Demain, c’était mon jour de libre de la semaine. Autant en profiter, n’est-ce pas ? Un pote m’avait appelé pour voir ce que je faisais. Apparemment, il y avait un bar de strip tease qui venait d’ouvrir pas loin de la ville, et m’avait proposé d’y aller, pour voir quoi. Pour se chauffer un peu les esprits avant d’aller en boite, en fait. Surtout que ce soir, dans la boite pas loin du bar de strip tease, il y avait une soirée spéciale pour les nanas : celles qui venaient peu vêtu pouvait entrer gratuitement et avaient même une boisson gratuite. Quoi de mieux que de se faire chauffer un peu dans ce bar puis d’aller en boite pour choper des nanas qui n’attendaient que ça ? C’était presque le paradis, dans ces moments-là. Comme prévu donc, on est allé dans ce bar pour mater les nanas qui faisaient leur strip tease. Tiens, j’aimerais bien travailler dans un bar comme ça. Mater ces belles femmes limite gratuitement. T’es limite payé pour les mater, quoi. C’est un travail de rêve. Quoi ? Oui, j’aime autant les belles mécaniques que les belles femmes, c’est comme ça, je suis un mec. Avec mon pote, on s’est installé devant la barre d’une belle blonde bien gaulée, buvant tranquillement nos verres tout en la matant. C’était le pied. Surtout que mon pote m’invitait, donc j’avais juste à glisser un billet dans l’élastique du bas de cette blonde et tout était parfait. On est finalement sorti avant qu’on ne commence trop à se faire chauffer – bien qu’on l’était déjà – et on s’est dirigé vers la boite à un petit kilomètre du bar à strip tease. Je peux vous dire que j’ai pas eu à faire un pas dans la boite que j’ai pu me rincer l’œil immédiatement. Quelle bonne idée qu’ils ont eu de faire cette soirée ! Un plaisir pour tous les mecs qui sont ici. Et bien évidemment, un plaisir pour moi. Que demander de plus ? Ah oui, une nana qui m’attire. Chose qui s’est rapidement fait, bien évidemment. Danser avec elle, dans cette chaleur, avec de l’alcool dans le nez pour tous les deux. Collés l’un contre l’autre, alors qu’elle n’avait qu’un short très court en plus d’un débardeur vraiment, vraiment moulant. Et une poitrine. Et un cul... Je pouvais mourir heureux, quoi. On a bien évidemment terminé la soirée chez moi, vidant mon stock de bière à tous les deux, le tout dans des jeux pervers et sexuels, bien évidemment. J’aime ce genre de femme. C’est toujours plaisant de les voir s’amuser ainsi, de pouvoir s’amuser avec, aussi. Vous devez bien évidemment vous douter de ce qu’il s’est passé ensuite. Nuit – ou plutôt matinée – torride, parfumant ma chambre de nos deux corps.

J’étais allongé dans mon lit, telle une masse sans vie. Cette nuit et matinée m’avait épuisé – on ne peut pas dire qu’elle n’avait pas d’expérience cette belle demoiselle que j’ai ramené dans mon lit. En parlant d’elle, je ne la sentais plus contre moi. Ni même à côté de moi. Dans mon lit tout court. Et ce fut une grande clarté qui me sorti de mes songes. Je portais automatiquement mon bras à mes yeux, me cachant les yeux tout en ruminant dans ma barde. Qui est l’idiote qui a ouvert mes volets sans ma permission ? Si c’est cette nana, elle a bien du courage. Je râlais encore, mon bras me couvrant les yeux. Qu’on ferme ce putain de volet, merde ! J’allais pour dire à cette nana – je ne sais même plus comment elle s’appelle – de fermer ça tout de suite, avant d’entendre la voix de ma petite sœur. Oui, c’était bien Na Yung. Et elle avait l’air choqué, rien que dans sa voix. Je compris automatiquement pourquoi : j’étais complètement nu, ayant eu trop chaud après nos ébats pour me couvrir. Je prenais de mon autre main un bout de la couverture pour me cacher, tout en râlant à nouveau dans ma barde. « T’avais qu’à pas ouvrir ces putains de volets… » Oui, je suis toujours grincheux quand je me réveillais, surtout comme ça, même avec ma sœur. Elle avait l’habitude, et savait parfaitement que je changeais dès que j’étais réveillé, donc bon. Ce n’est qu’après m’être habitué à la clarté que je retirais mon bras de sur mes yeux et me redressais, enfilant rapidement mon boxer qui trainait par là. J’étais toujours assis sur mon lit, mes mains frottant mes tempes – ça, c’est l’alcool. Mais j’ai l’habitude. Je portais alors mon regard sur elle, avant de lui sourire « Désolé que t’ai vu ça. Je parle de la nana, hein.. » Je rigolais légèrement, sachant parfaitement qu’elle comprendrait que je m’excusais aussi pour le fait qu’elle m’ait vu nu. Même si dans un sens, ça ne me gênait pas. Je secouais la tête pour m’ôter cette chose de la tête, puis me relevais pour aller embrasser son front, chose habituelle chez moi quand je la voyais – c’était comme un bonjour de ma part, en fait. « Qu’est-ce que tu fais là ? » Ce n’était pas sur un ton déplaisant, loin de là. C’était juste par curiosité, même si je me doutais qu’elle n’avait pas forcément de raison pour venir me voir.

Je commençais à m’habiller devant son nez, même si je sais que je devais prendre une douche. Elle m’y trainera sûrement, d’ailleurs. « T’es pas trop choquée ? » Je disais ça en rigolant, espérant tout de même qu’elle dise non. Pourquoi ? Parce que ça voudrait dire que je l’aurais choqué. Que je l’aurais dégoûté. Et je ne voulais pas, non.

J’étais un mec, mes goûts étaient donc tout à fait normaux pour moi. Bon quoique, ce poster de celle belle nana près de mon lit devait partir à la poubelle – ou alors je le donnerais à un pote. Ouais, y’en a un qui la trouve bien bonne, donc autant le lui donner. Pourquoi je voulais m’en débarrasser, alors que c’était le seul poster de nana à poil qui était dans ma chambre ? Tout simplement parce qu’elle était seul et que ça faisait tache. Puis je n’étais pas comme certains de mes potes qui s’en servaient pour se chauffer, je ramenais assez de nanas dans mon lit pour ça, donc bon. Puis faudrait que je refasse un peu ma chambre, niveau peinture et tout – tout comme le reste de mon appartement – puisque c’était encore les vieux murs, voire même les vieilles affaires que m’avaient laissé l’ancien locataire. Comme j’avais pas trop de fric au début, je me suis pas fait chier et j’ai tout laissé comme ça, mais je devrais quand même penser à donner plus de vie dans cette piaule. Ouais, certains trouvent mon appartement répugnant, et je le trouvais aussi de temps en temps. Comme ce canapé où j’osais jamais m’assoir à un endroit car il était foutu ! Enfin bref. Je me levais enfin pour dire bonjour à ma petite sœur, qui essayait comme à son habitude de m’amadouer. Elle sait bien que je ne peux jamais rien lui refuser et que j’aimais pas quand elle me faisait regretter de la laisser seule, donc elle s’en servait. « Arrêtes d’essayer de m’amadouer, tu sais bien que je veux que tu restes là ! » Puis ça faisait pas mal de temps que je n’avais pas pu la voir plus d’une heure, ou lorsque je passe lui dire bonjour au salon quand ma voiture est au garage et que j’dois marcher pour aller au boulot. Je m’habillais donc rapidement histoire d’avoir autre chose sur moi qu’un simple boxer – de la veille, hm – pour ne pas trop ‘choquer’ Na Yung. Sauf que, comme je m’y attendais, elle m’obligea à aller prendre une douche. « Ok, mais t’aventure pas trop chez moi, tu pourrais te faire mal ! »

C’était très rassurant, n’est-ce pas ? Car ouais, comme je me débarrassais de certaines choses, il y avait deux trois cartons qui trainaient un peu partout. Il y avait ce canapé ancien, puant où il ne fallait pas s’assoir à un endroit précis, ou quelques pièces de voiture que des amis m’avaient ramené pour retaper ce bijou – oui, je parle bien de ma voiture – et que je n’avais pas encore eu le temps de descendre dans mon garage. Enfin, je laissais donc ma petite sœur s’aventurer dans mon appartement alors que je prenais des fringues avant de me diriger vers la salle de bain pour prendre une douche. Je ne suis habituellement pas long dans la salle de bain lorsque je dois aller bosser ou lorsque je vais voir des potes, mais lorsque je dois sortir, je dois faire des courses – avec fête à la fin – ou tout simplement lorsqu’il y a quelque chose d’important, je me faisais ‘beau’, si on peut dire. Je prenais donc une douche, tout ce qu’il y a de plus normal en somme. Mais je pris mon temps pour me raser, pour prendre soin de la peau de mon visage qui en avait besoin. Je ne sais même plus d’où j’ai cette crème pour le visage, je crois qu’elle m’avait été offerte – peut-être bien par Na Yung, ça ne m’étonnerais même pas – mais en tout cas, je l’utilisais. Car après tout, l’après-rasage ne servait pas à grand-chose. J’enfilais donc un jean et un simple t-shirt noir, et j’allais pour sortir lorsque j’entendis un énorme bruit provenant du salon, avec le cri de ma sœur. Je me dirigeais dans ma chambre lorsqu’elle m’appela, disant alors que le déjeuner était prêt. D’accord, donc elle n’avait apparemment pas mal, je n’avais pas à m’en inquiéter dans ce cas. Je retournais donc rapidement dans ma chambre pour ouvrir la fenêtre avant de la rejoindre dans le salon… Où déjà, elle n’y était pas. Mais la vue du canapé me stoppa net. Haussant un sourcil, je me rapprochais pour voir le désastre, et rien que de voir le canapé totalement effondré et limite en deux, je compris de suite qu’elle s’était posée exactement là où il ne fallait pas. « Na Yung…. ? » Entendant l’eau couler dans la cuisine, je la rejoignis pour la voir couverte de poussière. Je ne pus m’empêcher de rire en la voyant ainsi. « Toi, tu t’es assise pile à l’endroit où il ne fallait pas ! » Je me rapprochais d’elle pour pouvoir l’aider à se nettoyer, l’époussetant un peu partout pour faire tomber la poussière de ses habits, n’ayant même aucun problème ni aucune gêne à le faire au niveau de ses fesses, là où elle ne pouvait pas trop le faire et où elle avait beaucoup de poussière. « Tu m’aurais dit que tu voulais aller t’assoir au salon, je t’aurais dit qu’il ne fallait pas t’assoir ici ! » Mes potes avaient l’habitude de ce canapé et ne s’y asseyaient quasiment jamais. Une fois terminé, je retournais au salon pour voir un peu mieux le désastre, avant de soupire. Mon canapé était définitivement mort, il m’en fallait un. Après… C’était peut-être ça qui me montrait qu’il fallait bel et bien que je refasse mon appartement ! Il en avait à présent bien besoin, en plus d’être rangé. « J’vais devoir en acheter un, il tenait le coup depuis l’autre vieux ! » Oui, l’autre vieux, le mec qui a fait sa crise cardiaque sur ce canapé. Quoi ? Oui, je me fichais totalement de savoir ça, et de garder le canapé – c’était gratuit, donc bon.

« C’est peut-être le moment pour que tu m’aides à refaire mon appart’ ! » Oui, je demandais bel et bien son aide. À elle, légèrement maniaque qui a de bons goûts, elle pourrait vraiment m’aider. Et ça nous fera passer un bon moment ensemble, donc pourquoi pas, hein ? En plus, j’ai gagné une course il y a trois jours, j’avais donc un sacré paquet de fric à dépenser pour refaire mon appartement. « Ça te dit de m’aider à tout refaire ici ? Peinture, nouveau meubles, déco… ? » Bon pour la décoration, je devrais plutôt faire dans le très simple car je ne veux pas d’un poster de cheval dans un pré, comme Na Yung aimait. Je regardais un peu partout avant de baisser les yeux sur le plateau repas sur la table basse du salon. Ça avait plutôt l’air appétissant, si on en oubliait la poussière. « Ça te dit aussi qu’on mange dehors ? » Demandais-je cette fois-ci en rigolant.