien elle n'allait pas du tout, Je m'approchais doucement et lui pris la bouteille lui indiquant que ce n'était qu'une bouteille après tout, pas la peine de s'excuser. Son prénom me fit rire, il ressemblait à une abeille, une jolie quand même. J'étais allé jeter la bouteille dans la poubelle tout près de nous, ne la lâchant pas des yeux une seconde de peur de la voir tomber dans les pommes, mais il n'en fut rien. Soulagé, je souris à sa question.

Bien sûr que je peux vous ramenez !

Je commençais à marcher un peu derrière elle, surveillant quelle tienne debout, mais chaque pas avait l'air difficile, je la rattrapais à toutes les fois que ses genoux l'a lâchait. Je décidais donc que le plus simple serait de la porter, je m'accroupis devant elle attendant de voir si elle veut bien se hisser sur mes épaules. Ainsi, la ramener à sa chambre serait plus facile pour nous deux et elle pourrait fermer les yeux. C'est vrai que l'école n'était pas vraiment loin, mais pour une personne dans son état le chemin pouvait être dur et très long. De plus, il se sentirait plus à l'aise de l'avoir sur son dos que de la surveiller, le jeune homme préférait marcher en surveillant les environs plutôt que de surveiller la jeune dame.

Montez sur mon dos. Vous serez plus à l'aise pour marcher

Je me plaçait une nouvelle fois, prêt à la recevoir et me relever avec un poids en plus. Pas qu'elle étais un poids, mais elle n'était pas une plume non plus. Pour ma part, j'étais assez en forme pour la porter jusqu'au dortoir et je le ferais même si je ne l'étais pas absolument décider.

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Geum Ma Hya
Geum Ma Hya
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Mer 20 Juin - 10:08

J’ai froid, en dehors et en dedans. Je me sens lourde, terriblement lourde. Et pourtant, j’ai la sensation que je pourrais rester éveillée longtemps. J’accueille avec un soulagement non dissimulé sa réponse. Je crois que s’il avait refusé, j’aurais fondu en larmes et n’aurais pas bougé de là. Je suis stupide, mais je n’y peux rien. J’ai eu peur, et j’ai toujours peur. Gênée et surtout incapable de réfléchir réellement, je prends un chemin qui me semble être le bon. S’il ne l’était pas, je suppose qu’il me l’aurait dit. Des larmes silencieuses ruissellent toujours le long de mes joues. Le contrecoup, je suppose. J’avance tant bien que mal, plus mal que bien, en fait. Je trébuche sans cesse. Mes jambes tremblent, j’ai l’impression qu’elles ne pourront bientôt plus supporter mon poids. Je n’ai jamais ressenti une telle sensation de lourdeur. C’est comme si j’avais du plomb au fond de mes chaussures. Peut-être que si je les enlevais déjà je pourrais aller plus vite. J’ai juste peur de tomber si je me penche. Alors je me traîne, mes semelles frottent souvent le sol parce que je n’ai pas la force de lever les pieds. Au rythme où j’avance, je n’y arriverai jamais. Je me sens tellement fatiguée, tellement blasée, tellement inutile, que je ne vois pas le bout du tunnel. J’ai l’impression d’être seule, dans le noir, sans rien pour me repérer.

Et soudainement, mon sauveur apparaît dans mon champ de vision et me parle. Je l’écoute attentivement pour comprendre ce qu’il dit. Les ténèbres s’illuminent à peine mais cela fait du bien. Je l’avais presque oublié. Aller sur son dos ? Alors qu’il se place devant moi, je réfléchis. En temps normal, je l’aurais envoyé paître, arguant que j’ai quand même une dignité. Mais ce soir, je sens bien que c’est la solution la plus raisonnable. A contrecœur mais cependant soulagée, je me rapproche et monte sur son dos. Je passe mes bras autour de son cou en prenant garde de ne pas trop serrer ma prise. Je pense quand même que je ne lui ferai pas grand mal dans le cas où je mettrais toute ma force dans mes bras puisque je suis vidée de toute énergie. Alors qu’il se relève, j’essaie de garder la tête relativement haute. Je cède toutefois rapidement, me blottissant contre sa nuque, avide de sa chaleur alors que je suis gelée. Paupières closes, je pleure encore. C’est désagréable de croire que tout bonheur et toute joie ont disparus à jamais. Je pense à ma Soo Ji et ça me rend encore plus triste. Son petit visage rond, ses grands yeux curieux, elle me manque. Je pense à son père et je pleure de plus belle, mais toujours silencieusement. C’était le bonheur avant qu’il ne foute tout en l’air. Et je pense à mes frères, à quel point ils seraient déçus s’ils me voyaient dans cet état.

Quelque chose sonne. J’ouvre mes yeux sans comprendre où je suis. J’ai du m’assoupir, bercée par le balancement de la démarche de mon porteur, et une sonnerie m’a réveillée. J’ai arrêté de pleurer, et j’ai maintenant mal à la tête. Mon portable, c’est mon portable qui sonne. Sans réfléchir, je descends du dos de mon sauveur. Yoon Hyo, c’est ça ? Il me laisse faire et se tourne vers moi. Peu stable sur mes jambes, je décroche, sans me demander qui peut bien m’appeler à une heure si tardive. La voix ensommeillée, je réponds sans trop réfléchir aux questions de mon frère. J’ai oublié de l’appeler… D’habitude quand je termine le boulot, je lui envoie un message pour lui dire que je suis bien rentrée. Avec tout ça, j’ai oublié de le faire. Je parviens à le rassurer en prétextant une grosse fatigue et il raccroche enfin. Yoon Hyo me regarde. Je le fixe sans savoir quoi dire.

« Désolée… »

C’est le seul mot qui me vient. Je baisse la tête. Je me sens encore plus lourde que toute à l’heure, accablée par la fatigue et la gêne. Je regarde autour de moi et mon reflet dans une vitrine me frappe en plein visage. J’ai l’air d’un zombi. Si je rentre comme ça au dortoir, les gens vont comprendre que quelque chose s’est passé. Et j’aurais beau afficher le plus grand sourire qui soit, ça ne passera pas inaperçu. Je me scrute dans le verre et je prends conscience de ce qu’il s’est passé et surtout de l’embarras dans lequel j’ai plongé celui qui m’a sorti de la galère. Je grimace et regarde un peu plus loin. Mes yeux se posent alors sur un établissement que je connais. J’y suis déjà allée quelques fois en rentrant du boulot. C’est ouvert toute la nuit, et il y a quelques tables dans un coin pour les clients qui le souhaitent. Je désigne timidement l’établissement.

« Je peux pas rentrer comme ça… Je veux pas que les autres sachent. »

Je respire profondément parce que je sens les larmes me monter aux yeux.

« Tu… euh… Vous pouvez rester avec moi, s’il-vous-plaît ? »

Je le regarde, l’air suppliant, serrant trop fort mon portable entre mes mains. Bien entendu, s’il reste, c’est moi qui paie, cela va sans dire. Et s’il ne reste pas… bah j’aviserai.
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Yoon Hyo
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Bad day - ft Yoon Hyo Vide
Jeu 21 Juin - 16:48

Au début, elle ne semblait pas vouloir monter sur mon dos, elle semblait vraiment hésiter, mais je savais qu'elle le ferait, car toute énergie avait comme déserter son corps qui paraissait maintenant sur le point de se casser. Je sentis son poids sur moi et me releva, mes pieds avançaient pour commencer doucement le temps de me stabiliser et par après avec un peu plus d'assurance mes pieds marchaient dans la bonne direction. Je vis ses mains tomber je sus qu'elle venait de s'endormir, c'était ce qu'il y avait de mieux pour elle, elle pourrait se reposer et reprendre contenance. Je ne savais pas qu'elle était sa vie, mais personne au monde ne veut qu'on les voient ainsi, je prenais donc mon temps voulant lui donner le plus de temps possibles, mais un bruit qui apparaissait comme un téléphone se mit à retentir entre nous.

Je sentis Ma Hya se réveiller et bouger, je la laissais descendre de mon dos, non sans rester bien loin la voyant vaciller. Lorsqu'elle ouvrit son portable pour parler, je me détournais ne voulant pas écouter sa discussion. J'entendis malgré tout, des parcelles, sa voix avait l'air de vouloir paraitre rassurante, mais elle tremblait, ma protégée d'un soir raccrocha tout de même rapidement, elle avait réussi.

« Désolée… »

Elle s'excusait, mais pourquoi les filles voulaient toujours s'excuser de choses inutiles, surtout qu'en ce moment ce n'était du tout de sa faute. Je ne relevais pas, je ne voulais pas encore plus la mettre dans l'embarras. Puis j'entendis une nouvelle fois sa voix parler, elle ne voulait pas rentrer comme ça, pour ma part, je ne pouvais pas l'emmener avec moi les dortoirs étant séparés gars et filles. Puis, elle me demandait de rester avec elle dans un endroit qu'elle me pointait, ça ressemblait à un café ouvert toute la nuit. Pourquoi pas après tout je n'allais pas la laisser seule.

Oui. Je veux bien faire ça.


Mes études allaient encore devoir attendre, j'allais être vachement en retard dans mes études. Ce qui était faux, mais j'étais du genre à stresser pour ce genre de choses et en faire plus que de raison. Je commençais à marcher vers le bâtiment, puis me souviens que tu ne tenais pas très bien sûr tes jambes. Je n'allais pas te porter, ça serait surement humiliant devant les autres clients, si clients il y a, donc de retour à ta hauteur je t'offris mon bras comme appuis. Mentalement, je calculais combien il me restait dans mon portefeuille en monnaie, utiliser ma carte m'exaspérait, ça revenait à montrer ma fortune a tous. La carte étant celle qui se retrouvait en haut de la liste sur la disponibilité des fonds.
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Geum Ma Hya
Geum Ma Hya
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Ven 22 Juin - 20:25

Bon sang, qu’est-ce que je peux me sentir mal ! Mes pensées volent dans tous les sens, j’ai parfois des absences, c’est vraiment angoissant. Je me sens depuis que leurs mains se sont posées sur moi oppressée. Je hais cette sensation. Elle me rappelle l’état dans lequel j’étais au tout début, lorsque les papiers du divorce ont été signés et que j’ai du passer ma première nuit loin de Soo Ji. Quand Yoon Hyo accepte ma proposition, qui je l’avoue bien n’était pas très claire, je ne fais pas un pas vers ce nouvel objectif. J’en suis incapable. Ce soir, ou plutôt cette nuit, je suis une assistée. Et je n’assume pas du tout ce statut imposé. Je me sens terriblement faible. Alors que j’attends sans vraiment m’en rendre compte, je vois mon compagnon avancer son bras vers moi. De celui-ci, mon regard passe au visage bienveillant de son propriétaire. Je lui adresse un faible sourire avant de prendre lentement son bras. Il ne m’a pas reprise sur son dos, mais je sais que ce n’est pas parce qu’il ne le veut plus. C’est gentil de sa part. A son bras, je rentre dans le bar. Nous nous dirigeons vers la table la plus à l’écart. J’ignore si c’est moi qui l’ai orienté dans cette direction ou s’il m’a lui-même dirigée vers là-bas mais j’en suis contente. Etre à l’écart, c’est ce qu’il me faut. Une fois arrivée, je lâche doucement le bras de Hyo et pose mon petit sac à dos sur une chaise.

« Excuse-moi… Euh… Vous... Je – j’ai besoin de me rafraîchir… un peu… »

Sans attendre, je me dirige précautionneusement vers les toilettes de l’établissement. Je chancelle un peu, il me semble, mais je finis par arriver à bon port. Je pose mes mains sur le plan du lavabo, tête baissée. Puis je relève ma tête. Ce que je vois m’effraie carrément. Je me reconnais à peine. De larges traînées de mascara colorent mes joues pâles comme la mort. Mes yeux sont rouges, effrayants. Mes cheveux partent dans tous les sens. Je suis totalement débraillée. Face à ce spectacle pathétique, je me remets à pleurer. Putain, que je suis conne ! On m’a dit mille fois de faire attention en rentrant. On m’a recommandé de faire un détour et de ne pas passer par les chemins sombres. Et je n’ai pas écouté, parce que je suis plus maline que les autres, parce que je sais me défendre, parce que rien ne m’était jamais arrivé. Je prends ma tête entre mes mains et songe à tout ce qui aurait pu arriver si personne n’était intervenu. A certaines pensées, j’ai des haut-le-cœur qui m’obligent à foncer vers les toilettes. Une fois de plus, je n’ai pas conscience du temps qui s’est écoulé lorsque je parviens enfin à calmer mon cœur et le flot ininterrompu de mes larmes. Je me relève doucement et retourne devant le miroir. Le spectacle est encore plus navrant mais je retiens mes larmes. Faire attendre mon sauveur n’est pas quelque chose de bien. Je respire profondément et calmement pour retrouver mes esprits.

Et si je commençais par me rendre présentable ? C’est une bonne idée ça. Je commence par débarbouiller mon visage. L’eau fraîche me réveille un peu. Quand j’ai terminé, je suis toujours aussi blanche mais il ne réside plus aucun pigment noir sur ma peau. Les vêtements maintenant. J’achève de défaire les bretelles de mon short-salopette pour refermer correctement mon chemisier et le glisser de nouveau dans mon short. Il manque un bouton à mon chemisier mais je m’efforce de ne pas m’arrêter là-dessus. J’ai déjà porté des décolletés plus plongeants, alors aucune raison de paniquer. Je rattache mes bretelles et observe de nouveau mon reflet. J’ai l’air épuisé, mais au moins il n’y a plus de traces de ce qui s’est passé ce soir. Enfin presque. Je recoiffe rapidement mes cheveux, les brossant avec mes doigts. Voilà, j’ai à présent l’air d’une femme surmenée, et plus celui d’une femme qui vient d’être sauvée in extremis. J’avale plusieurs gorgées d’eau puis offre à mon reflet un sourire factice. Il ne convaincra personne, mais au moins il est là. Je me détourne du miroir l’air déterminé pour rejoindre celui qui m’a aidée : je ne l’ai déjà que trop fait attendre.

Mes jambes me supportent, elles avancent mécaniquement vers lui sans que je ne sente quoi que ce soit. Je me laisse porter tant que possible en jetant un œil alentour. La boutique est vide, à un client près. Arrivée à la table, je me penche aussi bas que possible.

« Pardon pour l’attente. Et merci… »

Je reste ainsi sans broncher, attendant un signe de sa part.
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Yoon Hyo
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Mar 10 Juil - 17:54

Elle n'avait vraiment pas l'air bien, mais je ne me sentais pas autorisé à la faire entrer sur mon dos. Je resserrais ma prise sur son bras voulant lui donner de la force. Les certaines personne qui étaient présents nous regardaient, ou plutôt la regardait avec un air étrange, une table libre et dans le fond de la pièce solitaire dans son coin capta mon attention. Je nous dirige vers cette table assez rapidement et lui offre une chaise toujours en la soutenant, mais une fois que mon bras fut lâcher, elle s'excusa disant qu'elle avait besoin de se rafraichir un peu. Une nouvelle chose qui était compréhensible, je la laissais donc faire par elle-même, tout en la surveillant des yeux. Je ne bougeais pas de ma place, je ne voulais pas l'humilier en lui offrant mon appui ou qu'elle se sente plus que surveiller ayant un inconnu qui la suit aux toilettes.

J'ouvris le menu en attendant, ils offraient diverse café, dessert et autre chose qu'on veut prendre la nuit. Les repas aussi avait l'air bon. Une dame vient me voir, je lui commandais deux cafés fort et deux part de gâteau, je me suis dit que dans une situation comme celle qu'on avait tous les deux subis ce soir, de la caféine et du sucre était deux remontant obligatoire. La commande passer, la dame repartie avec le sourire, je crois qu'elle m'a à l'oeil, par contre moi elle ne m'intéresse pas du tout. De plus, elle a l'air d'une femme qui se défonce après son boulot.

Dix, quinze minutes puis vingt, Ma Hya ne revenait pas, mes nerfs allaient lâcher, je me levais pour aller voir si elle allait bien, des bruits me parvenait, elle était malade, mais vivante. Une femme venait de passer la porte au moment où je voulais l'ouvrir, le regard qu'elle me lança, je reculais directe à ma place. Mon dieu les gens étaient vraiment fermés côté esprit. Je voulais seulement voir si mon amie allait bien et.. Bon il fallait que je me calme, je ne vais pas non plus enrager sur une vieille folle. Une fois à la table, j'attendis tranquillement, en fait à chaque claquement de porte derrière moi, je me retournais pour savoir si c'était elle. Après la cinquième fois, c'était bien celle que je venais de sauver, elle avait remis son linge à l'endroit et surement passé de l'eau sur son visage, car celui-ci était moins noir et moins épuiser. Elle avait l'air d'une femme qui venait de faire un chiffre énorme à son travail ce qui sauvait les apparences. Elle s'excusa une fois à ma hauteur, une fois de plus je trouvais cela dérisoire, mais je trouvais stupide de lui faire remarquer.
Je lui fis un signe de la main lui prouvant que tout était oublié. Puis la serveuse vint nous porter la commande que jai passé plutôt. J'espérais que cela lui irait, qu'elle ne serait pas vexé que j'ai passé commande pour elle.

J'ai pensé te prendre un café et une part de gâteau. Ce sont de bon remontant.

Je me sentais son obligé ce soir, je ressentais un sentiment de protection envers elle et je crois que ce sentiment n'allait pas se terminer ce soir. Je me promit à cet instant de la ramener à sa chambre même si l'accès m'y était interdit et que le lendemain matin je la retrouverais pour avoir de ses nouvelles, pourquoi je ne le savais pas, mais j'en ressentais le besoin à cet instant.
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Geum Ma Hya
Geum Ma Hya
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Jeu 12 Juil - 9:13

D’un geste de la main, il efface tout. Je me redresse alors, retenant le remerciement qui me barre la gorge et prends place face à lui. Le sentiment de fatigue intense revient brusquement dès lors que mes fesses se posent sur la chaise. Je me sens vidée de toute énergie, comme déconnectée du monde. J’entends des bruits, de loin, et lorsque la serveuse apporte des cafés et des gâteaux, je la regarde d’un air perdu. Elle me rend mon regard mais je devine un mélange de perplexité et de déception dans le sien. Je ne comprends pas et je suis trop fatiguée pour faire l’effort de chercher à comprendre, donc je laisse tomber. Cela vaut parfois mieux. La voix masculine de mon sauveur me parvient. J’entends ce qu’il dit mais il me faut quelques secondes pour assimiler.

« Commander pour moi ? … C’est gentil… Merci. »

Mon sourire factice est toujours présent. Je lui dois bien cela ! Quoiqu’il en soit, Yoon Hyo est vraiment quelqu’un de gentil. Il aurait pu me laisser me débrouiller toute seule. Au lieu de cela, il m’a accompagnée jusqu’ici, me portant sur son dos, il a commandé pour moi, et en plus il a choisi un gâteau, probablement sans le savoir, qui est l’un de mes préférés. Un moelleux au chocolat. Hum ! Mon esprit choqué s’accroche à la première chose rassurante qu’il trouve et pour l’instant, il s’avère que cette chose est un gâteau.

« Tu sais, j’adore les gâteaux au chocolat. Ils sont toujours bons, toujours parfaits, même dans les magasins les moins fiables, quand tu prends un gâteau au chocolat, tu es sûr de ne pas te tromper. Jamais. Peut-être qu’il sera un peu sec, mais il aura toujours ce bon goût de chocolat qui sauvera tout. Pas comme les gâteaux à la vanille, ou a la fleur d’oranger ! Avec eux, on ne sait jamais à quoi s’attendre. »

Mais qu’est-ce que je raconte ? Je bafouille de temps en temps parce que je parle trop vite, et je raconte n’importe quoi à propos des gâteaux au chocolat, parce que je suis nerveuse, et fatiguée. Pour essayer de retrouver une contenance, je prends la tasse de café et en avale goulument une gorgée. J’aurais bien voulu en boire plus mais une grimace de surprise m’a détournée de mon objectif. Je me suis brûlée la langue et la gorge avec le liquide chaud, et je n’ai même pas pris le temps de sucrer mon café ! C’est un total fiasco. Je me remets de mes aventures et ramène mon attention sur Yoon Hyo.

« On peut se tutoyer maintenant, hein ? Je n’ai pas pris le temps de te demander mais je crois qu’on a le même âge à peu près alors ça ne devrait pas poser de problèmes. En tous cas moi je m’en fous. D’ailleurs, Yoon Hyo c’est quoi ? Ton prénom ? Ou ton nom et ton prénom ? »

Les mains tremblantes, je récupère maladroitement la petite cuillère pour attaquer le gâteau. En couper un morceau me demande un effort considérable mais une fois la bouchée sur mes papilles, je pousse un soupir de soulagement et de bien-être éphémère. Puis je réattaque, parlant encore et toujours, un peu trop rapidement, m’emmêlant les pinceaux pour un oui et pour un non.

« J’ai honte, tu sais. Si mes frères savaient ce qu’il s’est passé ce soir, je crois qu’ils me tueraient ! Et si mon frère qui habite à Seoul apprenait la situation dans laquelle je me suis mise, ce ne serait pas beau à voir ! » Je pouffe légèrement, reprenant une bouchée de gâteau. « Il m’a dit mille fois de faire attention quand je finis tard. Je suis barmaid et ça ne lui plaît pas. Parce que ma famille a les moyens de tout me payer, mais moi je ne veux pas, j’ai envie de me débrouiller un peu. Et voilà ce que ça donne quand je veux me démerder. J’ai eu de la chance que tu passes dans le coin et que tu ne te détournes pas. » Nouvelle pause, nouvelle bouchée. Je suis épuisée. « Hum tu sais, même le patron me dit de faire le détour mais comme je suis une grande, je n’écoute pas. Et tu connais le résultat. Franchement des fois… »

J’étouffe un bâillement, rendant incompréhensible la fin de ma phrase. Et il ne me vient pas à l’idée de la répéter. Je me contente de boire une nouvelle petite gorgée de café, que je prends cette fois le soin de sucrer. A court de mots, je me retrouve à contempler le reste de mon gâteau, étouffant un nouveau bâillement, mes petits yeux luttant pour rester ouverts. Et même si je suis totalement vidée, je n’ai pas envie de rentrer au dortoir parce que ça signifierait me retrouver seule avec mes angoisses et je suis certaine que ce ne sera pas de tout repos.
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Jeu 26 Juil - 14:30

Un gâteau au chocolat le meilleur choix, j'étais un peu surpris de sa réponse, car moi je m'étais déjà fait avoir avec cette sorte de gâteau. Il goutait soir la farine, soit il était trop amer. Il faut savoir bien le faire. Je goutais celui-ci et je n’eus rien à ajouter sauf qu'il était vraiment bon, elle avait raison il était très bon. Je me penchais vers elle pour lui avouer mes désastre avec les gâteau.

- J'ai déjà eu de mauvaise expériences avec le gâteau aux chocolats


Je lui souris à ce moment, je voulais la faire rire un peu, elle ne semblait pas du tout à l'aise et plutôt sur les nerfs, ce qui était plus que compréhensible, mais maintenant qu'elle était en sureté, il lui fallait rire un peu. Je la vis entreprendre de boire son café, ma main allait l'arrêter mais trop tard, je vis une grimace sur son visage, elle ne l'avait pas sucrer et il était fort comme café, en plus il devait être chaud. Je me levais de ma chaise, alla voir la dame au comptoir afin de lui prendre un verre d'eau froide que je tendis a ma compagne dès mon retour à la table. Je me doutais qu'elle c'était brûler à la grimace qu'elle venait de faire et de l'eau froide ne pouvait que la soulagée, je repris aussitôt ma place en face d'elle, sucrait mon café et le but doucement. Se tutoyer, pourquoi pas, je venais de lui sauver la vie après tout et je sentais que ça ne serait pas la dernière fois qu'on se reverrais dans les jours à venir. à peu près le même âge, à la regarder ça pourrait être possible, mais je crois qu'elle est plus jeune que moi.

- J'ai 21 ans. Hyo.. Mon prénom.


Je dis cela les yeux rivé sur mon café, la fatigue me prenant moi aussi peu à peu, mais je resterais là, avec Ma Hya jusqu'à ce qu'elle me renvoie. J'en rebuts un peu, je le trouvais amer, pourtant j'avais mis du sucre, mais la nuit, mes gouts vont vers ce qui extrêmement sucrer, j'en remis donc un peu. Je la vis, prendre un morceau de gâteau, cela parut demander un effort inimaginable mais la face qu'elle eu une fois celui-ci avaler valait de lui avoir acheter cette part de gâteau. Je l'écoutais pas la suite raconter une histoire sur sa famille, un peu dispersé comme histoire mais je pus retenir l'essentiel, sa famille, surtout son frère ne serait pas très heureux de la savoir dans les ruelles et en danger parce qu'elle était trop têtu pour faire le tour. Je ne saisit rien de la fin de sa dernière phrase mais ce ne fut pas important, je me levais une dernière fois alla payer la note et revenu à la table, la main tendu vers ma compagne je lui intimait de se lever.

- Il te faut dormir.


HS : Pardon je n'ai pas eu le temps de corriger, je le ferais promit
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Geum Ma Hya
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Dim 5 Aoû - 9:19

Alors il est possible de faire de mauvaises rencontres avec des gâteaux au chocolat ? Je ne pensais pas cela possible, vraiment. J’ai toujours eu de la chance de ce côté-là. Ou alors je ne suis pas exigeante avec le chocolat, ce qui est possible aussi. Je hausse les épaules en guise de réponse, pensant que ce sujet là ne mérite pas de surenchère. Après tout, on s’en fout des gâteaux au chocolat. Ca n’a pas d’importance particulière. C’était un sujet futile que je pouvais aborder sans risquer de fondre en larmes ou de mettre mon vis-à-vis mal à l’aise. Je le vois se lever mais ne le suis pas du regard. Ça ne se fait pas. Et puis je suis trop épuisée pour faire quoique ce soit qui sorte de l’ordinaire. Je me demande déjà comment je vais réussir à arriver jusqu’à Mangyo… Mais lorsqu’il revient, il m’apporte un verre d’eau froide que je mets quelques secondes à attraper. Faire le lien entre le verre d’eau et moi me paraît au départ mais une sensation de brûlure me rappelle que je viens d’ingurgiter d’une traite un liquide trop chaud pour moi et surtout amer comme le fiel. Je porte le verre à mes lèvres et en avale l’eau fraîche. Le froid me fait du bien. Il soulage la sensation de chaleur et j’ai l’impression, probablement fausse, qu’il me réveille un peu. Un sourire fragile se fraye une place sur mon visage inquiet et épuisé.

« Merci. »

Il a fallu que j’attende d’avoir fini le verre pour penser aux remerciements appropriés. Plus rien ne semble avoir d’importance, pas même les choses importantes. D’ailleurs, alors que je viens tout juste de poser la question, je mets du temps à comprendre la réponse que m’offre mon sauveur. Oui, il me donne son âge, et son prénom.

« Hyo, 21 ans, » je repète machinalement pour comprendre avant que mes pensées ne s’éclaircissent un peu, « Tu es plus jeune que moi de deux ans ! C’est marrant, tu fais plus âgé ! »

En général, on me dit que je fais plus jeune que mon âge. Sauf quand je choisis de me grimer en mec. Là, je fais mon âge. En fille, on me voit toujours plus jeune. C’était amusant avant, lorsqu’on me prenait pour une lycéenne, mais maintenant, les gens me regardent de travers quand je suis avec Soo Ji, alors c’est nettement moins amusant. Enfin sinon, j’essaie quand même en fonction des gens de montrer la partie la p lus adulte de mon être, même si je déconne souvent. Je ne peux pas rester sérieuse à moins que l’on m’y force. C’est un gros défaut, j’en conviens, mais je l’aime, ce défaut.
Puis mon ami se relève alors que je termine mon gâteau et que je regarde par la vitre, les yeux perdus dans le vague, sans penser à rien. Lorsqu’il revient, il me tend la main pour que je me lève. Je la saisis sans chercher à comprendre. Il a ma confiance, alors je n’ai pas envie de réfléchir au pourquoi du comment. Mais lorsqu’il m’annonce qu’il faut que je dorme, je ne peux pas m’empêcher de me sentir effrayée. Dormir signifie que je dois rentrer à Mangyo, et sauver les apparences, et me retrouver seule dans mon lit. Il doit en avoir marre de traîner avec une femme aussi pathétique que moi. Je lui lance un regard triste et, alors que nous quittons l’établissement, entreprend de m’expliquer.

« Je… je sais que c’est idiot, mais… j’ai peur de me retrouver seule… Je sais que je n’arriverai pas à dormir et que dès que je parviendrai à fermer l’œil, des cauchemars me réveilleront, c’est toujours comme ça. »

Je me sens dans la même position de faiblesse qu’après ma séparation. Au début, je dormais avec mes frères parce que les cauchemars me réveillaient sans cesse et m’empêchaient de me reposer. Il n’y avait qu’avec eux que ça allait mieux. Je ne veux pas que ça recommence. Sans ajouter quoique ce soit, j’essaie d’avancer, mains dans les poches, l’air perdu, le dos voûté.

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Jeu 9 Aoû - 14:08

Elle me racontait plein de choses inutiles selon moi, l'heure avancer de la nuit rendait mon cerveau et ses capacités plus qu'excellente au ralentit. Je retenais plusieurs bâillements, la fatigue commençait à parcourir mon être tout entier. Une dernière fois, je me levais devant elle, la main tendue autant elle que moi avions besoin de sommeil, je vis son visage se refermer, après une nuit pareille je me doutais qu'elle ne voulait pas se retrouver seule, mais ont avait cours le lendemain et pas questions que je manque une seule heure.

Nous marchâmes depuis plusieurs minutes dans les rues vers l'école. Le froid de la nuit entrait à travers ma peau parcourant mes entrailles, si moi j'avais froid, je ne pouvais imaginer elle qui était moins habillée que moi. J'enlevais ma veste pour la lui enfiler, il me fallut pour ça reculer de quelques pas. Je la vis, le dos courber, l'air renfrogné ont aurait dis une gamine pas contente de son sort.

Je lui mis ma veste et pris sa main, je voulais accélérer le pas, ne voulant pas avoir une grippe ou autre le lendemain, il nous fallait en plus profiter du peu d'heure qu'il nous restait. J'entrais dans l'école sans la lâcher et me rendit en sens contraire des dortoirs. Je n'étais pas méchant je savais qu'elle ne dormirait pas seule dans son lit et ont avait pas le droit d'introduire le sexe opposé dans nos chambres, peut-être est-ce pour cela que le monde... Non je m'éloignais, j'étais vraiment épuiser. Arriver à la bibliothèque bien entendu celle-ci est fermé, mais après avoir fouillé mes poches je mis la clé dans la serrure et ouvrit la porte. Je nous conduisis vers le fond, là où il y avait des sofa assez gros pour coucher une personne.

Voilà couche toi sur celui-ci. Moi je prends celui-là.

Je lui en montrais un autre tout près du sien, ainsi, elle ne serait pas seule et s'il lui arrivait quelque chose je serais tout près pour l'aider. Je ne m'éloignais pas de trop, juste assez pour lui donné sont intimité et qu'elle ressente ma présence. Je me couchais a mon tour, les yeux me fermais déjà que ma tête n'étais pas encore appuyé sur le bord du sofa.
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Lun 13 Aoû - 14:46

Faible, voilà tout ce que je suis. Quelles que soient les circonstances, je ne sais que me montrer faible. J’ai laissé Soo Ji à son père pour ne pas avoir à affronter ses questions de fillette abandonnée et pour ne pas avoir à me battre avec son père. J’ai choisi le boulot de barmaid parce que c’est bien payé et pas franchement risqué. Quand Jason m’a avoué qu’il ne m’aimait plus, j’ai fui dans un monde de dépression et j’ai fini par fuir Seoul pour Busan. Lâche, et faible. Perdue dans mes pensées, je ne me rends pas compte que Hyo m’a rattrapée. A vrai dire, j’ai tendance à l’oublier, à oublier le monde qui m’entoure. Il y a autour de moi une bulle de ténèbres aussi sombres que peut être la nuit loin de toute cette pollution visuelle qui envahit les rues. Il pose sa veste sur mes épaules et prend ma main. J’ai l’air d’avoir froid ? Tout en marchant machinalement à ses côtés, ou plutôt en trottinant près de lui, je regarde ma main libre, en silence. Effectivement, elle tremble, mais est-ce le contrecoup ou le froid ? Je crois que tout mon corps tremble mais je n’ai aucune sensation de chaleur ou de froideur. C’est une drôle d’impression. Fixant avidement ma main libre, l’autre serrant fermement celle de mon sauveur comme pour lui montrer que je ne veux pas qu’il s’en aille et qu’il me laisse, je le suis docilement, observant un silence religieux. Voilà qui doit lui faire du bien après m’avoir entendu parler de tout et de rien pendant de longs moments.

Nous ne tardons pas à arriver dans l’enceinte de l’université et il prend un chemin qui nous conduira je ne sais trop où. Je suis désorientée. Il pourrait très bien me conduire directement dans un recoin isolé et m’abattre que je ne me rendrai compte de rien. Le regard hagard, je vois les couloirs sombres défiler, tous semblables les uns aux autres. Nous croisons quelques étudiants malgré l’heure tardive. Certains semblent trop fatigués pour faire attention à nous tandis que quelques autres, rares, nous dévisagent, tantôt amusés, tantôt choqués. J’aurais peut-être lâché sa main si j’avais été dans mon état normal, histoire de sauvegarder un peu les apparences. Pour l’heure, je suis beaucoup trop occupée à redécouvrir le sol, le plafond et les murs, traînant les pieds. D’un point de vue extérieur, je suppose que je dois avoir l’air d’être droguée.

Nous nous arrêtons d’un coup devant une porte. Je regarde la pancarte sur le côté de la porte : bibliothèque. Hum, oui, c’est la bibliothèque. Je reconnais la porte. Hyo ouvre la porte alors que je la fixe. Elle n’était pas fermée ? Tiens, c’est étrange. D’habitude, la bibliothécaire ferme systématiquement. Je le sais, il m’arrive fréquemment de rester jusqu’à la fermeture et elle me confie souvent les clés, lorsque je suis trop occupée. Elle a du oublier. Il nous dirige vers le fond et m’indique deux sofas. Le sien et le mien. Je m’assois sur celui qu’il m’a indiqué et lorsque je me tourne vers Hyo, il est déjà endormi. Je ne sais trop comment j’en trouve la force mais je me relève. Je ne veux pas dormir, et je ne veux pas dormir seule. Je tire mon fauteuil un peu plus près du sien. Je m’allonge, mal à l’aise tout de même, de façon à ce que ma tête soit proche de la sienne. Je vois l’une de ses mains dépasser du fauteuil et place la mienne près d’elle de façon à ce que nos doigts se touchent. Si je sens près de moi, ça ira bien. J’en suis sûre. Un peu rassurée, je ferme mes yeux et me laisse emporter par un sommeil tourmenté.

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