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« Give me a place ! »



 
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« Give me a place ! »

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Yoon Dae Jung
Yoon Dae Jung
Matières : Economie
Messages : 64

« Give me a place ! » Vide
Lun 4 Juin - 16:46

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Kim Na Jun feat. Yoon Dae Jung

« Give me a place ! »

Cette nuit, je vais encore faire une connerie malgré que je sache que c’est risqué, mais je ne vais en faire qu’à ma tête. Encore une fois.

Il est vingt-trois heures et toute la maison repose sur un silence qui lui est particulièrement étranger et qui n’a lieu que durant la nuit ou lorsque je suis séparé de mon vieux crouton de père. C’est une habitude de voir les lieux hantés par les cris, les insultes, les objets qui se brisent. Oui, c’est assez étrange. À la même seconde où je repensais à tout cela, mon téléphone sonna. C’est un type que j’ai aidé à plusieurs reprises lorsque je n’étais qu’un pauvre con qui essayait de faire toutes les conneries possibles pour se faire remarquer volontairement par les flics. Le type à travers le combiné m’indique que je dois me pointer à l’autre bout de la ville pour une petite affaire assez importante malgré qu’elle soit une routine. Pas de chance pour moi, à cette-heure, les bus ont cessés toutes leurs fonctions et je me vois dans l’obligation d’emprunter la bagnole de mon vieux. C’est à coup sûr que s’il voit la disparition de sa ‘jolie’ et qu’en plus de cela, je ne sois plus présent, je passerais le plus mauvais quart d’heure de ma vie. Ou presque. Mon frère, qui a encore protesté une raison pour dormir à mes côtés, s’est endormit depuis plus d’une heure. À l’aveuglette, je me lève de mon lit, enfile des vêtements et m’éclipse aussi vite que possible tout en faisant le moins de bruit. Je traverse couloirs et escaliers avant d’arriver dans le salon et d’attraper ma veste ainsi que les clés de la voiture. À l’entrée, j’enfile mes chaussures et sort de la maison. Je me rends vers l’automobile et m’introduis à l’intérieur pour ensuite enclencher le contact pour faire démarrer le moteur. Soudain, une main s’abat contre la vite. Je pense que je me suis fais avoir comme un rat, que je vais me faire démolir la gueule en quelques secondes, mais en regardant d’un peu plus près, je me suis clairement trompé d’identité. Ce n’est personne d’autre que mon frère. J’abaisse la vitre grâce au déclenchement d’un bouton afin de connaître les raisons de sa venue et surtout pour savoir pourquoi il m’a suivit.

• « T’étais pas censé dormir ? »
• « Et toi, t’étais pas censé dormir avec moi ? Tu sais que l’père va péter un câble s’il te voit avec son précieux. »
• « Je sais…, et j’m’en fou ! »
• « J’peux savoir au moins où tu vas ? »
• « Aider un mec à l’autre bout d’la ville. J’en ai pas pour longtemps. »
• « … fais attention. »

Avant de s’éloigner, il s’abaisse et dépose tendrement sa main sur ma joue avant de la caresser à l’aide de son pouce pour finalement la retirer et m’embrasser la tempe. Sans dire un mot de plus, il retourne se coucher et durant ce temps, j’ai déjà fais demi-tour dans l’allée afin de prendre la bonne direction.

Je n’ai pas fais attention à l’heure et l’aube pointe déjà le bout de son nez. J’ai, en même temps, profité de cette nuit pour prendre un peu d’air et de liberté pour boire un verre ou deux et me changer les idées. Je viens à peine d’arriver à la maison et je suis encore assis dans la voiture. Le contact éteint, je respire un bon grand coup avant de sortir de l’engin à quatre roues et je sais d’avance que je vais me faire engueuler comme un poisson pourrit. Qu’est-ce que ça peut bien me faire ? Depuis trop longtemps, je ne parviens plus à entendre ce qu’il me dit. Je traverse la courte distance entre la voiture et la porte d’entrée et à peine suis-je sur le point de prendre la poignet de la porte entre mes mains qu’elle s’ouvre violemment dans un fracas que je reconnais que trop bien.

• « Espèce de p’tit merdeux, qu’est-c’que t’as branlé c’te nuit pour piquer ma caisse ? Tu commences sérieusement à m’faire chier Dae Jung ! »
• « Qu’est c’que ça peut t’foutre ? »

Je lui balance les clés en plein visage, mais ce geste l’énerve d’avant et ne peux s’empêcher de venir me coller une gifle mémorable. Bien évidemment, et comme par habitude, je le repousse assez violemment pour que cela dégénère en une bagarre. C’est comme un rituel de voir son poing s’abattre si facilement sur moi et à la seconde où ma lèvre a commencé à cracher quelques gouttes de sang, je n’ai plus rien d’autre à faire que de foutre le camp avant que l’on se fasse vraiment mal. Sans même prendre le temps de prévenir mon frère, je traverse mon chemin en sens inverse avant de prendre une toute nouvelle direction. La seule où je pourrais être tranquille.

Quelques minutes plus tard, je me retrouve face à sa porte et tambourine comme un sauvage contre celle-ci avant qu’elle ne s’ouvre. Il n’est même pas sept heures du matin et je vais sûrement recevoir un accueil glacial par cette petite puce qui me pique toujours pour une bonne raison ou non. Lorsqu’elle s’ouvre, je remarque la belle tête de Na Jun dans le brouillard, chose qui me fait comprendre qu’elle dormait à poing fermé. J’esquisse un sourire ravi de l’avoir bousculé de cette manière de ses si charmants rêves avant de m’incruster dans son appartement.

• « Ça pue ici ! T’as dormi avec un phoque ou quoi ? »

Je vois déjà son visage se crisper par ma petite touche d’ironie si particulière, mais qu’elle comprend à la perfection. J’ôte mes chaussures et ma veste avant de fouiller dans mes poches et d’y trouver un paquet de cigarettes et un briquet. J’attrape le filtre de poison avant de le poser entre mes lèvres et de l’allumer tout en aspirant fortement dessus pour ensuite recracher la fumée dans un long souffle. Je m’assois sur son canapé et la regarde amusé en remarquant qu’elle est limite en train de dormir debout.

• « Ça t’dérange pas d’partager ton plumard ? J’en ai plein l’fion de dormir dans ton canapé pourrit. »

Je tire quelques fois sur ma cigarette, ne prenant même pas le temps pour la terminer avant de l’écraser dans un cendrier qui traîne sur la petite table basse. Puis, je me lève et la rejoint. Je pose mes mains sur chacune de ses joues ce qui englobe une grande partie sa petite mâchoire.

• « T’as une sale gueule, ma biche. On dirait qu’t’as pas assez dormi. »

Dès le matin, foutre en rogne quelqu’un de cette façon, c’est assez dangereux, mais… J’aime ça.
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Mar 5 Juin - 6:55

Il y a des soirs où parfois vous êtes surpris de voir apparaître sur votre palier des chats perdus. Ils miaulent à votre porte avec l’envie de se mettre au chaud dans votre canapé et vous sortent des têtes tellement chou que vous ne résistez pas à leur demande, et les accueillez bravement chez vous. Mais il faut parfois se méfier des apparences…

Au Bar, la nuit avait prévu d’être longue. En même temps il s’agissait de La soirée de la semaine et c’était le genre de truc où je n’avais pas le droit à l’erreur. Debout derrière le comptoir, j’enchaînais la création des cocktails d’une manière assez spectaculaire et accueillais toujours les clients d’un sourire chaleureux et agréables. Par contre, malheur à ceux qui osent se dire qu’ils pourraient m’avoir dans leurs lits ! Mais au début ça allait, il n’y avait que des clients « réglo ». Ce n’est que bien plus tard, que j’allais commencer à perdre mon calme. Je me retenais de les coller dehors, cela aurait fait mauvais genre et puis je me serais attiré les foudres du patron.

Cependant, un client insista et était même prêt à me rejoindre derrière le comptoir. Je ne me retenais pas plus longtemps et lui avait collé mon pied dans la figure, avant que ce dernier ne passe la porte du comptoir. Non mais ! C’était réservé au personnel ce passage, et puis je n’étais pas « bonne », et encore moins je ne sais quelle guenon qu’il pouvait se faire ailleurs qu’ici ! Bien entendu, le patron fut mis rapidement au courant, et moi je me défendais en vain. Cool ! J’étais en tort parce qu’un sale pervers avait voulu tenter de me foutre sa main au cul ! Super la soirée !!

J’avais pris mes cliques et mes claques avant la fin de mon travail, claquant la porte du bar et j’étais rentrée chez moi. Il était exactement une heure du matin. J’ouvris en grand la fenêtre histoire d’aérer un peu l’appartement et surtout histoire de me calmer avec un bon verre de lait. Puis je me couchais. Je ne tenais presque plus sur mes jambes, et la fatigue m’avais gagnée. Je me prévoyais une bonne grosse nuit de sommeil et une belle grasse matinée…

… Quand à 7h du matin, un fou furieux frappa à ma porte. PUNAISE IL POUVAIT PAS VENIR A UNE HEURE NORMALE CELUI-LA !!! Oui oui, j’avais bien reconnu qui c’était rien qu’à la façon dont il tambourinait la porte. Dae Jun. Le squatteur de l’appart qui ose en plus être mignon ! Je te jure qu’il y a des jours où j’aimerai bien lui en coller une. Dire qu’il m’avait fait le coup du petit chat perdu maltraité par son maître la première fois et que je n’avais pas résisté à l’envie de le faire entrer ! Erreur fatale ! Enfin bon, là j’avais surtout envie de lui foutre un pain dans la tronche parce qu’il me réveillait à 7h, et que ça faisait à peine 6h que j’avais dormit. J’ouvrit donc la porte et lui balançait un regard extrêmement assassin.

« Hé… Tu sais quelle heure il est là ? Et puis j’t’ai déjà dit de ne pas frapper comme un bourrin, tu veux réveiller les voisins ??? »

Je le laissais entrer. De toute façon, j’avais la tête tellement dans le brouillard qu’il m’aurait poussée pour rentrer, cela aurait été exactement la même chose. Et le voilà qui critique l’odeur. Nan mais, il veut vraiment que je lui en colle une ! Surtout que je suis pas d’humeur là.

« Je t’emmerde, si tu trouves vraiment que ça pue t’as qu’à dormir dehors, sale chat. D’ailleurs qu’est ce que tu fous là hein ? »

Et moi qui déteste l’odeur de cigarette, je n’avais même pas la force de lui arracher sa cigarette. Je n’arrivais même pas à me réveiller. Je l’avais vaguement suivi dans mon salon le laissant s’installer dans le canapé. J’émergeais doucement, quand l’état un peu trop tuméfié de son visage m’interpela. Ca me réveillait même d’un coup. Il avait encore du s’en foutre sur la gueule avec je ne sais qui comme à chaque fois qu’il venait chez moi. ET D’OU MON CANAPE EST POURRI ! Je fronçais les sourcils tant pour le canapé que pour son visage amoché.

« Critique mon canapé et c’est sur le tapis que tu vas dormir ! » Je soupirais et m’avançais vers lui tout comme il s’était levé s’était avancé vers moi. « Et puis dors dans mon plumard et tu te prend mon pied là où je pense !»

Il me prit le visage entre ses deux mains. Je détestais quand il me regardait comme ça. C’était mort. Il n’avait juste pas le droit de me tenir le visage comme ça ! D’un geste vif, je retirais ses mains et lui prit le menton de ma main droite. Sauvage comme j’étais, il ne fallait pas me prendre pour une fille facile. Et là j’analysais surtout ses plaies.

« Non j’ai pas assez dormi, j’me suis couchée à 1h du matin et toi tu débarques à 7h ! Tu ne pouvais pas débarquer à 12H ! Et je suis pas ta biche... » Je lâchais son visage, agacée. « Et en plus j’vais encore me payer la corvée de soin… Tseuh… Tu peux jamais venir là sans égratignure hein… » Je l’entrainais dans la salle de bain et me mit au travail. Là j’étais parfaitement réveillée. Je m’armais de l’alcool et désinfecta sa lèvre tuméfiée. Ça piquait ? Ça lui faisait mal ? Rien à foutre, ça lui apprendra à me réveiller à une heure pareille. « Toujours le même ? » J’avais ma petite idée de qui avait bien pu l’amocher de cette façon.
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Yoon Dae Jung
Yoon Dae Jung
Matières : Economie
Messages : 64

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Jeu 7 Juin - 14:29

• « Non, j’ai pas assez dormi, j’me suis couchée à 1H du matin et toi tu débarques à 7H ! Tu ne pouvais pas débarquer à 12H ! Et je suis pas ta biche… »

Qu’est-ce que je peux aimer le doux son de sa voix s’élever dans les airs et me faire comprendre qu’elle est vraiment de mauvais poil. Elle a beau me dire ce qu’elle veut, au moins, elle a fermée les yeux pendant six bonnes heures. Elle pourrait éviter de m’en faire toute une montagne ! Parfois, je dors beaucoup moins que ça et ce n’est pas pour autant que je me montre d’une humeur aussi massacrante, mais… Qu’est-ce que ça peut être marrant de la faire rager pour un oui comme pour un non. Je n’allais pas débarquer à midi non plus, ce n’était pas possible de toute façon avec la vieille tâche qu’est mon père. Si j’étais resté à la maison, il m’aurait bassiné et emmerdé jusqu’à ce que je finisse par faire définitivement mes valises et même si j’avais mis les pieds dans le dortoir de l’école, il y en aurait toujours un ou une pour ouvrir la porte ou foutre le bordel dans le couloir. Non. Le seul endroit où le calme règne complètement, c’est ici. Ou presque. Enfin, pas pour le moment, mais ça va venir.

• « Ohé ! Tu crois vraiment que j’ai eu l’occas’ de pioncer cette nuit ? » Lui dis-je tout en grimaçant.

Pendant ce temps, Na Jun en profite pour s’extirper d’entre mes mains.

• « Et en plus, j’vais encore me payer la corvée de soin… Tseuh… Tu peux jamais venir là sans égratignure hein… »

De quoi elle se plaint ? Franchement. Qu’elle en profite un peu au lieu de l’ouvrir pour ne rien dire. Elle a la chance de toucher un mâle pour une fois, depuis le temps qu’elle n’en a pas croisée un bon morceau de viande, je me le demande. Ca pourrait lui faire du bien de rencontrer un type, ça la rendrait, peut-être de meilleur humeur. Sans en rajouter, elle prit ma main dans la sienne et me guide jusqu’à la salle-de-bain qui ne m’est pas inconnue.

• « J’t’ai pas demandé d’me soigner, maman ! »

Je lui avais dis ça avec une pointe d’amusement. Elle ne répond pas, mais je sais qu’au fond d’elle, elle fulmine comme une locomotive. Je m’assois tranquillement sur le rebord de la baignoire et attend sagement comme un gamin qui vient de s’écorcher les genoux en jouant comme un fou. Na Jun sorti tout un tas de choses dont elle a besoin pour me soigner. Du coton, de l’alcool à 90°, des pansements. Souvent, j’ai l’impression qu’elle s’occupe de moi comme une mère. Ca a tendance à la vieillir, mais au moins, c’est une personne qui s’occupe de moi et ça, c’est tellement rare.

• « Rah ! Putain ça pique, merde ! SAUVAGE ! »

Elle venait d’appuyer fortement sur un endroit de ma lèvre qui est devenu particulièrement sensible. Ca, c’est sa vengeance pour l’avoir levé du mauvais pied et beaucoup trop tôt. Je grimace et ne la repousse pas pour autant. Je fais preuve de force pour ne pas lui hurler dessus parce que son bordel est vraiment en train de m’arracher la gueule !

• « Toujours le même ? »
• « Tu crois qu’c’est le pape qui m’a amoché peut-être ? T’as d’ces questions dès fois… »

Question conne, réponse conne comme on dit. Une nouvelle fois, ma façon de parler ne lui plaît guère et elle s’écharne encore sur ma blessure jusqu’à m’en faire sortir un horrible son de douleur d’entre mes lèvres. Aussitôt, j’en viens à froncer les sourcils et à la regarder dans les yeux avec un faux air mécontent.

• « Recommence et j’te bouffe ! »

En échange, elle me donne une légère tape dans le bras et c’est à ce moment là que tout dérape. Je lui redonne un léger coup dans la jambe en échange avant qu’elle ne renouvèle son coup et ainsi de suite. Sauf qu’à un moment, bloqué entre mes bras, j’en viens à lui mordre le cou avant de la relâcher. Une crise de rire plus tard et me voilà avec un beau pansement sur la lèvre. Et j’en viens à penser qu’elle cherche la guerre en m’ayant collé ce truc avec un motif d’Hello Kitty. Je me vengerai ! Je sors de la pièce et finis par retirer mon tee-shirt que je balance à travers le salon afin qu’il atterrisse quelque part hors sur le sol. Je m’étire longuement et baille avant de me retourner vers Na Jun.

• « Vas-y, prête-moi un bout d’ton lit ! J’suis claqué. »

Et revoilà le retour de la marmotte mal lunée ! Je suis tombé sur la mauvaise semaine ou bien ?

• « Aller ! J’vais pas t’violer. »

L’expression sur son visage me fait rire. Elle est entrée subitement dans une décomposition faciale. J’esquisse un sourire lorsque je me calme et dans l’immédiat, pourquoi ne pas en rajouter une couche ?

• « Sauf si tu m’le demandes ! »

Fouteur de merde va.
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Jeu 7 Juin - 17:33

«Rah ! Putain ça pique, merde ! SAUVAGE ! »

Sauvage ? Oui j'étais sauvage. Mais il ne s'en rendait compte que maintenant ? Un petit sourire s'était dessiné sur mon visage. Huhu ça t'apprendra de m'avoir réveillé si tôt le matin. Et puis il devait prendre sur lui il était vraiment amoché. Et moi j'aimais pas ça. Il me le demandais pas, mais moi en le voyant comme ça, je ne pouvais pas m'empêcher de le soigner. C'était toujours comme ça. Je lui demandais gentillement et calemement si c'était encore son père qui avait frappé. Mais il trouva ça con comme question. Je fronçais les sourcils et fit la moue. Bah quoi ?! Je voulais juste savoir. Qu'est-ce qu'il pouvait être bête parfois lui alors... Du coup, je mis encore plus d'alcool et me venge. Il me lança un de ses regards. De nouveau je lui lançais un sourire fin en réponse à sa belle menace.

« Recommence et j’te bouffe ! »
« Essaie pour voir~ et puis je ne suis pas bonne à la consommation~ »

Du coup je le cherchais en le tapant. Et ça dérapa pas mal. Il répondait à mes coups et en vain même à me mordre le cou. J'eu une réaction immédiate : un coup dans les cotes en lui hurlant dans les tympans.
« AAAAAH ! SALE BETE !» Nan mais d'où il se permet de me mordre comme ça lui ! Je me dégageais et commença à le dévisager. Je lui mis un pansement Hello Kitty, le regarda encore une fois et me mit à rire comme une gamine fière de sa petite farce.

Il sortit de la salle de bain et alla jeter son T shirt dans le salon. Toujours pareil... Il éparpillait ses affaires toujours n'importe où... Vraiment mal éduqué ce chat alors ! Et se tournant vers moi, m'offrant la belle vue de son torse nu, il me demanda tout innocemment si je pouvais pas lui refiler un bout de mon lit. Je fronçais les sourcils.

« Nan mais tu crois que la vie c'est un kiwi ? J'ai dit non ! Qui sait ce que tu oserais me faire pendant la nuit, vilain chat mal élevé !»

« Aller ! J’vais pas t’violer. Sauf si tu m’le demandes ! »

Je fis une tête qui montrait combien ce qu'il venait de me dire était juste... Impensable. Je le croyais pas d'abord. Mon intuition me mettait toujours en garde d'abord.

« Nan mais genre je te demanderai un truc pareil ! Tu me prends vraiment pour ce que je ne suis pas toi. Tseuh ! Prend le lit si ça te chante, moi j'irai sur le canapé. »

Oui je ne lui donnerai même pas l'occasion de m'avoir près de lui. Il pourrait toujours rêver pour ça ! J’allais me reprendre un verre de lait. Et puis je me dis que peut-être il avait soif ou autre.

« Au fait, tu veux boire quelque chose ? Ou manger un truc ? »

Oui je ne savais pas s’il avait mangé alors je demandais au cas où. Puis à cause de lui, j’avais plus du tout envie de dormir. Alors s’il voulait aller dormir il devra y aller tout seul. Moi ça me donnera encore l'occasion de faire des photos du lever du soleil depuis mon balcon. Et puis je n'aurais même aucun scrupule à dormir dans le canapé qu'il trouvait moisi...

HRP:
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Yoon Dae Jung
Yoon Dae Jung
Matières : Economie
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Dim 1 Juil - 15:42

Je soupire malgré moi. Les bagarres, les engueulades et aller squatter chez une amie qui a sûrement d’autres chats à fouetter, je commence réellement en avoir assez de me retrouver dans ce genre de situation plutôt merdique. C’est vrai, je n’arrange vraiment rien en foutant un peu plus la merde à la maison, mais c’est à croire que la vie est plus belle chez les autres. De temps en temps, je me dis que j’ai de la chance d’avoir rencontrer Na Jun. Où pourrais-je bien mettre les pieds si elle m’était totalement inconnue ? Je lui dois une fière chandelle et pourtant, j’en profite toujours la faire sortir de ses gonds. C’est à ces moments là que je la reconnais et que je me rends compte que je l’apprécie beaucoup et l’aime pour ce caractère de cochon qu’elle n’exprime seulement lorsqu’on la cherche d’un peu trop près. Je finis par sourire lorsqu’elle me râle dessus. Oui, je sais. Je suis le vilain petit canard qui en profite pour lui pincer les fesses quand elle dort avec moi aussi pendant qu’elle y est… Quelle belle blague ! Ce qu’elle peut être gamine quand il s’agit de dormir avec moi. Elle devrait être heureuse de me retrouver quelques fois dans son lit même dans l’unique but de parler de tout et de rien, de choses et d’autres à la fois. Elle a beau me dire que je suis chiant, mais je pense qu’elle s’ennuierait si elle ne m’avait pas. Je sais, c’est un peu exagéré de penser de cette façon, mais ça me donne un peu de baume au cœur. Incroyable, n’est-ce pas ?

• « Roh, c’est bon ! Retourne te coucher, ma biche. J’vais prendre le canapé ! Après tout, tu m’aimes tellement que tu préfères me foutre là-dessus pour me torturer avec des ressorts pourrit qui te rentres dans le dos et en plus, ton truc pue le fauve. Sérieux, t’as fais quoi là-dessus pour qu’il pue autant ? »

Allé, hop ! C’est reparti, c’était à croire qu’en deux minutes entendre le son de sa voix colérique m’avait manqué. Je m’imagine déjà en train de le regarder devenir complètement folle de rage après ce que je viens de lui balancer en plein visage. Mais, il faut savoir détendre l’atmosphère un petit peu, non ?

• « Au fait, tu veux boire quelque chose ? Ou manger un truc ? »

Sans même prendre une quelconque autorisation de sa part, je m’éloigne du salon pour rejoindre la cuisine et y faire réchauffer un peu de café. Une fois fait, je sors deux tasses d’un placard et y verse dans chacune d’elle, un peu de ce contenu noir qui renforcera sans aucun doute, mon envie de ne pas vouloir dormir. Je prend les deux tasses et rejoint à nouveau le salon. Je pose la vaisselle sur une petite table basse en face du canapé et m’installe aux côtés de la demoiselle.

• « Ne dis pas merci surtout… Ça t’arracherait la gueule, hein ? »

Je tourne le regard vers Na Jun et ne peut m’empêcher de lui sourire. Dae Jung, si tu t’en prends une, il ne faudra pas venir pleurer parce que tu l’auras cherché !


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♕Invité
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Mar 3 Juil - 11:30

« Roh, c’est bon ! Retourne te coucher, ma biche. J’vais prendre le canapé ! Après tout, tu m’aimes tellement que tu préfères me foutre là-dessus pour me torturer avec des ressorts pourrit qui te rentres dans le dos et en plus, ton truc pue le fauve. Sérieux, t’as fais quoi là-dessus pour qu’il pue autant ? »

Oh.. L'aurais je agacé à lui refuser un bout de mon ptit lit ? Il était encore plus chou agacé le petit chat. Par contre, pas question de critiquer le canapé ! Ok il était vieux, mais j'avais pas encore les sous pour en avoir un autre, et j'allais pas demander à Jinjin de le faire pour moi non plus. Je me retins d'exploser de rire à le voir s'agacer comme ça. J'avoue que ça ne me dérangerai pas plus que ça de l'avoir avec moi dans mon lit, je sais qu'il n'a jamais rien fait. Je m'approchais de lui et l'ébouriffa affectueusement - oui même s'il était plus grand et plus musclé que moi ! haha !

« Mais voui je t'aime bien ptit chat ! Et je sais que tu feras rien si tu es avec moi dans le lit. C'est fou comme tu cours vite parfois. » Genre j'avais fait tout ça pour l'embêter. Bah au moins il pourra pas dire que je l'ai pas sauvé à temps du mal de dos hein ? « Mais si tu critique encore le canapé, là oui je t'y mettrai pour de bon. Nan mais oh ! il pue pas et je fais rien dessus. Après moi je vais pas voir ce que fais Jinjin dessus ni ce que fait Danty dessus aussi... C'est pas mes affaires. Surtou que Jinjin et Danty font ce qu'ils veulent.» Ouais je parlais à la fois de mon coloc' et de mon chat. D'ailleurs elle était où cette sale bête ? Planqué dans un placard sans doute... Prêt à faire une farce.

Je lui avais demandé s'il voulait boire un truc, mais monsieur trouva mieux d'aller lui-même à la cuisine pour faire réchaffer le café et de le mettre dans deux tasses. Oh la belle attention ! Il m'avait fait un café ! Oui je me réjouissais de tout et de rien. Et même si j'aimais pas trop le café, au moins c'était fait par Petit Chat ! Alors ça méritait plus qu'un merci. Je souris à sa remarque. Encore agacé le JungJung... Hum... C'était le pansement hello kitty ? Ou bien parce que je lui avait dit que je ne le voulais pas dans mon lit ? roooh...

Et ben non ça m'arrachera pas la gueule. Et puis en plus j'voulais plus dormir. Surtout avec un café, c'était foutu. Bah ! Tant pis. S'il voudra faire une sieste, j'accepterai d'être sa peluche. Avec Danty. Ouais parce qu'il se pourrait que Danty soit aussi sous la couette. Alors pas question de le virer. Je souris à Jung Jung et en prenant la tasse de café, je lui mis un bon gros bisous sur la joue. « Merci ! » Je lui rendis son sourire et but une gorgée du café. Bon c'était toujours pas à mon goût cette boisson, mais bon, j'allais pas la jeter juste parce que j'aimais pas. « Et maintenant qu'on est bien réveillé, et qu'on n' a plus du tout envie de dormir, on fait quoi ? » La grande question du moment. Et puis... Y'avait encore plein de questions autour du pourquoi il s'en ait pris plein la tête. Mais je savais qu'il me répondrait pas.

Je regardais un moment autour de moi, pour le regarder et lui demander « Tu veux qu'on regarde un film ? Ou bien tu veux que tata Jun te fasses un calin ? » Une proposition intelligente et une proposition bête. Au moins avec ça il avait le choix ! Et puis s'il voulait un câlin moi je lui en donnerai au p'tit chat.

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