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(FINI) (-18 !) Avoir si mal et ne rien pouvoir faire. [Myung Dae ❤]



 
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(FINI) (-18 !) Avoir si mal et ne rien pouvoir faire. [Myung Dae ❤]

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(FINI) (-18 !) Avoir si mal et ne rien pouvoir faire. [Myung Dae ❤] Vide
Lun 4 Juin - 16:20

Flash Back

Aujourd’hui, j’avais envie de faire une surprise à Myung Dae. Celle d’aller le voir à l’entreprise. Je savais que ce dernier était trop occupé pour venir me voir et ça faisait bien une semaine qu’on ne s’était plus retrouvé. Mis à part les appels téléphonique ou les sms jusque tard dans la nuit. Sa présence me manquait. La dernière fois que l’on s’était vu, c’était sept jours plus tôt, dans un karaoké où l’on avait passé une sublime soirée. Où nous avions échangé deux ou trois baisers, qui furent les premiers de mon existence pour moi. Le lendemain, nous n’y avions pas fait allusion, je pensais que c’était assez clair ; on s’était embrassé juste pour voir ce que ça faisait. Mais il y avait en moi, ces sentiments qui ne trompaient pas. J’avais apprécié et je ne désirais qu’une chose : recommencer. Est-ce qu’il en était de même pour lui ? J’en aurai surement le cœur net en allant le voir. Je savais que nous n’étions pas un couple mais bel et bien deux amis. Je savais aussi que jamais nous ne serons un couple parce que Myung Dae à toujours apprécié les filles, du moins, à ma connaissance. Et parce que vu des autres, ça ne passerait que très mal. Les homosexuels sont souvent méprisés.

Je descendais du taxi et attrapais le sachet à mes côtés. Dans ce sachet ? Un goûter pour Myung. J’étais persuadé qu’il ne pourrait pas manger à sa convenance. Il devait sûrement travailler dur avec son père et les études en plus, calculez que son temps libre est vraiment très restreint. On me connait un peu là-bas, chez Aboki, parce que je suis le meilleur ami du futur héritier et que les parents de Myung m’adorent. Je rentre donc sans soucis et m’avance en direction des couloirs. Que c’est grand ici. Est-ce que Myung est ici ou bien est-il déjà rentré chez lui ? J’entends une voix familière d’une porte adjacente et m’y approche. C’était, à ne pas s’y tromper, la voix de son père. Je m’apprêtais à frapper et pousser la porte entrouverte quand un mot me fit stopper net.

- Le mariage de Myung Dae ? Pour bientôt. Pour l’instant, je laisse sa future fiancée prendre ses marques avec lui. C’est, certes, un garçon difficile, mais je suis certain qu’il prendra soin d’elle.

- Vous en avez de la chance. Votre fils est déjà fiancé et bientôt marié. Le mien refuse d’entendre parler d’amour. Peut-être est-il un peu trop jeune pour l’instant.

- Ne vous en faites pas, mon fils à mit de longues années à se poser. Aujourd’hui, je sens que c’est le bon moment. Et il n’a pas l’air d’être contre ça puisque…


Je n’entendais plus le reste parce que je n’entendais plus rien, pas même les battements de mon coeur. Les yeux ronds, je reculais d’un pas. Mon dos heurta une personne qui passait par là et je ne pris pas le temps de m’excuser avant de m’enfuir. Repassant en boucle dans mon esprit. « Mariage de Myung Dae. Future fiancée. Bientôt marié.» J’avais l’impression que mes jambes ne pourraient pas me tenir, que j’allais finir par m’écrouler mais elles tenaient bon et m’aidait à m’échapper le plus loin d’ici.

J’ouvrais la porte et la refermais dans un claquement sec, y collant mon dos de peur que l’on m’est suivit. Le souffle court d’avoir couru autant comme jamais il ne m’était arrivé de le faire. Quand… ? Quand comptait-il me le dire ? Avant ou après m’avoir embrassé ? Avant ou après que je ne sois tombé amoureux de lui ? Je me rends compte que mes joues sont trempées, je relève la tête et n’y vois plus rien, mes yeux embuées de larmes et le corps secoué de spasmes à cause de mes sanglots. Je me réfugie dans ma chambre où je n’y sors plus. Le soir, c’est d’épuisement d’avoir trop pleuré que je m’endors.
Fin du Flash Back

Il y a une semaine de ça maintenant. Une semaine et quatre jours. Une semaine que nous nous étions plus revu et quatre jours que je lui donnais de moins en moins de nouvelles. Je m’étais rendu compte que de lui parler me faisais de plus en plus mal. De savoir qu’il m’avait embrassé alors qu’il avait été déjà fiancé et je m’en voulais à moi de m’être laissé prendre à ce jeu. Mon cœur me faisait mal, chaque jour un peu plus, comme si l’on m’enfonçait un poignard et qu’on le tournait régulièrement pour me rappeler que j’avais mal. Depuis, donc, deux jours, pour être exacte, je ne lui donnais plus aucun signe de vie. Aujourd’hui, c’était la 77ème fois qu’il tentait de m’appeler, et moi… je ne répondais pas. Moi, je ne faisais rien d’autre que de rester allonger dans mon lit à pleurer et quand je n’avais plus assez de larmes, je m’endormais épuisé. Je n’avais pas mangé depuis avant-hier et j’avoue que mon estomac me tordait de douleur parfois, par spasme. J’avais faim mais à la fois, je savais que rien ne pourrait rentrer puisque je vomirais à nouveau. J’avais fait les frais hier. Je n’avais même pas la force de me lever – ou bien je ne le voulais pas – et restais dans mon lit.

J’étais pâle, et j’avais chaud. Tellement chaud. J’avais de la fièvre, sans aucun doute et mon mal de crâne empirait. J’ai dû attraper froid, peut-être. Ce que je ne savais pas, c’est que c’était la douleur de mon cœur en mille morceaux qui me rendait comme ça. Aussi malade. Je m’assoupis mais me réveillait en sursaut quand j’entendais la porte de mon appartement claquer. Quelqu’un était rentré. Des voleurs ? Je serais maladroitement ma couverture contre moi. Et une voix. Celle de Myung Dae. Mon sang se glaça. Je ne voulais pas le voir. Si je ne faisais pas de bruit, alors peut-être qu’il repartirait en pensant que je ne suis pas là. Mais j’étais surtout idiot de penser ça parce que je savais qu’il balayerait chaque pièce. Et qu’il viendrait sans nuls doutes, dans ma chambre. Et quand la porte de la dite chambre s’ouvrit, je me retournais directement, lui montrant mon dos. Et mon cœur, à nouveau, me faisait mal. Je ne voulais pas le voir. Je ne voulais surtout pas qu’il me voit dans cet état. Je pinçais mes lèvres l’une contre l’autre, fermait les yeux. Ou alors, c’était la trop grosse fièvre qui me donnait des hallucinations ? Je croyais qu’il était là alors qu’il n’y était pas ? Pour m’en assurer, je me tournais et nos regards se croisaient. Oui, c’était un mirage. Sûrement. Il devait être avec sa fiancée à cette heure-ci.

Même ma conscience me torture… c’est pas juste.

Il ne devait sûrement rien comprendre à ce que je disais. Je détournais le regard et retint un sanglot. Ça y est, mon nerf lacrymal s’était ressourcé et je pouvais pleurer à nouveau.


Dernière édition par Suh Yong Nam le Mer 27 Juin - 19:39, édité 1 fois
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Hwang Myung Dae
Hwang Myung Dae
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(FINI) (-18 !) Avoir si mal et ne rien pouvoir faire. [Myung Dae ❤] Vide
Lun 4 Juin - 19:45

Yong Nam a disparu. Je l’ai appelé quasiment tous les jours, 100 fois minimum, j’ai les mains qui tremblent, les batteries à plat, la gorge rempli d’incompréhension et la tête complètement déboussolé. Pourquoi ? Pourquoi suis-je dans le brouillard total ? Ca va faire quasiment une semaine ! Et y a deux semaines qu’on ne s’est pas vu. Pourquoi ?! Je me tords sur mon lit, rappelant encore une fois, envoyant moult textos et laissant sonner dans le vide. Je regarde mon chat et le fixe, sans rien dire. Il est précisément 1heure et 45 minutes du matin. Je soupire.

« Tu sais toi pourquoi Doudou ne me parle plus ? Tu crois qu’il a cru que… Je ne sais pas. Il a cru que je le fuyais ? Il est tombé malade ?... »

Même à son travail, il est absent. C’est pas son genre, même s’il est un peu fainéant et capricieux, ce n’est pas son genre de s’évaporer dans la nature. J’ai perdu l’appétit, j’ai des insomnies, je me sens déprimé et j’ai le cœur lourd. Je retiens un sanglot et jette mon portable par terre en gémissant d’angoisse et de frustration. Je me lève et me poste devant mon miroir, tentant de regagner un peu de consistance. Bon, je ne peux pas me laisser abattre. Ça se trouve, il y a quelque part, mon Doudou qui a besoin de moi. Sérénité, tranquillité, sang-froid. Pas le temps de flancher, j’attrape un vêtement assez chaud pour les nuits de printemps et descends doucement, solennellement les marches, comme si je le savais, je le ressentais, y a un truc qui cloche. J’ai la frousse.

Je sers ma [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] entre mes doigts, allume la voiture et la fait doucement chauffer avant de partir comme une trombe, j’ai l’impression que les minutes me sont comptées. A toute vitesse, heureusement, à cette heure-ci, il n’y a personne et heureusement, je suis à fond, je n’ai même pas remarqué que j’avais pris le bon chemin. C’est devenu automatique. Je suis vide, une vraie coquille. Pourquoi ?
Je baille en sortant de la voiture et m’arrête, l’air devenu plus glacial. Je frissonne, grelotte et je me frotte les bras. J’ai cette vague impression d’avoir chaud pourtant et le cœur qui pince. Je trottine rapidement dans les escaliers et arrivant devant la porte de l’appartement, je rentre sans hésitation.

« Yong Nam ? » dis-je d’une faible voix, le noir du foyer m’effrayant.

Plus de lumière. La porte fermée, j’ai peur. Je n’ai jamais aimé les endroits sombres néanmoins, ce qu’il me fait le plus peur ici, ce n’est pas de retrouver un zombie… Non c’est de ne pas y trouver Yong Nam. Je fouille le salon à l’aveugle, exécute la même chose dans la cuisine et la salle de bain et oui. Je suis sûr. Il doit être dans sa chambre. Je déglutis et m’approche de l’entrée, entendant les frottements de draps. Rassurants ? Je ne sais pas. Je flanche et sur la poignet, l’ouvre doucement.

« Yon…g Nam… »

Je m’empresse d’entrer, retirant enfin mes chaussures et m’approche à pas de loup, inquiet. Stressé. Pourquoi vraiment, non pourquoi ? Sans un mot, je m’assis à côté de lui et le scrute, sans rien dire. Ses yeux… Sa faible voix m’arrache un hoquet de surprise et rapidement, je rétorque d’un ton nerveux :

« De quoi tu parles ? Ca va pas ? »

Je pose ma main froide sur son front et l’enlève immédiatement, comme si je venais de me brûler. Pourquoi pleure-t-il ? Je m’approche plus près de lui et remets mes mains sur son front, essuyant ses yeux et essayant de garder un contact visuel avec lui. J’ai l’impression qu’il est devenu fou.

« Nam ! Nam ! Il t’arrive quoi ? Dis-moi. ?! »

Je lui dégage les cheveux du front et cherche de sous la couette une de ses mains, la tenant fermement. Qu’est-ce qui a bien pu se passer ? Et demain je dois me lever tôt et demain j’ai ce foutu shooting à la noix ! Et demain je dois voir le père d’Iseul qui veut absolument que je l’emmène, cette dernière et lui, au restaurant pour qu’on discute. J’en ai marre ! J’aimerai juste nous couper du monde pour simplement être rien que tous les deux, juste lui et moi… C’est pas comme si j’avais besoin qu’il tombe malade et il fait noir la dedans et j’en ai marre ! Pourquoi il doit être malade et ne m’avoir rien dit ?! D’habitude, il m’appelle en premier !

« Nam, mais ça va pas la tête ?! T’es aussi chaud qu’un radiateur, t’aurais pu me prévenir non ? Tu sais que je serais venu illico presto, rien ne me retient ! Rien pour toi ! Tu le sais bien ! »

Je regarde à droite et à gauche, cherchant une bouteille d’eau et au final, renonce et reste à son chevet, comme si je craignais… Qu’il disparaisse à nouveau s’il quitte mes yeux maintenant. J’ai un mauvais pressentiment. Très mauvais. J’espère vraiment qu’il n’y a rien de grave. Que ses parents vont bien, sa sœur aussi, lui aussi… Doucement, hésitant, j’embrasse ses doigts, serrant de mes deux paumes sa petite mimine…

« J’ai eu si peur… »

Tellement. J’aurais déplacé des montagnes pour le voir. J’aurais envoyé bouler n’importe quel rendez-vous… J’aurais même séché les cours… J’ai le sentiment d’être à mon tour malade. La distance, notre relation fusionnelle, ça m’a rendu desséché. Mort. Abattu. Comme si cette fièvre me rongeait aussi. Contre mon cœur, je baisse la tête sur son bras que j’ai maintenant emprisonné et reste muet. Je suis soulagé de pouvoir enfin le toucher.
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(FINI) (-18 !) Avoir si mal et ne rien pouvoir faire. [Myung Dae ❤] Vide
Lun 4 Juin - 21:00

Il me parle, je l’entends bien. Sa voix est vraiment trop réelle pour un rêve. Je me mords la lèvre, étouffe un second sanglot en posant ma main contre mes lèvres. J’ai besoin de me calmer ou je vais vraiment devenir fou. Un dingue. Je ne sais même plus si je dors ou si je suis encore éveillé. Peut-être que je fais un rêve en fait ? Mais il me touche. Je sens parfaitement la fraicheur de ses doigts contre mon front. Ça fait tellement de bien face à ma chaleur due à la fièvre. Je ferme les yeux, mes pleures s’arrêtant instantanément. Mais il se retire et je le regarde à nouveau. Ce n’est pas un mirage. C’est lui. Vraiment lui. Et il est là. Inquiet, je le vois sur son visage. Il a peur de moi ou de ce que je suis en cet instant-même. Ce qu’il m’arrive ? Il joue encore en faisant mine de ne rien savoir ? Je ne peux pas lui dire. Il le sait mais il ne veut pas s’en rendre compte. M’a-t-il déjà vu dans cet état-là ?

Je le fixe, avec incompréhension. Le prévenir ? Le prévenir si je suis malade ? Le prévenir et rien ne le retiendrait ? Croit-il vraiment que je ne sais rien ? Je retire ma main de la sienne, je me redresse en position assise, chassant un peu la couverture qui me donne encore plus chaud. J’évite de le regarder, je préfère observer mes mains que j’ai posées sur chacune de mes cuisses, appuyant légèrement sur mes genoux pour me dégourdir un peu. Depuis combien de temps je n’ai pas marché ? Depuis ce matin-même ? Depuis hier soir ? Je glisse mes mains sur mes joues, efface les larmes et parle d’une voix tremblante et légèrement erratique.

« Je ne suis pas sûr que tu viennes toujours… Encore moins que rien ne te retiens pour moi… Pas après… que tu te sois… marié. »

Ces mots avaient été les plus difficiles pour moi. Le lui dire et me l’avouer. Je tourne mon regard vers lui. Je remarque sa surprise. Je dégage mon bras, doucement, de son étreinte et je me repousse plus loin, je lui tourne le dos, allongé sur le ventre, et je serre vivement mon oreiller contre mon visage. J’ai si mal. Mal de savoir qu’il s’est enfin trouvé une petite amie. Si mal de savoir que, finalement, il m’a remplacé. Je place mon visage sur le côté, du côté où je ne le verrais pas, pour qu’il puisse entendre ce que j’ai à dire.

« C’était pour ça le karaoké. Les vacances… c’était juste pour qu’on profite des derniers moments à deux avant que l’on ne soit trois. »

Ma gorge se serre. J’ai envie d’hurler. Je prends une profonde inspiration, ferme les yeux et continue sur ma lancée. Je ne veux pas qu’il me coupe avant.

« C’est difficile pour moi. Je n’ai pas l’habitude. Et tu as pensé que ne rien me dire ça serait plus facile ? Tu avais tort… Je ne t’ai jamais rien caché. Jamais… On s’est toujours tout dis… Je ne veux plus aller en vacance, ce n’est pas ma place, c’est celle de ta fiancée. Je ne peux pas être aussi égoïste. Tu es à elle. Et autant que je m’y prépare dès maintenant. »

Je suffoque. J’ai besoin d’air. J’ai envie de vomir. J’ai froid et chaud à la fois. J’ai envie d’aller ailleurs, pas à ces côtés. Savoir qu’il est prévu pour une autre c’est vraiment… dur. Je pensais aussi que ces baisers me seraient destinés. Je savais que l’on ne serait jamais un couple parce que je suis réaliste, mais je ne savais pas qu’il trouverait sa moitié aussi vite. J’aurais pensé pouvoir m’y préparer et m’y faire. Mes ongles griffent le drap, je ne supporte plus cette douleur. Elle va finir par me tuer.

« S’il te plait… Il est tard… rentre… »

J’ai besoin de pleurer, Myung Dae… J’ai besoin d’hurler ma peine. J’ai besoin de maudire les cieux d’avoir mis une femme sur notre route. J’ai besoin de chasser ses images de toi, embrassant des lèvres que je ne connais pas. J’ai besoin de chasser tout un tas de pensés de mon esprit. J’ai besoin de souffrir un bon coup pour que ça aille mieux par la suite. Que je puisse assister à ton mariage le jour venu, et te sourire en te regardant monter sur l’autel. Que je puisse te voir grandir pendant que moi, je resterai l’éternel sale gosse qui continuera de faire de tes journées, une multitude de surprise et de rire.

Je rejette la couverture sur le côté et ôte mon t-shirt collant de chaud de mon corps. J’en fais de même de mon pantalon et tente de me lever pour me rendre jusqu’à mon armoire, le chemin est long, mes jambes flageolent. J’ai l’impression d’être un gosse d’un an qui tente de marcher pour la première fois. Je n’ai pas mangé depuis la veille et je n’en ai pas l’habitude, mon corps non plus. Du coup, le malaise monte rapidement et je vois une multitude de point colorés me cacher la vue. Ma main frôle la porte de l’armoire mais je n’ai pas le temps de l’ouvrir pour m’y agripper, que mes jambes lâchent et que je tombe durement sur le sol. Je ne suis pas inconscient, j’ai bien sentit mes genoux cogner brutalement sur le sol. Je gémis de douleur et mes larmes viennent à nouveau. Il m’en faut si peu pour que je pleure.

Je pleure et rien ne m’arrête. Je sanglote, je cherche l’air, je pleure à nouveau. Je craque. Maintenant qu’il est là, je ne peux plus me cacher et là, je ne peux plus m’arrêter. Mes mains devant mon visage pour cacher mon visage, je n’hésite plus.

Je te déteste. Je te déteste Myung Dae. Tout est de ta faute. Je te hais. J’aurais aimé ne jamais te rencontrer. Je vais avoir quoi maintenant pendant que toi, tu auras tout ? Hein ?

La colère me fait parler, mais je ne pense à rien de ce que je dis. Ou si, une seule chose : le fait que je n’aurais plus rien. Il était tout pour moi et maintenant qu’il sera marié, il sera à une autre et je ne pourrais plus le voir comme avant. Je frémis, je sanglote, je l’aime. Je ne le déteste pas, au contraire, c’est bien plus fort que tout. Mais il m’échappe. Il m’échappe et ça fait horriblement mal. Jamais je n’ai souffert autant. Jamais.
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(FINI) (-18 !) Avoir si mal et ne rien pouvoir faire. [Myung Dae ❤] Vide
Lun 4 Juin - 23:24

Je ne comprends pas. Il a l’air presque ailleurs. Comme si son monde s’était effondré, comme si la réalité l’avait rattrapé. Je veux dire, d’habitude, il a toujours ce côté pétillant et souriant, qu’importe ce qui arrive mais là… Le voir comme ça, ça me fend le cœur. Il est tellement chaud et malade, je ne sais pas quel mal l’a frappé mais j’espère vraiment pouvoir l’aider. Sauf que Yong Nam a l’air décidé à me rendre fou. Sa main s’échappant de la main, c’est comme… S’il me fuyait.

Je reste sans voix et n’ose même pas l’aider pour se remettre assis. J’ai fait… Une connerie. Mais quoi ? Pour qu’il boude comme ça. Je veux dire, lui qui est malade, il m’aurait appelé pour que j’accours jouer les infirmiers mais là, c’est comme s’il me jetait. Restons calme, ça ne peut pas être si grave que ça. Malgré tout, ses bruits, ses gestes, son regard… Quelque chose ne va vraiment pas. Je dirais même que ce n’est pas du tout une partie de plaisir.

Son ton est si inquiétant, ses joues rouges et sèches, ce n’est pas d’embarras ou de gêne… Non, c’est bien les larmes corrosives qui ont rongé sa peau satinée. J’aimerais pouvoir les effleurer et l’apaiser, alors j’approche doucement ma main et m’arrête, mes iris sombres s’écarquillant d’un coup sec et les paupières se gonflant. Je ferme mon poing et déglutis, sous la surprise et aussi. Sous la culpabilité. Je recule instantanément et retire ma chemise sous la chaleur et l’humidité de la pièce, apercevant mouchoirs et encore mouchoirs éparpillés. Je soupire et là, je m’en veux. Plus que tout. Je suis un monstre. Je tourne le dos à Yong Nam, comprenant qu’il s’est tourné aussi et fixe le plafond n’osant même plus penser à quoi que ce soit. Quelle idée mes parents, quelle idée. Je vous maudis, vous et votre soi-disant attention. Iseul s’en fou de moi et je m’en fou d’elle. On ne s’aime pas et on veut tous les deux se débarrasser l’un de l’autre. J’écoute, sans rien dire, ravalant ma peine et encaissant ses spéculations. Jamais. Jamais.

J’attrape ma tête entre mes mains et m’appuie sur mes coudes et mes genoux. Tu veux que je te réponde quoi ? Hein ?! Non, ça n’était pas du tout ça, rien de tout ça. Et je n’en veux pas de cette nana-là. Je secoue la tête, les larmes coulant aussi chez moi et étouffe une plainte contre ma paume, ne voulant pas me faire entendre en train de pleurer. Je mords ma lèvre inférieure, ne voulant pas exploser et lui balancer à la gueule qu’après cette soirée là… Je… J’avais ou plutôt depuis cette soirée-là, j’ai cette envie irréparable de le serrer contre moi jusqu’à ce qu’il explose, de l’embrasser jusqu’à qu’il en ait des crampes ! Je me tire les cheveux et larmoie plus bruyamment, ma requête de pardon emplissant toute la chambre. Je m’essuie les yeux et me lève lorsqu’il me demande de partir. Je ne peux pas résister à mon capricieux, à mon petit prince et à ses ordres. Il pourrait me dire d’aller crever que je le ferais. Il pourrait me dire de partir loin que je le ferais. J’avance en prenant mon haut à la main et à la poignet, me pétrifie en t’entendant te lever. Tu me rattraperais ?!

Je tourne sur moi-même et ressent un courant électrique tout le long de mon échine. Même s’il fait sombre, mes yeux s’y sont habitués et je peux y voir, ton dos… Je pars loin dans mes pensées, ce velouté revenant brûler les pulpes de mes doigts, cette saveur comblant mes papilles… Et ton sourire me hante et tes yeux me font rêver. Je rougis doucement à t’observer en caleçon –même si ce n’est pas la première fois- et là, dans mon coin à l’entrée, je reprends ma course et ouvre la porte, l’obscurité de l’appartement me semblant beaucoup moins attirant mais je sors et referme derrière moi, m’affaissant contre ce bois glacé et pleurant. Pourquoi il a fallu qu’il l’apprenne comme ça ?!

Cependant, un bruit me refait réagir. Mon cœur bat, j’ai mal, je veux le voir, je veux prendre soin de lui. Je rentre en trois mouvements et accours à lui, me stoppant une nouvelle fois face à ses paroles acerbes. S’il croit m’impressionner, s’il croit me donner envie de fuir, il se met le doigt de l’œil !

« TAIS TOI ! »

Je m’approche de lui dangereusement, déterminé comme jamais à lui faire comprendre clairement qu’il n’y a que lui ! LUI ! Qui peut me faire subir caprice, bouderie et singerie ! Que lui qui a le droit de m’embrasser ainsi, que lui qui a le droit de m’appeler sa propriété ! QUE LUI ! Je le soulève par les bras après avoir jeté ma chemise à l’autre bout de la pièce et le remettant sur le lit en travers et sur le dos, je me mets par-dessus lui et respire rudement, ma poitrine se soulevant comme jamais.

« Je veux pas me marier avec elle. Je veux pas me marier. Je veux pas… »

Je pleure à chaudes larmes sur son torse et lui caresse les cheveux comme si je ne l’avais pas vu depuis des mois… Je redessine son visage, mes sourcils froncés reprenant de la douceur et encore une fois ses yeux, si livides, si ternes ce soir, ils m’hypnotisent. Je m’approche de lui et l’enlace dans mes bras, sans rien dire, ne voulant plus le voir pleurer pour une connerie pareille. Quelques secondes à peine et je me décroche, l’allongeant correctement dans son lit et à mon tour, je retire mon tee-shirt, la dernière couche sur mon plastron. Je m’assois calmement et entremêle mes mains entre elles.

« Je t’assure… Je vais pas me marier. »

Tapant sur mes cuisses comme pour me redonner courage, je retire mon pantalon et mes chaussettes et m’étire. Je me pose à côté de lui et lui caresse une nouvelle fois le front, mes mains ne sont plus aussi froides.

« T’es vraiment bien malade… »

Je me couche à côté de lui, gardant une distance pour ne pas le forcer non plus à me supporter. Comme s’il allait me pardonner comme ça.

« Je suis vraiment désolé. Je ne comptais pas te le cacher mais… Les choses se sont passées si vite. C’est une excuse non valable de toute façon. Je t’en prie. Pardonne-moi. »

Je renifle et grelotte doucement. J’ai froid et pourtant, l’air est brûlant. Je tourne la tête pour le regarder… Et au final, je crois que je l’admire surtout. Je ne pensais pas, qu’il pensait ça de moi. Ma main doucement glisse sur son ventre et je le tire… Délicatement… A côté de moi, retirant tout contact juste après. Pardonne moi…
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(FINI) (-18 !) Avoir si mal et ne rien pouvoir faire. [Myung Dae ❤] Vide
Mar 5 Juin - 0:04

J’ai mal et lui… lui il s’en va. Mais je ne veux pas qu’il s’en aille, même si je le lui ai dit. Je ne veux pas. Je m’écroule et mon cœur éclate. J’en ai assez. J’en ai marre d’avoir mal comme ça depuis deux semaines. C’est trop dur. Il ne dit rien. Il ne me dit rien et la fatale vérité me frappe en plein visage. Il va vraiment se marier et il va réellement me laisser tomber. Comme il le fait en s’en allant. Je crois qu’il est partit, je cris, j’hurle mon désespoir et ma tristesse. C’est tellement violent que j’ai l’impression de faire une hémorragie interne. Je culpabilise, mon mal de crâne empire. Pourquoi ça devait se finir comme ça après tout ce que nous avions vécut jusque-là. Pourquoi il fallait que ça soit comme ça et pas un peu plus doucement ? Je l’entends au travers de mes sanglots mais ne le voit pas. Il n’y a que quand il prend mes épaules que je me sens apeuré. Va-t-il me frapper ? Me secouer ? Oui, j’ai eu peur, un quart de secondes.

Le matelas retrouve mon dos durement alors que je m’y écroule. J’ai cessé de pleurer. Je le fixe complètement stone. Comme si l’on m’avait injecté une forte dose d’héroïne. Etalé sur le lit, je l’écoute et mon corps se réchauffe. Il ne va pas… se marier ? Mais pourquoi ? Comment ? Son père l’a dit. Je ne comprends plus rien. Je ne sais plus du tout ce qui se passe. Peut-être une réelle hallucination cette fois ? Je me mords la langue, jusqu’au sang, la vive douleur me réveillant un peu. Il pleure, contre moi et je me sens coupable. Je l’ai fait pleurer. Même si c’est une hallucination, je n’ai pas le droit de le faire pleurer. Mes doigts s’accrochent à lui, dans ses cheveux, je les lui tire un peu mais je le garde lové contre moi. Je ne sais plus du tout. Peut-être que je me suis endormie et que je rêve. C’est sûrement ça.

Je suis allongé, toujours, plus correctement, et je fixe le plafond, silencieux. On dirait que je suis devenu muet. Ou peut-être parce que je n’ai rien à dire. Je ne sais plus quoi ressentir au fond. C’est un mirage. Myung Dae est partit, et je suis avec un rêve. Il n’est pas là. Je deviens fou. Je tourne la tête pour le regarder et je sens monter à nouveau la peine. Pourquoi il faut qu’il ne soit pas là réellement à mes côtés ? J’hoche la tête. Je ne veux pas lui pardonner. Parce qu’il n’y a rien à pardonner. Il a le droit de faire sa vie, après tout. Je baisse les yeux, me hisse, vient contre lui, mon visage contre son torse. Il se retire, mais je le suis. Les draps se froissent, mes jambes attrapent les siennes et je me glisse au-dessus de lui. Je fixe, ce que je crois être la fameuse hallucination.

« Myung Dae ne m’aimera jamais moi, parce que je ne suis pas une fille. Je le laisserai faire sa vie, même si c’est vraiment dur. Je ne pensais pas que ça arriverait. Il faudrait que je grandisse mentalement. »

Mes larmes sèchent sur mes joues et j’approche mon visage de celui de mon mirage.

« J’aime Myung… Je l’aime vraiment mais jamais je ne lui dirais. Pas maintenant qu’il est partit. Il m’a abandonné parce que je suis… pas celui qu’il désire pour toujours. »

Je secoue la tête, me redresse, m’assoit sur son bassin et glisse mes mains sur mon visage, prenant une profonde inspiration. Quand je regarde à nouveau, mon mirage est toujours là. Je souris, faiblement mais je souris. Je me laisse retomber vers l’avant, nos lèvres se rencontrant un peu brutalement mais je m’en fiche. J’embrasse mon mirage comme si j’embrassais Myung Dae. Je ne désunie pas nos lèvres, j’approfondis même notre baiser entrecoupé de plainte. J’aurais aimé que ça soit le vrai. Pas simplement un rêve. Ce que je ne sais pas comme étant le vrai Myung Dae. La fièvre me rend aliéné. Après un hoquet de suffocation, je me recule, garde les yeux fermé pour ne pas me réveiller et resserre mes cuisses autour de sa taille.

« Je suis un idiot… maintenant qu’il est partit il ne reviendra plus parce qu’il croit que je le déteste vraiment. Alors si je rêve, là… si je ne me réveille pas tout de suite… je peux au moins le garder encore un peu avec moi. »

Je secoue la tête, glisse mes doigts le long de ce torse que je devine être celui de mon meilleur ami. Je m’arrête à la limite de son caleçon et remonte, jusqu’à sa gorge. J’ouvre les yeux, difficilement. Et si mon mirage disparaissait ? Mais non, heureusement, il est toujours là.

« Oui… je suis malade… mais au moins, grâce à la fièvre, j’ai toujours Myung près de moi. Après ça, je pourrais mourir heureux. Myung-mirage… tu peux m’aimer juste un peu ? Faire de moi cette… fiancée ? »

J’incline la tête et presse mon bassin contre le sien. Je deviens fou. Je suis fatigué mais je ne dormirais pas. Pas tant que mon mirage sera présent. Je glisse plus contre lui, mon torse se frotte au sien, je respire chaudement contre son cou et je prends peur de ce sentiment qui fait chauffer mon corps et qui me rends encore plus faible que je ne pourrais l’être. J’échappe une plainte contre son cou et mes doigts se crispent sur son torse. Doigts que je fais glisser jusqu’à son caleçon. J’agrippe le dernier vêtement et m’arrête net. Je me laisse tomber sur le côté et quitte ce corps. Je ne peux pas… Je ne peux pas faire ça à Myung même si c’est sa copie conforme. Je veux le vrai Myung contre moi, près de moi. Je niche mon visage dans mon oreiller.

« Je veux Myung. Je veux que ça soit Myung. S’il vous plait. Faites-le revenir. Je ne suis pas normal. Je deviens dingue. »

Je ne croyais pas en dieu, ni en aucun autre esprit. Pourtant, je prierai volontiers pour qu’il revienne. Qu’il pousse la porte de cette chambre et me dise « Nam, je suis là et je serais toujours là. » Sans lui avouer que je brûle d’amour pour lui. Sans lui avouer que mon âme, mon cœur, mon corps lui est dévoué. Sans lui avouer –même si c’est déjà fait par pur connerie de ma part- que je l’aime tout simplement. Je pleure à nouveau. Je n’ai fait que ça. Je ne veux pas de son mirage. Je le veux lui. Lui et seulement lui. Mais je suis seul. Seul avec un mirage qui, je suis sûr, à déjà disparut.
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Hwang Myung Dae
Hwang Myung Dae
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(FINI) (-18 !) Avoir si mal et ne rien pouvoir faire. [Myung Dae ❤] Vide
Mar 5 Juin - 12:13

Je n’ose même pas compter le nombre de perles salées qui ont déjà coulées, ni même les complaintes et les hurlements. Ça me brûle et me donne le tournis, si j’avais su que mon père avait une grande gueule pareille. Si ma mère savait combien je peux lui en vouloir en ce moment même. Elle irait sûrement faire une dépression et comprendrait un peu mieux le pourquoi je n’ai pas eu de copine depuis. Simplement, tout comme elle a mon père, je n’en ai pas ressenti le besoin. Je n’ai jamais été un playboy, je n’ai jamais été très chiant avec les filles et je n’ai jamais dit « oui » facilement et pourtant, j’ai eu des petites amies. Cependant, depuis mon incident, je n’ai pas vécu cette envie, je n’ai pas eu le besoin de devoir en avoir une. J’avais mon meilleur ami Yong Nam. J’ai mon meilleur ami Yong Nam.

Qui a cessé de pleurer, qui me regarde comme s’il était déconnecté du monde. Qui me regarde effrayé. Et je ne peux pas m’empêcher de déposer des sanglots sur sa peau. J’essaye de me justifier cependant j’ai encore plus l’impression de m’enfoncer, de me sentir en tort. Et lui, qui m’agrippe comme sa dernière bouée de sauvetage, s’il comprenait que moi aussi. Oui, moi aussi je perds tout s’il n’est plus là. A mesure que mes mots sortent, je le sens se calmer et ça me rassure… Et ça m’inquiète. Lui qui a toujours la parlotte, qui ne me laisse jamais le temps de finir une phrase, qui me saute dessus et se permet de me bouder pendant des heures… Je ne crois pas que dans cette situation-là, un morceau de chocolat soit nécessaire. Sérieux, grave. C’est ainsi que je le vois, à cet instant. Faîtes que la réalité ne le blesse pas. Faîtes que je ne le blesse pas plus que ça.

Tandis que je tente de le laisser se remettre de ses émotions, reprendre conscience et reconstruire cette bulle protectrice avec nous deux dedans… Il la brise et se met au-dessus de moi. Mes yeux s’ouvrent grands à ses mots, comme si les pièces du puzzle s’assemblaient enfin. Bruit sourd, je n’entends plus que mon cœur battre fort et rapidement. Je reste pétrifié et ne sait plus quoi dire. M’aimer ? Il m’aime ? Je porte une main à mon front et retiens mes larmes. Je n’arrive pas à savoir si je suis heureux ou si je suis triste. Triste qu’il pense que je l’ai abandonné, triste qu’il se mette à délirer complètement par ma faute. Je l’ai rendu complètement fou. Je sors de mes pensées néanmoins, lorsque son bassin se pose sur le mien, ses mains attrapent mon visage. Je sais ce qu’il va arriver s’il ne s’arrête pas. Je vais le regretter toute ma vie. J’ai mon bas ventre qui chauffe doucement, le frottement de nos sous-vêtements me rendant dingue, j’halète et attrape ses cuisses avec force. Trop, s’en est trop.

Sourire. Lèvres. Bouches. Langues. Danse. Doucement, je me prends à ce jeu vicieux et deviens fou. Malsain, une vrai géhenne. Je continue notre baiser, n’hésitant pas à accompagner mes suçons de bises papillons sur ses douces pulpeuses et de regards... Charnels. Je me sens léthargique et le laisse se décrocher de mes commissures difficilement. Non, Yong Nam, pas plus loin. Je gémis lorsqu’il resserre son étau et je pleure. Silencieusement, une vraie torture. Ca fait si mal de me sentir ainsi. J’ai cette frustration, ce désir et je me dégoute. De ne pas l’arrêter, l’empêcher… De nous mutiler ainsi. Ma cage thoracique se gonfle et se dégonfle sous ses doigts, je frisonne à sa curiosité et serre les draps entre mes mains, osant à peine chuchoter :

« Arrête… Arrête.»

Je fais « non » de la tête à sa demande : comme si je voulais de cette fiancée moi ! Je me raidis lorsqu’il se fraie un chemin jusqu’à moi, nos plastron se caressant allègrement et ses soupirs et sa main ! J’attrape cette dernière et proteste :

« Mais arrête toi bon sang ! »

Je tente de me rattacher à la vérité, clignant des yeux plusieurs fois et lorsque par lui-même il se pousse sur le côté, c’est comme un poids qui se retire mais je reste enfoncé dans ses draps,perdu.

Je reprends une respiration plus calme et reste là, observant le plafond comme si la solution allait me tomber dans les bras. C’est plus compliqué que ce que je n’aurais pensé. Je m’assois et caresse ma nuque, observant qu’ici-bas, on a bien réagit aux avances de mon « ami »… Qui lui ne me voit pas comme un ami. Je soupire et déglutis, ne sachant pas quoi faire. Je suis énervé et mélancolique. Faire comme si j’étais une illusion, m’ignorer ainsi, se déclarer à une image. Autant prendre une photo de moi ! Je tape sur le matelas et attrape ses deux bras, les plaquant au-dessus de sa tête et lui grimpe dessus à mon tour, une nouvelle fois.

« Tu te prends pour qui de décider ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas hein ?! Tu te prends pour qui pour oser prétendre qu’un jour je t’abandonnerai ! »

Je le gifle sans remord et le regarde, en colère et offensé. Je sèche rapidement le chagrin qui s’était engouffré dans mes paupières et le regarde, sans rien dire, expirant lentement.

« Capricieux. Sale gosse. Egoïste. Immature. Irresponsable. Egocentrique. Ingrat. Narcissique ! »

Et pourtant, je me remets à pleurer et comme il a osé le faire, je brise cette amitié, l’embrassant, passionnément, langoureusement, il est tout. Tout pour moi. Je force son menton à s’ouvrir et y insinue ma langue contre la sienne, des succions répétitives et un goût… Douloureux et salé. Toutefois, je me sens libéré. Je plaque nos lippes, jusqu’à avoir du mal à respirer et soulève à peine mon visage, pour mieux le contempler et lui sourire.

« Je suis vraiment là. Je suis vraiment là pour toi. Je t’assure. Je suis vraiment là. »

Je dépose quelques bécots sur ses joues rondes, son front humide, son nez qu’il déteste tant, l’arrête de son menton si bien dessinée, son cou fin et continue sur ses clavicules et m’y stoppe pour les mordre doucement. Je pose ma tête sur son épaule et de ma main gauche, je pars de sa gorge jusqu’à son nombril, étalant mes doigts pour y couvrir le plus de surface.

« Tu crois que j’embrasse quelqu'un que je n’aime pas ? »

Je remonte prendre possession de sa bouche plus fougueusement, érotiquement tandis que ma curieuse continue d’explorer son corps, sautant sur sa cuisse gauche, la caressant et l’empoignant pour mieux dévaler cette courbe onctueuse et tomber sur son caleçon, glissant légèrement en dessous du tissu par le bas. Je pose mon front sur le sien et tente de garder un sourire.

« Et je veux pas de toi comme ma fiancée. Je veux mon Yong Nam. »

Je descends bisouter ses épaules et continue de jouer avec l’élastique de son caleçon, mes ongles frôlant la peau sensible de son bassin. J’ai les joues rouges et je peux le dire, je meurs d’envie comme jamais. Je peux même avouer que j’aimerai effacer toutes les autres fois et qu’il n’y est que maintenant. Là. Tout de suite. Je ne sais pas si je peux dire « Amour », je ne peux pas dire si je suis amoureux. Mais c’est une obsession, une vraie maladie. Je veux Yong Nam. Le posséder, qu’il ne soit qu’à moi et à personne d’autre. J’attrape un de ses bouts roses entre mes lèvres et le suçote doucement, retirant doucement son sous-vêtement, le bruit d’aspiration, ma langue titillant cette belle proéminence.

Je me demande encore, pourquoi je n’ai pas fait ça plutôt. Pourquoi, je n’ai pas osé. Et délicatement, mes dents se rapprochent autour de ce téton pour le mordiller. Qui est le plus fou ?
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(FINI) (-18 !) Avoir si mal et ne rien pouvoir faire. [Myung Dae ❤] Vide
Mar 5 Juin - 15:47

Je ne sais plus ce qui est bien ou mal. Je ne suis pas même sur que c’est vraiment moi qui agis mais plus mon inconscient. Je sens juste son corps contre moi, je sens ses mains m’agripper les cuisses et mon corps glisser contre le sien. J’ai chaud, mais j’ai la tête qui tourne. J’ai l’impression que le malaise approche et que je vais tomber. Je gémis, sans savoir si c’est de bien être, de peur, de peine ou d’autre chose. Je ne peux rien faire. Le mirage à côté de moi à disparut. Je ne l’entends plus. Et pourtant, quand je me retourne, c’est avec violence que je me fais manipuler. Un instant, j’ai peur. Peur que ça soit le voleur de tout à l’heure – même s’il n’y en a jamais eu – peur qu’on me fasse du mal ou que l’on me tue. Je gigote, je tente de me défaire de cette emprise, je gémis de façon plaintive. Myung, viens me sauver. Je n’entends que quelques brides de ses paroles. J’ai envie de crier, je suis vraiment effrayé là. Je ne peux plus bouger mes bras, ils sont prisonniers. Et soudainement, une gifle. Une gifle qui me coupe la respiration. Une gifle qui me saisit et me permet de me « réveiller ». J’encaisse chacun de ses mots. J’encaisse comment si chacun me portait un coup à l’estomac. Je le fixe, surpris, je ne pleure plus, au moins, il a réussi à me calmer au moins ça. Je respire à nouveau et je sens l’oxygène nourrir à nouveau mon cerveau. Je ferme les yeux.

Ce n’est donc pas un rêve ni un mirage ? C’était réellement lui ? Ou bien il est revenu seulement maintenant ? Non… il n’a pas bougé je le sais. J’ai été vraiment con. Mes joues deviennent rouges. Plus encore que ce que la fièvre a pu faire. L’une de mes joues est toutes fois légèrement violacée à cause de la gifle. Il m’embrasse et je me laisse faire, participant à ce doux baiser qui me donne encore plus envie de survivre. Je ne veux pas que ça s’arrête. Nos lèvres s’entrechoquent, nos doigts touchent tous ce qu’ils peuvent toucher. Les cheveux, le dos, les reins, les épaules, le torse. Tout pour se forcer à se rapprocher encore un peu plus. Je le regarde, nos lèvres se sont quittés, j’aurais aimé que rien ne soit dit. Que je puisse l’observer des heures et des heures.

« Réel… ? Tu… tu es vraiment là… »

Mes doigts viennent se refermer sur l’oreiller, j’ai laissé mes bras au-dessus de ma tête, sans m’en rendre compte. Je frémis, je frissonne, ses baisers me rendent bizarre. Dingue. J’incline la tête vers l’arrière, je suffoque, je me tends légèrement et je soulève mon torse vers lui. Je ne sais pas ce qui me pousse à lui en redemander mais j’ai abandonné mes bonnes manières : celui de ne jamais lui avouer mes sentiments. C’est trop tard, il a tout entendu de toute façon. Je ne sais plus même mon nom.

« Myung… je sais plus-«

Il me coupe dans mes paroles avec un baiser des plus fougueux. Je perds pieds. Je ne me sens plus aussi triste. Non, il a réussis à stopper tout ça pour me rendre vivant. Je me sens comme… faible. Faible et fort à la fois. Mon corps se soulève légèrement, nos torses se cognent et je relève légèrement la cuisse qu’il attrape. J’agis instinctivement, sans vraiment savoir et je me rends compte que ma respiration est saccadée, bruyante, erratique. Mes doigts se plaquent sur son dos et mes ongles griffent légèrement sa peau. Je le blesse peut-être mais je n’en ai pas conscience. Je n’arrive plus à parler, je ne sais même plus quoi dire face à tous ces sentiments qui m’assaillent.

Et un gémissement me prend. Un gémissement suivit d’un autre. Mes yeux se ferment et je donne mon torse à ses lèvres. Je suis très sensible et je sursaute, me tortille, lui donne mon torse autant que j’essaie de fuir ses lèvres. Je m’accroche à ses épaules, je referme mes cuisses contre lui. Je ne sais pas ce que j’ai exactement, mais je n’ai vraiment pas envie que ça s’arrête. Je soulève mes hanches instinctivement et je me rends compte que trop tard que je suis nu. Complètement nu. Tout du moins que mon corps a dévoilé ses secrets. Mon sous-vêtement se retrouve sur mes cuisses et je peux sentir son corps chaud contre moi. Un soubresaut et je me tort à nouveau. Vais-je survivre à tout ce qui se passe là, maintenant ?

Ses dents me font couiner. Mes doigts se referment sur ses reins et je descends un peu plus, tirant, avec moi, son dernier vêtement. J’ose le déshabiller, maladroitement mais j’ose. Mes doigts glissent sur le galbe de ses fesses et reviennent sur ses reins. Et là, je fais ce que, peut-être, je n’aurais jamais dû faire : j’appuie sur ses reins pour que son bassin se retrouve en contact avec le mien. Notre nudité se plaque l’une contre l’autre. Je rougis, je suffoque. C’est un geste que jamais je n’aurai pu entreprendre avec qui que ce soit. Mais là, j’ai agis sans réfléchir. Je me stoppe, comme figé. Mes yeux s’ouvrent et je baisse mon regard sur lui. A-t-il sentit la même chose que moi ? Je me mords la lèvre, et je deviens très gêné. Pourtant, ce contact est délicieux. Jamais je n’ai eu ça. Jamais parce que je n’ai jamais eu un corps nu, contre le mien. Mais c’est Myung, alors ce n’est pas dangereux.

Mon souffle se perds contre sa tempe en ayant redressé la tête pour venir coller mes lèvres contre sa peau. Ma respiration est chaude. Brûlante. Mes doigts, bloqués sur ses reins, finissent finalement par s’ôter pour le laisser libre de ses mouvements. Je glisse mes doigts sur ses hanches, remontent le long de ses côtes. J’ai ce sursaut de plaisir à nouveau et j’ose glisser une de ma main entre nos deux corps. Et je m’arrête quand mes doigts frôlent ce que je n’aurais pas pu penser toucher si vite. Oui c’est intimidant. Je n’ai jamais touché le corps de qui que ce soit. Et là, mes doigts frôlaient l’objet intime du corps de Myung. Je m’arrêtais, comme si je m’étais brûlé. Pour qui me prendra-t-il ? Et pour moi… c’est tellement nouveau. Je me mords la lèvre inférieure et cesse de respirer un instant. J’approche à nouveau mes doigts et frôle à nouveau cette proéminence qui est légèrement éveillé. C’est bien ou mal ? Mon cerveau s’est mis en mode pause. Et je me lance. J’enroule mes doigts autour et je ne bouge pas, comme tétanisé. Qu’est-ce que je suis en train de faire ? Qu’est-ce qui me prends ? Pourquoi j’ai tellement envie de le toucher comme ça ?

« Je… je suis… désolé… »

Et je n’ose pas le relâcher. Je sens son membre pulser légèrement contre ma paume et je me demande si une telle réaction est normale. La chaleur de ma main réchauffe cette partie de son corps. Et ça pulse encore. Je dois faire quoi ? J’ai peur. Je fais une bêtise, hein ? Et ça pulse à nouveau. Je sursaute. Je bouge légèrement mes doigts. Je serre un peu, et desserre de peur de lui faire mal. Je tremble. Je me sens de nouveau fiévreux. Peut-être pas la même fièvre en fait. Mais ça, je ne le sais pas.
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Hwang Myung Dae
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Mar 5 Juin - 17:41

Le mal fût nécessaire. Il est enfin sorti de son hallucination. Ca m’énervait tellement, ça m’attristait vraiment. Que j’en suis soulagé. Que je ne peux plus m’en empêcher. J’ai envie de lui, de l’embrasser, de le caresser, le toucher, effacer toute distance entre nous, le rendre mien. Et ce vermeille, ses pommettes devenant roses, ça ne peut que me donne envie de sourire encore et encore. Yong Nam a enfin compris que c’est moi et que maintenant, on peut le dire, nous savons tout l’un de l’autre.

Et petit à petit, je découvre son corps, ses réactions, ses envies, ses demandes et ses gémissements, une voix suave et la peau salée de sueur et bien entendu brûlante, tout comme la mienne qui frémis et frisonne sous ses ongles et ses doigts si sauvages et excitants. Je me sens comme appelé par lui, pour plus, encore plus et moi aussi. J’en veux plus. Fantasmes, images, chimères, dans ma tête tout se bouscule et se vide d’un coup quand on s’embrasse. Toujours plus bruyamment, nos respirations et les draps se battant pour avoir le monopole de la ligne de son. J’arrache un gémissement sous ses griffures et l’observe, c’est un ange… Dans ses mirettes j’y remarque de la peur, du désir et de l’amour. Parce que oui Yong Nam m’aime. Je l’ai bien compris et j’en suis même extrêmement fier. Je pourrais le crier sur tous les toits, l’écrire sur twitter et pour sûr, Mona Lisa va en entendre parler.

Toutefois, pas le temps de penser à ce genre de connerie, mes suçons ont leurs effets et j’emprisonne entre mes bras les hanches de mon amant, pour continuer, l’entendre et le voir se tordre, profiter de ses chants de plaisir. S’il savait combien rien que ça me satisfait. Il m’aide naturellement à se dénuder et je crois qu’il n’a même pas capté son propre mouvement. Ma langue joue de sa belle protubérance rose et pointée et alors que je retourne l’embrasser, je me stoppe en plongeant dans le blanc de ses yeux et lui souris, sentant mon boxer glisser à son tour sur mes jambes. Je retourne capturer ses commissures et pince entre mes dents son inférieure, fermant les yeux en ressentant sa main sur mes fesses et étouffe son gémissement par un baiser toujours plus sauvage, donnant naturellement un coup de bassin quand nos deux entrejambes se rencontrent. Je m’arrête pour le laisser reprendre sa respiration et entame doucement des mouvements, le fixant chaleureusement, toujours et encore cette risette, sa gêne m’excitant encore plus. Il veut vraiment me provoquer celui-là.

Je pars assaillir son cou d’accolades et de bécots, tandis que je sens toute ma partie sensible se raidir et reste immobile, ses mains m’ayant fortement bloquée… Sûrement sous l'appréhension. Je tente de le calmer sous quelques caresses, ses hanches et ses bras devenant mes proies.

« Si tu as trop peur… Ca ne me dérange pas d’arrêter… » chuchotais-je.

Je déglutis et entremêle mes doigts à ses cheveux lorsque sa main glisse le long de nos corps, sûrement curieux… De… Vous savez bien quoi. Je ne dis rien et rougis à mon tour quand il touche ma sensibilité, détournant juste les yeux. C’est la première fois qu’un homme me touche ainsi… Ou en tout cas, que ça me fasse autant d’effet parce que sinon je m'en serais souvenu… Je ne fais rien, le laissant tenter lui-même son expérience mais réfléchis déjà à une position plus confortable, rester au-dessus et le cajoler en même temps, ce n’est pas vraiment pratique. Sauf que je me stoppe, Chaton a l’air décidé à découvrir mon sexe. Hmm… Je me racle la gorge et j’ai tout à coup, très chaud.

« Non, non… t’excuse pas… »

Mais s’il ne bouge pas je vais devenir animal ! Je me mords la lippe et retourne l’embrasser, espérant le détendre pour ne pas qu’il soit trop crispé face à mon appareil qui n’est pas si intimidant que ça pourtant… Néanmoins, ses gestes maladroits et hésitants me font comme des coups de jus tellement j'aime ça ! Je retiens un gémissement, collant mon front sur le sien, mes reins bougeant naturellement en avant et en arrière, me torturant l’esprit. Je ravale ma salive et me pousse sur le côté, respirant rapidement.

« Tu… Tu… Enfin. Je… »

Ne savant même plus comment aligner des mots, je me débarrasse complètement de nos sous-vêtements et me place à côté de lui, la tête vide et l’appétit bien là… Je glisse ma tête sur son épaule et étreins avec délicatesse sa verge, mes gestes assurés et calmes, même si mon souffle lui ne l’est pas. Je me soulève un peu pour l’embrasser et accélère le mouvement des vas et vient, engouffrant ma langue contre la sienne. J’appose le bout de mon indexe sur son extrémité, fais quelques mouvements de droite à gauche pour le titiller et lui dépose un baiser en dessous du menton, ralentissant mes actions pour ne pas trop en faire dès le début.

« Vais… T’aider… »

Je l’assois puis suis le mouvement, me postant à ses côtés et dirigeant sa main sur mon intimité, gémissant au contact de ses doigts. Je dépose des bises sur ses joues et lentement, l’aide à me donner du plaisir, me rendant encore plus en extase que toute à l’heure. Je retire mon assistance et m’accroche à son cou, soupirant fortement et reprenant son entrecuisse en main, partageant avec lui ce plaisir commun.

« Yong Nam… Je tiens tellement à toi… »

Je glisse une de mes jambes sous les siennes et rattrape ses lèvres avec les miennes, n’arrivant pas à m’en décoller. Mon autre main l’attire vers moi et doucement, alors qu’elle était sur ses omoplates, je longe son échine puis sa chute de reins et m’installe sur ses fesses, les chatouillant tranquillement.

« J’ai envie de toi. »

Je sais qu’il préfèrerait peut-être que je lui dise je t’aime… Mais pour le moment, même si je meurs d’envie de lui redonner sourire, j’ai… J’ai… Ces phantasmes… Dérangeants. J’ai. J’ai soif de son corps. Tout entier. Partant loin dans mes envies, mes doigts enroulés autour de son membre chaud s'accélèrent et change de rythme de temps à autres. Je veux l'entendre en réclamer encore. Sans peur. Je veux l'entendre me quémander de le toucher, de le posséder...
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Mar 5 Juin - 18:45

Je ne sais pas comment tout ça fonctionne. Tout ce que je sais, c’est que je tente de ne pas réfléchir et de laisser faire les choses tout naturellement. Je ne mesure pas mes gestes et ne compte plus mes gémissements. Je râle quand il s’arrête, je le supplie quand il continue, je deviens fou tout ça à cause de ses baisers. Je suis dans un piteux état. Mon mâle de crâne empire mais c’est parce que je me concentre pour ne pas hurler de bien-être. C’est bien lui. C’est le vrai Myung Dae qui me touche, qui m’embrasse, qui me caresse, qui m’offre des mots doux. A son coup de reins, c’est instinctif, mes cuisses s’écartent. J’ai une drôle d’envie. Une envie de l’avoir plus près de moi encore. De l’avoir… en moi. Mais je ne sais pas si c’est faisable. Il paraît que ça fait mal. Je n’ai pas d’expérience, c’est ça aussi qui me fait peur. J’appréhende. Je me dis que, peut-être, je n’aimerai pas du tout ? Ce qui me semble impossible vu que c’est Myung, j’aimerai forcément. Mais… et si lui n’aime pas ? C’est vrai, je l’ai toujours vu avec des femmes. Pourquoi il toucherait un garçon ? Je me mords la lèvre, me torture intérieurement et resserre les cuisses, mes genoux cognant contre ses hanches. Je panique intérieurement.

J’ai envie de continuer. Mais j’ai aussi envie d’arrêter. Et si je gâchais tout ? Et si je faisais quelque chose qu’il ne faut pas ou, qu’au contraire, je ne fasse pas les bonnes choses ? Je sais qu’il y a plusieurs choses à faire pour faire plaisir à un homme. Je n’ai, certes, pas d’expérience, mais comme tous les garçons, on se renseigne sur le net en rentrant dans l’adolescence. Et j’avais souvent lu quelques récits ou vu quelques vidéos bien que je n’y passais pas tout mon temps. On s’amuse entre copain avec le net « regarde comme elle crie » et je me revoyais rougir devant les images pornographiques. « Regardes les deux gays » et je rougissais d’autant plus en apercevant les détails des ébats. J’arrêtais toujours la vidéo après 5 minutes. Trop peur de me faire passer pour un voyeur et simplement parce que regarder ça me rendait mal à l’aise. Aujourd’hui, j’étais plus spectateur comme à mes 13 ans, et je me sentais aussi idiot parce que contrairement à ceux de la vidéo, moi, je ne savais rien faire du tout. J’étais… inutile.

Il a remarqué que j’avais peur et il parle d’arrêter. Il est temps pour moi de mettre ma timidité et ma gêne de côté. Je ne veux pas qu’il s’en aille. Je ne veux pas qu’il se lasse à force et qu’il s’arrête parce que je ne suis pas capable. Je hoche la tête négativement et l’agrippe. Je ne veux pas qu’il parte. Promis, je vais faire de mon mieux. Voilà comment mes doigts ont trouvés le chemin de sa sensibilité. Je la touche. Je la caresse. Je la frôle. Je l’attrape et ne la lâche plus. Il bouge les reins et je sens sa virilité glisser contre ma paume. Je prends alors le même chemin et je fais quelques vas et viens lent. Trop lent sûrement. Il s’écarte, ma main relâche sa virilité. J’ai été nul et il se lasse. Je dois prendre sur moi et le faire, sinon, il arrêtera tout. Je le fixe, les joues rouges. J’ai envie de pleurer tellement ça me frustre. Je dois agir. Et je vais agir. Je me redresse, comme lui. J’approche ma main, prêt à reprendre son membre entre mes doigts mais il me devance et je me crispe. Mon corps entier se raidit et mes muscles m’en font mal. Il me touche. Comme jamais l’on ne m’a touché. Pas même moi ou peut-être deux ou trois fois dans ma vie.

Je n’ai pas le temps de retenir mon gémissement et je dois plaquer ma main devant mes lèvres pour étouffer les autres. Mes yeux se ferment, je bascule vers l’arrière mais me retient de ma main contre le matelas pour ne pas tomber. C’est bon. Bien trop bon. Il va me faire mourir de plaisir. Ses lèvres glissent sur ma mâchoire et j’ôte ma main de ma bouche pour que la sienne y prenne place. Je chavire. Ma tête tourne. Mon sang se glace et se chauffe en alternance. Mes jambes fourmillent. J’étouffe une plainte contre ses lèvres, je lui mords la langue sans le vouloir, et il ralentit. Je tremble. Pourquoi il s’arrête ? Je le fixe avec incompréhension, sans savoir que mon regard l’implore. Continue, c’était si bon. Mes lèvres gonflées de plaisir, je soupire, baissant mon regard sur ses doigts s’étant emparés des miens. Assit, je le fixe me diriger jusqu’à son entre-jambe et mes doigts retrouvent sa virilité. Je l’entoure et le suis. Il me montre, j’obéis. Il me fait voir comment il veut que je le caresse et j’obtempère, le caressant comme il vient de me le montrer.

Je tiens à lui. Plus que tout. Je me mords la lèvre inférieure et participe à son baiser. Je ne sais plus où donner de la tête. Je replie légèrement mes cuisses et accélère sans m’en rendre compte, mes gestes. Il me rend fou. J’ai peur, j’ai mal, je suis bien et j’ai envie de lui. Je l’écoute. Il a envie de moi. Il accélère et moi aussi. Je me crispe et attrape son poignet. Il faut qu’il arrête ou… ou je ne tiendrais pas plus longtemps… Je le regarde. Il a envie de moi comment ? C’est un langage si nouveau pour moi. J’ai du mal à traduire. Je le regarde. Je rougis. Je frémis et je baisse le regard. Il a… envie de moi. Je repousse sa main qui me touche. Je me hisse, glisse mon visage contre le sien et embrasse ses joues. Ses lèvres. Descends contre son cou. Je suis presque à quatre pattes contre lui. Il est assis et moi, je m’allonge. Je n’arriverai peut-être pas à bien faire mais je veux lui montrer que j’en ai envie. Que je peux lui faire plaisir. Que je ne suis pas qu’un spectateur. J’embrasse son ventre, sa hanche et pose ma joue contre sa cuisse, glissant mes doigts sur sa verge tendue.

« Je… Je n’ai jamais… Alors sois doux et indulgent avec moi… mais je veux donner le meilleur de moi. Parce que moi aussi j’ai envie de toi… »

Je caresse sa verge, longuement, puis ma joue quitte sa cuisse et mes lèvres viennent se poser sur l’extrémité. Je sais que ça peut faire beaucoup de bien. J’espère juste bien me débrouiller pour se faire. Mes lèvres s’entrouvrent, ma respiration cogne contre sa peau intime. J’ai un peu peur, et je tremble à nouveau. Mais je le désire. Mes yeux se ferment et je laisse ce morceau de chaire violer mes lèvres. Je m’arrête jusqu’à sa moitié, je ne peux pas l’accueillir plus. Je me retire. Puis revient à nouveau. En fait, je copie juste le mouvement de ma main contre son membre, sauf que là, c’est mes lèvres qui le caressent. Je me retire complètement dans un bruit de succion qui me fait rougir. Je ne sais pas si je me débrouille bien. Je ne sais pas s’il aime ou s’il trouve ça désagréable. J’ose un regard vers lui pour essayer de savoir alors que ma langue, timidement, vient se plaquer contre son extrémité. Est-ce qu’il aime seulement ? Je frissonne et glisse mes doigts contre ses cuisses.

« Myung… je pensais pas à ce que j’ai dit tout à l’heure… je ne te déteste pas. »

Petit aparté. Je souris, libéré de ce poids et le reprends entre mes lèvres. Plus que tout à l’heure, si bien que ma gorge vient se resserrer autour de son membre. Je suffoque. Je me retire et le reprends. Je le sens à nouveau pulser. Est-ce que ça veut dire qu’il aime ? Je serais prêt à tout pour lui. Absolument à tout. Comme on dit ; l’amour n’a pas de limite.
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Hwang Myung Dae
Hwang Myung Dae
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(FINI) (-18 !) Avoir si mal et ne rien pouvoir faire. [Myung Dae ❤] Vide
Mer 6 Juin - 14:05

L’inexpérience de Yong Nam ne me fait ni peur, ni froid dans le dos. Dans un sens, je suis même rassuré de savoir qu’il n’y est eu que moi. Je suis plutôt égoïste, c’est bien connu. Cependant, rien que de savoir que sa peau n’a été touché ainsi que par moi, que son corps n’a été vu que par peu de monde, ses gémissements entendus par personne peut-être pas même par lui… C’est comme si j’étais devenu le servant et lui le seigneur, cette chambre étant notre royaume. Il veut que je lui apprenne, que je lui montre, expose, démontre. Et je le sens, qu’il le désir réellement. Ses gestes hésitants et impulsifs me font sourire et me donnent mine de rien, beaucoup de plaisir. Même si ce n’est pas un expert, c’est Yong Nam et personne d’autre, et rien que ça, me fait frémir.

Néanmoins, je vois bien que ça le travaille énormément, son teint n’étant pas rassurant vu la rougeur qu’il arbore. Je ne souhaite pas qu’il se force pour moi, j’aimerai le rassurer et lui dire que rien que de savoir qu’il m’aime ça me… Ca me suffit. Cependant je le connais et c’est une tête de mule quand il s’y met et ce n’est pas le moment de se battre pour une bêtise je pense. Mon 1er assaut à l’air de faire l’unisson, mes yeux se régalant de le voir se tordre et faiblir, son corps réagissant tellement bien, je dois avouer que c’est délectable comme spectacle. C’est encore mieux que l’épisode du bonbon ou du chocolat… J’aurais voulu lui enlever sa main pour qu’il se permette de se libérer un peu plus mais savoir qu’il est trop embarrassé pour me faire écouter sa voix, ça me rend encore plus alléché et je ne peux m’empêcher de l’aider à se taire en l’embrassant passionnément, ses plaintes résonnant jusqu’à mes oreilles.

Petit à petit, je remarque qu’il prend plus ample confiance en lui et alors que sa main exerce de nouveau une pression sur mon intimité, je me sens à mon tour fiévreux. Fiévreux qu’il accélère, qu’il ralentisse, qu’il serre un peu plus, se stoppe, dépose des baisers sur mes épaules, je fantasme et fantasme encore et encore. Tandis que ma respiration recommence à me faire défaut, que l’air devient froid comparé à moi, sa main arrête la mienne et automatiquement, j’analyse son visage, rouge et haletant. Je commence à me confier, lui demandant toujours et encore plus et il vient vers moi, déposant quelques baisers qui me font frissonner. Je laisse mes mains glisser le long de sa colonne vertébrale, mes lèvres luxurieuses retrouvant leurs homologues, j’étreins sa chute de reins mais comprends vite que les plans de mon amoureux ne sont pas les mêmes. Apposant mes bras en arrière, j’écarquille les yeux tandis que sa bouche descend le long de mon corps et je l’admets que… Me mordant la lippe, il va pas faire ce que je pense ? C’est si hypnotique.

Ses pupilles plongées dans les miennes, son ton peu confiant, sa position, je pouvais contempler sa colonne vertébrale finissant sur ses petites fesses rebondies… Et vu de là-haut, sa bouche. Je penche directement ma tête en arrière lorsqu’il se décroche de ma cuisse pour y… Je cligne des yeux, la gueule entre-ouverte et je chuchote, comme si toute force venait de me quitter :

« Yong Nam…Tu… »

J’attrape ses cheveux brutalement lorsqu’il arrive à la moitié de ma sensibilité, coupant même respiration. Doucement, je laisse quelques couinements se faire entendre et j’écarte un peu plus les cuisses pour lui laisser plus de place. Emmêlant mes doigts dans sa masse capillaire, je n’arrive pas à le quitter des yeux, son mouvement me faisant entrer presque en transe. J’hoquette de temps à autres, l’humidité de ses commissures me faisant tourner la tête, à force c’est moi qui vais croire que c’est un mirage, je décroche une de mes mains pour me tenir en arrière et lui caresse la tête de l’autre lorsqu’il relève le menton pour me fixer. Je reprends mon souffle et reste muet, déglutissant et perdu. J’hoche la tête de haut en bas quand sa langue vient titiller mon bout, mes lèvres se pinçant et mes joues devenant roses. Je tremblote lorsque ses paumes glissent le long de mes cuisses et je me concentre un peu plus pour l'écouter, ses pulpeuses rouges par l’effort me captivant un peu trop.

J’hoche de nouveau la tête pour lui montrer que j’ai compris, pour lui montrer que ce n’est pas grave et alors que je m’avance pour le remonter vers moi et l’embrasser, il reprend mon sexe en bouche, un gémissement sonore et aiguë s’échappe de ma cavité, me laissant complètement tomber en arrière, ma tête heurtant le matelas violemment et mes ongles se plantant sur ses épaules, je bouge doucement le bassin, sa gorge se resserrant tant.

« Ah… Arrête … Yong Nam… Arrête ! »

Je gémis et attrape ses mains, les empoignant fortement, ne sachant plus vraiment si je veux qu’il se stoppe ou qu’il continue, mes geignements si répétitifs qu’ils deviennent quasi uniformes. Dans un dernier élan avant ma fin, je le pousse en arrière et attrape ma verge rapidement, comme pour la calmer… La voilà bien raide. J’halète, en sueur et regarde le plafond, rigolant nerveusement.

« T’es… T’es sûr que… T’es sûr que c’est ta… Première fois ? »

Quelle idée de le mettre dans sa gorge comme ça, j’ai cru que… Qu’il allait m’engloutir… Je me remets assis, un peu plus calmer mais toujours autant affamé voir plus en fait, et le regarde d’yeux coquins, me jetant sur lui amoureusement, ses lèvres encore humides et presque violacées s’offrant à moi. Je les attrape sauvagement et y engouffre ma langue sans bonjour ni au revoir, mon torse se collant au sien comme jamais, une de mes mains retournant à ses fesses, cajolant maintenant avec plus de sous-entendus. Je frotte nos deux nez l’un contre l’autre et m’arrête, pour mieux le regarder, le déguster du regard et lui souris.

« J’espère que t’es prêt parce que maintenant, je suis bien réveillé ! »

A mon tour, je le jette sur le lit, l’allongeant violemment et laissant mes dents frôler sa peau, je retourne lui suçoter la protubérance rose, puis descend vite sur son nombril, le léchant et lui donnant quelques à-coups.

Sans hésitation, je prends son sexe en bouche et de mes doigts sur son séant, j’appuie doucement sur sa fente. Mes lèvres se referment, ma lécheuse s’enroulant et se déroulant autour de son intimité chaude et salée. Mon indexe et mon majeur chatouillant doucement, ne voulant ni le blesser ni le précipiter. Je laisse sa verge déraper plus profondément, tandis que la pulpe de mes joueurs s’insinue à peine au sein de Yong Nam. Je retire mes lèvres en un coup de papille sur sa pointe rouge et lui lance une risette coquine et assurée, j’ai plus qu’envie, j’ai envie de lui, de le prendre, de le sentir se contracter tout autour de moi comme sa gorge a pu le faire.

« Dis le moi, si je te fais mal… »

Doucement, alors qu’un seul de mes taquins pénètre mon amant, je mordille doucement sa cuisse, ne quittant pas ses pupilles des miennes, souriant et faisant de légers mouvements de bras. Je retourne avaler sa virilité quitte à m’étouffer quelques secondes et accélère un peu plus le va et vient de main. Je dépose une bise sur le bout et remonte emprisonner son inférieure vermeille entre mes commissures. Je me couche sur lui, retirant et renfonçant plus brusquement mon doigt, ma transpiration se mêlant à la sienne, mon front se collant au sien, nos deux bouches se frôlant, les miennes vibrant de plaisir. Je passe mon bras sous sa nuque et reste là, à le fixer, sans rien dire, n’arrêtant pas mon action pour autant. Au final, je crois que demain je serais malade aussi…
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(FINI) (-18 !) Avoir si mal et ne rien pouvoir faire. [Myung Dae ❤] Vide
Mer 6 Juin - 16:45

Il a l’air d’aimer. De tout ce que je peux lui faire, il a l’air d’aimer. Il semble même en redemander. Alors que mes lèvres s’activaient, je le sentais venir à la rencontre de mes mouvements. Ainsi, il pénétrait à chaque fois un peu plus ma gorge et de temps à autre, j’hoquetais. Je ne m’arrêterais pas, l’entente de ses soupirs, ses gémissements, ses couinements étaient un pur bonheur. Je voulais en entendre davantage et me permettait de venir lui caresser les cuisses. Ses mains dans mes cheveux, je dois avouer, me font mal. Il va m’arracher combien de poignée à force de tirer comme ça ? Mais c’était une preuve de plus à son plaisir alors j’accélérais, faisant abstraction du reste. Il tombe, vers l’arrière. Je pose mes mains à plat sur son bas-ventre et me redresse un peu, juste assez pour pouvoir le happer plus encore. Entièrement. Mes lèvres viennent frapper sa garde et je suffoque à nouveau. Mes doigts glissent sur l’aine et je viens titiller le reste de sa partie intime. Je le caresse, je le masse et j’accélère mes mouvements de vas et vient jusqu’à ce que je l’entende me demander d’arrêter.

Je suis trop bien partit. Je continue. Son membre pulse de plus en plus entre mes lèvres et quelque chose se dépose contre ma langue. La pré-semence. Je déglutis et ne trouve pas ça désagréable. J’y suis presque. Je veux le goûter. Je gémis et la vibration de ma voix fait trembler son membre qui pulse à nouveau. Et vu ses gémissements, je suis presque sûr qu’il va… Mais il me repousse. Je le fixe, à genoux sur le lit. Mon regard ne quitte pas sa verge qui tressaute dans sa main. J’aurais aimé qu’il… enfin… que… ça vienne… Je rougis et détourne le regard. Je deviens pervers, hein ? Ou je le suis déjà. Peu importe. Ma première fois ? Oui que je suis sûr. Mon sourcil se relève, interrogateur et je souris en tapant sur mes cuisses. Par-là, je comprends qu’il me fait un compliment et ça me rends fier.

« Je n’ai jamais pensé à ça. En fait, je ne voyais pas l’utilité. Et puis finalement j’avais envie que ça soit une personne en particulier qui… »

Je rougis, fait la moue. J’avais envie que cette personne soit lui. Et ça se passait. Ça se passait à l’instant et je me sentais excité. Je découvrais les nouvelles réactions de mon corps. J’échappe un petit cri de surprise quand il me fait tomber vers l’arrière. Ainsi, nous ne sommes plus du tout à notre place. C'est-à-dire que nous étions dans le sens contraire, les pieds sur les oreillers, la tête au pied et les couvertures avaient quitté à moitié le lit pour être au sol. On aurait pu croire que nous avions été sauvages. Et ce n’était le cas que maintenant. Ses lèvres contre les miennes me rendent fou. J’ai envie de plus. Mon bassin se lève, cogne le sien, nos torses sont tellement plaqués que j’ai du mal à respirer. Je suffoque contre ses lèvres mais redemande un peu de ses lèvres que j’embrasse, suçote et mordille.

« Myu… Myung… »

Je me tortille à nouveau, je lui donne mon torse et lui ôte. Mes yeux sont clos, mes lèvres entrouvertes. Je l’appelle, je le supplie. Mon corps s’engourdit. Mes sens s’éveillent et j’ai l’impression d’entendre plus fort. Je me rends compte qu’il s’est baissé encore plus quand je sens sa langue contre mon nombril. J’ouvre les yeux, le regarde et enfonce mes ongles dans sa nuque. Je me sens à nouveau fiévreux, du moins, au bord de l’évanouissement. Il va me tuer. Il va… je gémis. Fortement. Je n’ai pas pu le retenir celui-ci. Je me crispe, je n’ose plus respirer ni bouger mais mon bassin s’enfonce dans le matelas. Il… il a… Il est en train de… Je me mords la lèvre presque au sang et mes yeux se ferment sans que je ne m’en rende compte. Il n’y a plus rien. Et soudain, autre chose attire mon attention. Ses doigts. Je rougis furieusement. J’ai presque honte qu’il me touche à cet endroit. Je ne savais pas ce qu’il faisait spécialement mais. Mais ça me rendait dingue. Mes cuisses s’écartent d’elle-même et je soulève même un peu mon bassin pour l’aider à faire ce que je pense qu’il veut faire. Et ça ne manque pas.

Ma gorge, à nouveau, laisse échapper un gémissement significatif, mon intimité étroite se resserre autour de cette intrusion et tente de le repousser en dehors. Mais plus il me pénètre et plus j’ai envie. Il accélère, ma tête me tourne à nouveau. Mes pieds glissent sur le drap alors que je tente de relever mes cuisses. Il accentue ses mouvements en moi et je m’accroche au drap pour ne pas défaillir. Et peu à peu, mon étroite intimité ne le repousse plus mais, au contraire, semble en redemander. Tout comme moi. Je me détends enfin. Il m’avale et j’échappe, entre ses lèvres, quelques gouttes de pré-jouissance. Je n’ai rien pu prévoir. Tout est tellement nouveau que je ne peux pas me retenir. Il me dévore et me possède. Ses lèvres retrouvent les miennes et j’enroule mes bras autour de son cou. Mon baiser est chaotique puisque je gémis autant que j’halète. Je n’en peux plus. Pitié.

Je stoppe le baiser et le fixe. J’attrape son poignet et le repousse. Je sens alors son doigt quitter mon corps et j’ai presque immédiatement un manque. Le souffle court, je le fixe, et lâche son poignet pour enrouler mes doigts autour de son membre. J’ai envie… de lui… pas de ses doigts mais de ça… ce que j’ai contre ma paume. Je déglutis et je me mords la lèvre à nouveau.

« Je… ne veux pas. Enfin... je voudrais… »

C’est trop gênant de lui dire avec des mots. Alors autant que je lui montre avec des gestes. Je plaque mes lèvres contre les siennes et relâche son membre. Posant mes mains sur ses reins, j’appuie et j’approche également mon bassin du sien. Je sens sa verge frapper contre mon étroite intimité et je frissonne. C’est une sensation jamais connue et j’aurais été ravi de la connaître encore et encore. Je le repousse, un peu trop brutalement. Je n’arrive pas à retenir mon excitation et mon envie. Je me glisse au-dessus de lui et vient presser mon fessier contre sa verge tendue. J’ondule. Mes caresses le stimulent et moi aussi. Mes lèvres se rapprochent des siennes et je l’embrasse, descendant sur son cou. Mes ondulations se font plus rapides. Je me sens moins faible que tout à l’heure. Je gémis contre son oreille et finalement, je m’arrête. J’ai vraiment envie de l’avoir en moi. Je ne me doute pas que je vais regretter de m’être précipité.

Parce que oui. Je me saisis de son membre et le tiens droit alors que je m’installe et m’abaisse. Son extrémité me pénètre. J’essaie de retenir les mouvements de mes reins mais… trop tard. Me voilà assit contre lui. Lui, totalement en moi. La douleur qui me vrille me saisit. Des larmes perlent au coin de mes yeux et je suffoque, plaquant une main contre mes lèvres. J’ai mal. Atrocement mal. Ça me brûle. J’ai l’impression d’être écartelé de l’intérieur ou, au moins, qu’il m’a arraché. Ce que je ne sais pas, c’est que lui doit sûrement beaucoup apprécier parce que sous la crispation, il se retrouve enfermer en moi. Pressé au maximum. Coincé dans un étau puissant. Et je le sens même pulser contre mes cavités. Je gémis. Douleur.

« J… j’ai mal… »

Si c’est ça l’acte, je n’en veux plus. Je ne veux plus le faire. Je me couche contre lui, le gardant en moi. Je ne veux pas bouger ni qu’il bouge, ça fait trop mal. Ma précipitation m’aura punie au moins. Je l’embrasse, me colle contre lui, soupire contre sa joue. Et plus les minutes passent plus je m’habitue à sa présence. J’ose bouger un peu, juste un peu et c’est un violent courant qui traverse mes veines. Mon dieu que c’était… bon… je ne le sais pas mais sans le vouloir, je l’ai fait toucher mon point sensible en moi. Je ne savais pas que j’en avais un. Un hoquet et je le fixe, surpris. C’était quoi ça ? Je bouge encore et la même sensation se produit. Cette fois, la douleur est totalement anesthésiée. En moins de cinq minutes, je viens de changer d’avis. Je ne veux pas qu’il se retire et je veux bouger. Je veux qu’il bouge. Je… je veux encore cette sensation. Mes mains posées contre son torse, je recommence. Va et vient. Haut et bas. A chaque fois, c’est une multitude de plaisir qui m’envahit. Je gémis à chaque coup de reins. Mon dieu.

« Myung… Myung j’en veux… encore. S’il te plait… »

Sans m’en rendre compte, je le supplie à voix haute. J’ai de plus en plus de mal à onduler. Parce que c’est tellement bon que ça m’affaiblit. Mais… bon dieu. Je veux mourir maintenant. Je veux qu’il me possède encore et encore. Je veux que ça soit encore plus… fort. Brutale. Peu importe. Je m’en fiche. Tant que je ressens encore cette vague puissante de plaisir. Mes larmes de douleur ont séchées sur mes joues. Là, je gémis simplement de joie, plus rien à voir. Je le fixe. Je fixe mon amant. Mes yeux sont voilés de désir. Je lui souris. Je me penche et happe ses lèvres. Là. Maintenant. Avec lui. Je suis certains d’une chose. C’est que fiancé ou non, je veux qu’il me possède encore et encore. Que le temps s’arrêtent et que notre éternité nous la passions ainsi, dans ce lit, à s’offrir à un plaisir interdit.
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Hwang Myung Dae
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(FINI) (-18 !) Avoir si mal et ne rien pouvoir faire. [Myung Dae ❤] Vide
Mer 6 Juin - 22:56

Comment veut-il que je sois calme et doux pour sa première fois quand il m’avoue qu’il n‘y a qu’avec moi qu’il a envie de la faire ? Hein, il veut vraiment que je le… Raaah ! Lui sautant dessus, son sourire me reste ancré dans la tête, comme si les choses s’étaient enfin éclairées, il va mieux et j’en suis bien heureux, il faut le dire. Nos deux intimités bien excitées se mêlant et démêlant entre elle, c’est excitant, je me sens déjà repartir d’arrache-pied, vigoureux comme jamais ! Appelle-moi. Encore. Plus. Son corps tressautant sous moi, sous ma langue, mes doigts, mes mains, c’est bien la plus belle mélodie qui puisse exister dans ce bas-monde.

Nos épidermes qui se bataillent et claquent ensemble, son torse qui danse, ses hanches qui se débattent, je lui griffe le bassin pour le tenir en place, alors que ma bouche s’empresse de lui redonner ce que je lui dois. Une fois la bête maitrisée, je m’attarde à lui faire découvrir de nouvelles choses, ce qui n’a pas l’air de tant lui déplaire vu sa réaction… Mes cheveux se mettant devant mes yeux, j’en perds la vue et tombe en pleine fusion avec les bruits et les vagues que produit Yong Nam. C’est un monde à part et je dois le dire, c’est carrément magique. Sentant ce léger goût salé, je n’hésite en aucun cas à le lécher et le déguster, regardant dans les yeux cet ami qui ne l’est plus, non, il est devenu bien mieux.

Néanmoins, il m’a l’air beaucoup plus occupé à gémir et ça ne peut que me faire plaisir. Mes doigts bougent doucement en lui, puis plus rapidement, j’en glisse un, puis l’enlève et glisse rapidement l’autre, sentant ses muscles se détendre à mesure que je continue. Nos bouches l’une contre l’autre de nouveau, mon indexe et mon majeur y sont tous deux, se courbant et se frottant ensemble rapidement.

Toutefois, un nouvel arrêt de mon Chaton me présage qu’il veut passer à autre chose. Je déglutis et le regarde, appréhendant tout et n’importe quoi et restant sur ma faim, ses lèvres gourmandes me titillant l’esprit. Mon cœur bat fort et rapidement et à ses mots, à ses mouvements, je comprends où il veut en venir et me pince les lèvres, rougissant de gêne. Je réceptionne son baiser sans souci, mes bras entourant son corps velouté et hâlé, mes hanches répondant rapidement à sa demande.

« Nam… T’es sûr que ? » dis-je légèrement inquiet.

Nonobstant, en deux trois mouvements, me voilà sur le dos, rattrapant ses cuisses, un peu angoissé et gémis brutalement sentant son étroitesse contre mon extrémité excitée. Mes doigts viennent cajoler ses fesses remontent sur ses reins, puis ses côtes et finissent sur sa nuque pour mieux l’embrasser et donner des coups de bassin sur cette entrée me titillant bien trop pour que je ne résiste encore trop longtemps. J’en ai tellement envie. Quel sadique ! J’ai envie de lui, maintenant, de le prendre et le sentir tressaillir ! Il se stoppe à nouveau, mes pulsions cardiaques faisant de même, je sais déjà ce qu’il va se passer. Je tente de l’attraper, trop inquiet des conséquences et me paralyse en étouffant un geignement de satisfaction tellement je… Le voilà en train de pleurer et dire qu’il a mal. Je soupire et halète, l’envie de bouger mes hanches me rongeant et l’attrape vite dans mes bras, m’empêchant tout mouvement naturel. Je lui caresse les cheveux et fronce les sourcils de culpabilité.

« Je suis tellement désolé… Ca va aller… Tu veux… Tu veux que je m’enlève ? »

Néanmoins, vu comment il s’est accroché, je ne peux pas bouger alors sans rien dire, je lui embrasse la tête, les joues et le menton, câlinant ses cheveux pour le rassurer et reste là, mon sexe me faisant presque souffrir sous la frustration. Prends sur toi Myung, c’est sa première fois… Et pour avouer, le faire avec un homme… C’est presque mieux. Enfin, c’est surtout parce que c’est Yong Nam je pense. Mais je dois avouer que me dire que… Je suis en lui. Je rougis et lorsqu’il se remet à bouger, je gémis, ses yeux aussi surpris que les miens, il n’a plus mal ? Doucement, mes bras re-glissent le long de son corps et l’accompagnent dans son mouvement, mon visage devenant plus sérieux à mesure que le plaisir devient plus intense et… Nos plaintes aussi. Lentement mais sûrement, mon bassin épouse le sien et sentir la chaleur ambiante et l’humidité de son séant tout autour de moi, aaah… Y a pas de mots pour décrire combien j’ai envie de m’y enfoncer encore et toujours. Nos deux voix se mélangent, mon prénom en écho dans l’appartement, sauvagement nos deux langues se retrouvent, la sueur du moment me rendant encore bien plus fou que toute à l’heure.

Nos deux corps dansant je remarque qu’il fatigue et avant qu’il me supplie une nouvelle fois, je nous retourne pour le mettre sur le dos, soulève ses fesses et m’y insinue plus rapidement et brusquement, m’érigeant sur mes genoux pour mieux le contempler, son ventre, son torse et son visage n’étant rien que pour moi.

« Yong Nam, tu es juste magnifique. »

Lentement, je retire ma verge et le pénètre à nouveau avec vitesse et brutalité, donnant des à-coups violents et profonds. Et ses yeux, ses pupilles, ses iris, charnels, si enchanteurs, si débauchés. Je me mords la lippe et rends mes vas et vient plus légers mais plus rapides, serrant les dents pour ne pas flancher cependant la douceur de son intimité me donne des frissons et me laisse soupirer et haleter de bien-être, mon sexe se tordant dans cette onctuosité mouillée. J’essaye de m’humecter les lèvres mais elles deviennent de plus en plus sèches à mesure que l’effort devient plus intenses, mes hanches arborant un mouvement automatique.

Je pose mes fesses sur mes pieds et soulève les jambes de mon amoureux sur mes épaules, me permettant d’aller toujours et encore plus loin. Je lui mords les mollets en le fixant et lui souris tendrement. Gémissant un peu plus, je me retire et le retourne à 4 pattes et sans pause, sans reprendre ma respiration, je le pénètre d’un coup et enlace sa virilité entre mes doigts, le caressant de haut en bas. Je dépose quelques bécots sur son dos et ralentis le mouvement sous la pression qui monte bien vite en mon bas-ventre. Je pousse quelques grognements rauques.

« Naam… Naam. Je vais… Aaah… » Le souffle me manquant, j’ouvre à peine la bouche, mon front collé à ses omoplates.

Je me sens gonflé en son intérieur et serre un peu plus son entrejambe puis m’arrête en me sentant jouir en lui, mon sexe tressautant en son sein.

« Ah… Désolé je… »

Je rougis et me retire prudemment pour venir me poster à côté du brun et le regarde, la mine plutôt honteuse…

« J’ai été peut-être… Trop rapide ? »

Même si j’ai encore faim de tout son corps, je me sens tellement bête d’avoir fini comme ça… Mais avec ce qu’il m’a fait toute à l’heure, je ne peux pas dire que je ne me suis pas assez battu… Je l’embrasse doucement et l’allonge avec moi, cajolant son ventre et son torse, mon sexe encore légèrement éveillé frottant contre sa cuisse moite.
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Mer 27 Juin - 15:49

Nous n’avons jamais été autant en osmose qu’à l’instant. Peut-être même que l’on n’a jamais été aussi complice qu’en ce moment. Il y a ce quelque chose que jamais nous n’avions pu partager et par l’acte sexuel, nous libérions tous les vices, nous posions à plat chacune des barrières que nous nous étions mises. Il n’y a plus rien qui nous retient. J’étais heureux. Heureux et très euphorique. Ce sentiment me submergeait et j’avais l’impression que j’allais finir par imploser tant mon cœur battait contre ma cage thoracique. Chaque soupire était un effort en plus. Chaque caresse me poussait à faire des efforts surhumains pour ne pas vaciller. J’avais presque l’impression d’être au bord de la mort. Jamais je n’avais connu l’acte sexuel. Logique puisque je n’en avais pas éprouvé le besoin mis à part aujourd’hui. Alors je me laissais faire, j’en redemandais même de sorte à en ressentir encore plus. Comme si, en cet instant, il était vital qu’il me possède de corps et d’âme.

« Oui… s’il te plait Myung… J’en ai envie avec toi. »

J’oublie ma timidité un court instant pour le supplier de me faire sien. Il ne devrait pas avoir peur de ce que je pourrais ressentir parce que j’ai confiance en lui. Je sais qu’il ne me fera jamais de mal. Alors je l’implore, il ne me reste plus que ça à faire pour l’obliger à agir. Je ne prends pas le temps. Je ne savais pas qu’une intrusion… de le sentir… lui, si large en moi si étroit… ça me fait mal. Je ne retiens pas mes larmes. Je ne peux pas les retenir. Ça brûle, ça me donne l’impression d’être écartelé. J’ai vraiment mal et j’hésite à tout arrêter à un moment. Sauf que je sais qu’il aime, son visage est tiré par le plaisir malgré son inquiétude de me voir dans un tel état. Alors, du coup, je prends sur moi. Je préfère souffrir plutôt que de ne pas lui donner ce plaisir qu’il attend. Je souffre mais tant pis. Il a peur pour moi mais je refuse qu’il s’arrête. Je ne peux pas être égoïste à ce point. Entre deux sanglots, ravalant mes larmes de douleur, je hoche la tête.

« Non… ça… ça va… je… attends un peu… »

Mais l’incroyable se produit. Je n’ai plus très mal. Encore un peu. Mais pas autant puisqu’une vague inconnue de plaisir me submerge alors que j’ai juste légèrement bouger. J’ai de plus en plus de mal à bouger tant le plaisir me vrille les hanches. J’ai l’impression que je vais mourir de plaisir. C’est intense, fort, puissant, tous les adjectifs possible pour signifier que c’était incroyablement bon. Mes yeux se ferment, presque s’ils se seraient révulsés et mon corps tremblent à mesure que je sens un autre plaisir m’envahir. Je deviens à chaque fois un peu plus étroit spasmodiquement et ma virilité suinte légèrement. Je ne me rends même pas compte que ma propre jouissance arrive doucement mais sûrement.

Je remarque qu’à peine qu’il a inversé nos positions seulement quand il me parle. J’ouvre les yeux, le regarde et lui sourit, essayant de retenir un peu de mes gémissements. Je me mords la lèvre, la langue, l’intérieur de la joue mais je ne peux pas aller contre ce plaisir qui augmente sous l’intensité de ses coups de reins. Je ne veux pas qu’il s’arrête. Même pas pour reprendre son souffle. Je suis égoïste. Il s’enlève de mon corps et j’allais juste le supplier de revenir, m’accrochant à son poignet. Mais il revient, avec plus de vigueur et je cris son nom alors que je me tort de plaisir. Il va me tuer, peu importe de la manière, je serais ravi de mourir comme ça. Contre lui, lui en moi et moi dans ses bras. Mes cuisses se resserrent contre ses hanches et je viens lui griffer les bras en m’y accrochant. J’ai peur de défaillir. Mes hanches suivent ses mouvements et je vais à la rencontre de ses vas et viens rendant les coups un peu plus brusque. Ça n’en devient que meilleur.

La position nouvelle ne me permet plus de le regarder à ma guise. J’ai, devant mon visage, l’oreiller et je n’ai que ça à fixer. Mon dos se cambre et j’halète alors qu’il entoure ma virilité de ses doigts, me provoquant des ondes de plaisir dans le corps qui me pousse à me cambrer un peu plus. J’ai presque la tête plaquée sur l’oreiller quand je le sens devenir plus désordonné. Mes doigts se referment contre le drap et je l’empoigne aussi fort que je le peux. Je sens mon bas-ventre me torturer et j’ai presque peur de ce qu’il va m’arriver. Je ne gémis plus que de manière étouffé alors que mes yeux se voilent de petits points blancs. Je deviens aveugle. Des tressautements, il me serre si fort la verge que je ne peux plus rien retenir. Je n’avais même pas l’idée de me retenir. Mon intimité le presse davantage et devient spasme alors que je salis les draps de mon plaisir. Je m’écroule presque aussitôt, tant pis si je me salis, je n’ai plus l’idée de rien. Je suis presque… mort ? Non, épuisé plutôt.

Il se retire et je sens son plaisir quitter mon intimité pour glisser sur mes cuisses. Je n’en reviens pas. Comment j’ai pu ressentir tout ça d’un seul coup ? Je n’arrive presque plus à retenir mes paupières qui se ferment. Je l’entends qui me parlent, je me plaque contre lui, je glisse ma jambe au-dessus de la sienne, je pose mon visage contre son torse et je respire chaudement. J’oublie même de m’excuser pour le drap tâché. Je souris, niche mon visage dans son cou.

« Je… j’ai jamais été aussi bien de toute ma vie… »

J’ai un peu de mal à parler sans que ma voix ne tremble face à toutes ces émotions. Il y a des choses qui ne s’expliquent pas et je n’explique pas comment j’ai eu si mal au début pour avoir autant de bien à la fin. Ma première expérience sexuelle. La première fois que j’ai autant de plaisir et la première fois que ma jouissance est aussi forte. Mais ça, c’était parce qu’il s’agissait de Myung.

« Myung… j’avais mal et tu m’as soigné… tu es mon docteur et j’aime tes soins… »

Je souris, bêtement, et glisse mes lèvres contre sa joue. Je serais presque prêt à lui demander encore une fois mais j’ai comme l’impression que je ne pourrais pas connaître la fin sans m’évanouir. Je suis tellement fatigué. Je n’ai pas beaucoup dormit ses jours-ci et je n’ai que très peu mangé. Il m’a affaiblit en plus alors un second round ne serait pas une bonne idée. Il est certain que quand j’aurai repris des forces, je saurais lui redemander. Parce que maintenant, j’y ai pris goût. De son corps. De ce plaisir. Et je n’aurais pas honte de ça. Parce que Myung, je l’aime. Je l’aime et maintenant, j’en suis sûr. Et si je dois l’aimer en secret, je le ferais. Il ne faudrait pas que sa fiancée le sache. Notre secret à tous les deux. Je souris, lové contre lui et sans m’en rendre compte, je tombe dans un profond sommeil. Ma main dans ses cheveux, l’autre contre ses côtes, mon visage contre son épaule, mon corps à moitié sur le sien. Et rien, pas même l’apocalypse, ne pourrait me sortir de ce bien être.


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