Sung est un joyeux crétin à la philosophie douteuse. Lui il aime tout le monde alors forcément c'est réciproque, tout le monde l'aime. Un vrai gamin. D'ailleurs son entourage s'est toujours demandée si son QI dépassait les 70 ou non au vu de l'énergumène ici-présente. C'est sûr que si en venant au monde Il Sung a fait forte impression au vu de son énorme tête c'était certainement pas parce qu'elle était pleine à craquer de matière grise. Non non, il faut bien comprendre qu'Il Sung ne réfléchit pas, il fonctionne au freestyle. Pas la peine de le connaître intimement pour s'en rendre compte. Il est aussi à la fois passionné par les décolletés et ne manquera pas une occasion d'en parler à quiconque s'approchera de lui. Oh oui il se fiche de savoir si ça vous intéresse ou pas puisque que le bonhomme part du principe que tout le monde pense comme lui. C'est un gros naïf, un gentil nounours inoffensif qui n'a jamais détesté, insulté et encore moins frappé quelqu'un. Parfois, il lui arrive d'avoir des élans d'intelligence. C'est rare, et aussi très impressionnant. En fait il est facilement manipulable mais malgré tout ça on ne sait jamais sur quel pied danser avec lui, parce qu'il est tellement imbécile par moments qu'en général les gens, même les plus cruels d'entre eux n'osent pas s'en prendre à lui. C'est aussi un gamin borné, hyper motivé qui n'entreprend jamais rien sans se donner à 1000%.
Sa principale victime ? Son brother. Quand il le rend pas fou, les deux passent leur temps à faire n'importe quoi. Mais il ne faut pas croire comme ça, même si Sung est le plus jeune, il adore endosser le rôle de Hyung avec son autre moitié. Crédible ou pas, il n'hésite pas à tenter de ralentir le frangin lorsque ce dernier se lance dans des trucs complètement insensés style, danser avec une jambe cassée. Notez que pour faire passer le message à Rihan, Sung n'a pas hésité à le narguer ouvertement. Si un jour vous avez à faire à un Il Sung triste et déprimé c'est que la fin du monde est pour bientôt. Ce fils à maman n'a jamais eu de réels soucis si ce n'est avec les filles qui disons, le fuit comme la peste. Alors est-ce que c'est parce qu'il est trop impressionnant et trop beau, on ne le saura jamais. Pourtant s'il y a quelque chose que Susu aime faire en dehors de danser, c'est bien draguer. Le garçon adore sortir faire la fête. En général on évite de l'inviter -il ne sait pas pourquoi d'ailleurs- mais finit toujours par trouver un endroit où squatter pour la soirée. En résumé Susu passe son temps à faire des conneries et à entrainer les autres dans sa chute, et lorsqu'il n'a pas été enfermé en garde à vue pour harcèlement, il passe le reste de son temps à draguer toutes les filles qu'il croise dans la rue.

Le visage toujours souriant, les yeux noirs, un nez pas trop volumineux Susu ne s'est jamais vraiment demandé ce que les autres pouvaient penser de lui physiquement. En fait c'est le genre de gars qui se fiche de savoir s'il plait ou non. Il est obnubilé par sa taille. C'est pour ça qu'on le verra souvent avec les cheveux relevés histoire de donner l'illusion d'être un géant. Et aussi pour ne pas qu'on se focalise sur ses oreilles hypertrophiées. Pour reparler de sa taille, le coréen n'a pas vraiment à se plaindre de ce côté là ; il est loin d'être le plus petit de sa génération. Bon alors si vous lui demandez combien il mesure, il vous répondra probablement un grand mètre soixante dix-huit, quelque chose dans ces eaux-là. Enlevez trois à quatre centimètres et ça vous paraîtra plus réaliste. Vestimentairement parlant, Il Sung a un style assez américanisé, qui peut aller du baggy au jean slim, baskets, maillots ou t-shirt trois fois trop grands pour lui. Il n'est ni maigrichon, ni bodybuildé. En fait il est assez mince et c'est grâce à la danse qu'il n'a pas hérité de la physiologie d'une crevette.

Vous connaissez Dupond et Dupont. Et bien Hi Ran et moi on est la version coréenne, en beaucoup plus stylé ça va de soit. Lui et moi on est comme les cinq doigts d'une main, moi j'suis le majeur, lui l'index, moi l'annulaire, et lui l'auriculaire. Enfin vous m'avez compris quoi. Quand j'y repense, j'me dis que j'ai eu de la chance. Mes parents ont toujours été là pour moi et ça compensait tout ce qui aurait pu nous démonter, comme le quartier craignos dans lequel j'ai grandis ou notre situation financière. Je ne me suis jamais aussi bien entendu avec une personne qu'avec mon frère. Il m'a refilé sa passion pour la danse très tôt et je dois dire que grâce à ça, nos liens ont été encore plus forts. On s'est faits des potes, et même une petite renommée. Ouais, il nous arrivait de faire quelques petits spectacles pour des anniversaires ou d'autres évènements de ce genre. Et avoir en plus de ça le soutien des parents, c'était le pied. Bref, on vivait comme ça, à deux. Bien évidemment, il n'y avait pas que la danse qui a fait parti de mon enfance. Je ne sais pas de qui j'ai hérité mon enthousiasme maladroit (et étouffant, la plupart du temps), mais ça en a fait voir de toutes les couleurs aux géniteurs. Par exemple, j'avais quatorze ans ans et j'ai voulu m'entrainer à me raser avec le rasoir du paternel parce que je m'étais rendu compte que bientôt, j'aurais des poils qui surgiraient de nulle part partout sur mon visage et que je n'y étais pas préparé. Ça m'a fait un truc au cœur pendant deux secondes, je vous dis pas, j'ai cru que j'avais vraiment tout loupé. Du coup, j'ai parlé de mon désarroi avec mon brother, parce que y'a un moment où il faut savoir prendre le taureau par la culotte. Bon, comme j'avais pas encore de barbe, ni de moustache j'ai essayé de m'entrainer sur les sourcils. Je me souviens qu'en voyant le résultat, mother à frôlé l'infarctus. Il fallait se rendre à l'évidence, je n'étais pas fait pour le métier d'esthéticienne.

Pour ceux que ça intéresse, un sourcil ne repousse pas en une nuit.

Ho je me souviens aussi de la fois où Hyung a voulu jouer les héros en sauvant un petit qui allait se faire ratatiné par un scooter. Croyez ce que vous voulez, j'crois qu'à ce moment là j'ai jamais été aussi fier d'être son frangin. Qui peut se vanter d'avoir un frère qui s'est pété la jambe en sauvant un gosse ? Par contre ça m'a fait un peu mal au cœur de le voir s'obstiner à essayer de danser avec son plâtre. Je me sentais un peu comme une poule qui a trouvé un couteau. Comprenez confus. J'ai cru qu'il ne pourrait plus jamais danser. Que notre rêve était fini. Over. Terminado. Je rajouterai même abgeschlossen. Heureusement que j'avais rien compris à toute cette histoire de fracture, et que quelques semaines plus tard, lui et moi avions pu continuer à nous entrainer. Et puis un jour, mother nous a annoncé que mamie était décédée. J'ai honte de dire que j'avais oublié son existence. Faut dire qu'elle a pas été très présente dans nos vies, mais de ce qu'elle nous a laissé comme cadeau d'adieu, je dirais d'elle que c'était une personne très généreuse, soucieuse de sa famille, et blindée comme pas deux. Grâce à cet héritage, Hyung et moi sommes partis pour Busan avec l'objectif de devenir danseurs professionnels. Deux ans après lui, j'ai enfin rejoint l'université de Mangyo, et maintenant que nous sommes de nouveaux deux j'ai bien l'intention de former un duo avec lui qui nous propulsera au sommet avec pleins de filles canons à mes pieds.