AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
{Fini}L'avenir de la Kpop nous appartient ! [Suh Yong Nam]



 
-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

Partagez | 

{Fini}L'avenir de la Kpop nous appartient ! [Suh Yong Nam]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Hwang Myung Dae
Hwang Myung Dae
Age du personnage : 33
Matières : Marketing & Gestion + Informatique
Messages : 1671

{Fini}L'avenir de la Kpop nous appartient ! [Suh Yong Nam] Vide
Sam 26 Mai - 13:51

Ce soir sous le beau ciel rosé et orange, j’ai donné rendez-vous à Yong Nam au karaoké et comme je m’en doutais, il n’a pas refusé ! J’ai précisé que nous serons seul étant donné que cela faisait un bon moment que nous devons partager notre complicité avec d’autres, mon emploi du temps ne correspondant pas forcément au sien et chargé, m’obligeant à voir le plus de monde possible d’un coup. Et puis, j’avoue en avoir marre de devoir partager mon grand copain et j’aimerai bien n’être qu’avec lui. Ainsi, j’ai gardé notre sortie secrète et me suis libéré de mes plans initiaux. Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour son meilleur ami hein ?

Devant mon miroir, je me mate sans aucune gêne, attrapant mes poignets d’amour inexistants et grimaçant. Je pointe mon nez bien trop proéminent à mon goût et cherche si une quelconque imperfection aurait envahi mon visage de poupée.

« Ah t’es là ! Ça fait une heure que je t’appelle… Euh… Tu sors ce soir ? »

De ? Je tourne la tête vers ma mère et cligne des yeux bêtement. Elle est arrivé quand elle ?

« Euh ouais… Pourquoi ? »

« Ca tombe bien je voulais pas te laisser tout seul à la maison pendant que ton père et moi sommes en amoureux ! » soupire-t-elle.

Je lui souris, ravi d’entendre que mes parents ont enfin un peu de temps pour être ensemble et avant qu’elle ne quitte ma chambre, je la rattrape et lui demande un peu gêné :

« J’aurais pas grossi ? Tu me trouve beau habillé comme ça ? J’en ai pas trop fait ? »

Elle croise les bras, arque un sourcil et s’énonce avec exaspération :

« T’es encore plus bizarre que la dernière fois… Tu vas revoir la même fille ? »

Je penche la tête ne comprenant pas de qui elle parle ni pourquoi elle emploi ce ton…

« Myumyu, mon bébé de 22 ans, si t’avais pris ne serait-ce qu’un gramme, je te jure que je te l’aurais dit aussitôt ! Et pour ce qui est de ton accoutrement sache que tu as mis ton tee-shirt à l’envers… »

Placide, je me zieute et m’exclame agacé :

« Mais je vais voir Yong Nam ! Ca fait trop longtemps alors je veux être parfait ! »

S’en allant en poussant un rire diabolique et répétant « Oui, oui c’est ça » à chacune de mes excuses, je la raccompagne sur le palier de la porte, boude mais prends tout de même mes parents dans les bras et leurs souhaite de passer une bonne journée.

Bon, à moi ! Je dois tout préparer avant qu’il arrive et je me dois d’être ponctuel… C’est-à-dire, une heure à l’avance selon ma maniaquerie habituelle ! Mon sac avec tout ce qui va avec, mon casque sur les oreilles, les clés de voiture OK, on est parti ! Euh d'abord, je remets mon haut dans le bon sens aussi...

#Ellipse#Shuppy Shuppy Love ! Na Shuppy Shuppy ~ #Ellipse#

Une fois arrivé, je prends les clés de la salle que j’ai réservée, accueilli par le réceptionniste acclimaté à voir nos tronches depuis 8 ans… Pas une minute à perdre, je commande sucreries, boissons et m’installe dans la petite pièce à mon aise. Je fais une petite liste de chansons que j’aimerais chanter et bois mon soda… Merde ! C’est vrai j’avais oublié ! Récemment, tout le monde appelle MON chaton « Chaton » donc au final, mon chaton devient le chaton de tout le monde et je n’apprécie pas… Et connaissant le caractère capricieux de Yong Nam, il dit rien pour ne pas blesser les autres mais il doit pas trop aimer que de simples amis osent me voler mon surnom… Ou alors il s’en fou ? Non, il ne pourrait pas me faire ça !

Ce n’est pas le moment de te prendre la tête pour rien Myung Dae ! Bon, un surnom… Intelligent donc on oublie tout nom de bestioles… Je n’ai pas d’idée mais si je trouve rien, il va tout simplement me péter un câble et rouspéter et après je vais devoir l’acheter avec du chocolat ! D’ailleurs, j’ai bien emmené une tablette de son goût préféré… Je prévois toute tentative de bouderie et joue la carte de la prudence. Donc. Surnom ? Nam chou ? Non, j’appelle Hyeong Cho, Hyeong Chou déjà… Nami… Nami… NAMIDAAAA ~ Pas le moment de chanter une chanson japonaise euh…Je regarde ma montre et grimace. Bientôt l’heure en plus ! Et toujours pas là ! Mais il est où ? Je me lève et fais le tour de la table.
Coin coin ? Minou ? Choupi ? Yoyo ? C’est moche bordel ! J’accélère le pas et fronce les sourcils. Un surnom, un surnom, un surnom… Mais il est où ?

J’arrive pas à penser ! Rah, je sais qu’il serait du genre à se planquer derrière la porte de la salle et me regarder en train de devenir paranoïaque et impatient à force de l’attendre ! Et le pire, c’est qu’il sait que je bougerai pas tant que j’ai pas de nouvelle ! Je suis fou ! Je fixe le verre poli tentant de le traverser du regard…

« DOUDOU ! »

Je tape mon poing contre la paume de mon autre main et souris, soulagé d’avoir trouvé un surnom digne de l’amitié que je peux éprouver pour Yong Nam mon petit chat. Je m’assois et puis… Réflexion faîte, je me dis qu’il est moche.

« Je suis pas sûr qu’il l’apprécie… Je veux dire, c’est pas comme si on sortait ensemble ou quoi que ce soit… Fin’, je veux dire… Ca fait con de l’appeler Doudou non ? Ou… »

Ben voilà, retour à la case départ, merci moi et mon envie de perfection. J’imagine même pas si un jour j’arrive à lire dans les pensées des gens ! Je deviendrais complètement barge !


Dernière édition par Hwang Myung Dae le Sam 2 Juin - 20:48, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
♕Invité
Anonymous

{Fini}L'avenir de la Kpop nous appartient ! [Suh Yong Nam] Vide
Sam 26 Mai - 15:52

Je raccroche le téléphone et saute immédiatement sur mon lit dans un vol plané presque historique retombant mollement sur le matelas tout en criant contre le coussin. Heureux, excité de la soirée qui allait m’être offerte. J’allais voir et avoir Myung Dae pour moi tout seul et ça, ça changeait tout. Qui plus est dans un Karaoké et ça, c’était le pied. Il avait tout prévu pour me faire plaisir et encore une fois, j’étais aux anges. Je me redressais avec hâte et courait dans ma petite salle de bain. Mes vêtements, je les jetais ici et là en me déshabillant et me glissa sous la douche pour me laver en bonne et due forme. Je ne désirais qu’une chose, me faire beau pour lui. ANIO. Arrêt sur image. J’allais voir Myung Dae et je réagissais comme si j’allais à un rendez-vous professionnel. Immobile, sous la douche, je fixais dans le vague, les sourcils froncés et ma langue pincée entre mes dents. Oui, mais un rendez-vous professionnel c’est important et le rendez-vous avec Myung était aussi important. Lecture. Je terminais de me laver minutieusement et courait jusqu’à ma chambre pour chercher des vêtements.

J’en essayais trois avant de trouver la bonne

Un tour devant le miroir me donna la satisfaction d’être fin prêt. Je glissais mes doigts dans mes cheveux, replaçant certaines mèches en place avant de me retourner et de regarder l’heure. Bon dieu, il me restait une demi-heure à attendre… Ho et puis tant pis, je décidais de partir maintenant. Connaissant Myung Dae, il serait même en avance. J’enfilais mes chaussures et attrapais mon porte-feuille de quoi payer le taxi. Non, je n’ai pas encore le permis. Mon portable en poche, je sors.

Le trajet jusqu’au Karaoké fut court mais long pour moi. J’avais hâte. Hâte de le retrouver et surtout, hâte de chanter. J’aimais les karaokés et pour moi, c’était comme être sur scène à faire un concert. Je payais le taxi, entra à l’intérieur et me renseigna auprès de l’accueil dans quelle salle je devais me rendre. La quatre. Je ne frappais pas à la porte, au contraire, j’entrais le plus silencieusement possible. « Je suis pas sûr qu’il l’apprécie… Je veux dire, c’est pas comme si on sortait ensemble ou quoi que ce soit… Fin’, je veux dire… Ca fait con de l’appeler Doudou non ? Ou… » De quoi parlait-il ? Qui je n’apprécierai pas… ? Doudou ? Yah. Je refuse qu’il appelle quelqu’un Doudou. Rectification, je refuse qu’il donne un surnom à quelqu’un sauf moi. Je jetais mon sac sur le grand canapé et laissais la porte se refermer. Je sautais devant lui, le pointant d’un doigt accusateur, la mine boudeuse.

« Hors de question que tu me remplaces. Tu m’as invité juste pour me dire que tu t’es trouvé une petite amie ? Doudou c’est moche ! »

Jalousie et possessivité quand tu nous tiens. Doudou, je l’aurais trouvé sublime si ça m’était adressé mais si ça s’adressait à quelqu’un d’autre alors c’était moche. Il aurait pu dire n’importe quel surnom, tant que ça s’adresserai à quelqu’un d’autre que moi, c’était moche. Je laissais retomber mon bras le long de mon corps et détournais le regard, démontrant ma frustration, ma jalousie et mon irritabilité. En ce moment surtout, j’avais peur de tout ce que je pouvais ressentir pour lui. C’était un ami, mon meilleur ami, mon frère, mon confident, mon journal intime vivant mais… je ne pouvais m’empêcher d’avoir peur de le perdre. Il était important pour moi. Très important. C’était comme me priver d’une partie de moi-même. Hors de question que je le perde pour fille mais toutes fois, si c’était le cas, je n’y pouvais rien. Il avait quand même le droit de faire sa vie, non ? Je ne pouvais pas l’empêcher d’être heureux.

« Et puis c’est qui d’abord ? L’autre fille de la dernière fois, la jolie brune ? Je ne sais plus son nom. »

Oui, celle avec qui Myung Dae rigolait et que j’avais déjà fait une petite crise de jalousie. Il en avait l’habitude, c’est pas comme si ce n’était pas nouveau. Je reportais mon regard sur lui et m’avançai, m’installant, sans gêne, sur ses genoux. Ça encore ce n’était pas nouveau. J’essayais de paraître moins en colère ou moins jaloux du moins. Sauf que mon regard était trop profond pour être serein et mes lèvres pincées rajoutaient encore un peu d’éclat à mes nerfs.
Revenir en haut Aller en bas
Hwang Myung Dae
Hwang Myung Dae
Age du personnage : 33
Matières : Marketing & Gestion + Informatique
Messages : 1671

{Fini}L'avenir de la Kpop nous appartient ! [Suh Yong Nam] Vide
Sam 26 Mai - 20:20

Comme d’habitude lorsque je suis plongé dans mes idées et mes petites affaires, j’ai pas du tout remarqué qu’il était vraiment là ! Alors que je m’en doutais, je suis un boulet quoi ! Bref, c’est ainsi qu’une tempête du nom de Yong Nam entre dans la salle numéro 4 et… Et la catastrophe, il entend LA phrase qu’il n’aurait pas dû et c’est maintenant à moi de devoir rattraper le coup. Et dire que je voulais lui faire la surprise pour combler ma soirée parfaite… Il commence fort tiens, ça lui ressemble bien. Je le regarde s’exciter comme un puceron et bouder, m’arrachant un sourire devant le ridicule de la situation et la tendresse qu’il peut dégager. Pour sûr, c’est vraiment un félin ce garçon ! Je reste muet, pinçant les lèvres et devient rouge d’embarras plus il en rajoute.

Qu’est-ce qu’il me parle de le remplacer ? Il est bête ce garçon ! Comme si une fille pouvait le dégager d’un coup. C’est avec lui que j’ai passé un an à vivre entre 4 murs, me rendant fou en regardant les commentaires sur moi défiler à la vitesse de l’éclaire. Je ne suis pas celui que tout le monde pense, le mec idéal, le mec trop beau trop classe et qui doit devenir le père de leurs enfants ! Je suis pas non plus un roi ou une légende, juste Myung Dae, le gars qui ne sait pas comment réaliser son rêve et s’accoutume alors simplement d’un plaisir…

« Mais non, laisse-moi t’expl… »

Je souris face à ses questions et me rappelle de la scène épique où à peine avais-je stoppé ma conversation avec Iseul qu’il était venu comme une furie me passer un interrogatoire et bien sûr, je n’avais pas dit grand-chose mise à part son prénom et le pourquoi de notre discussion : Faire des photos pour moi. Après tout, elle est la capitaine du club de photographie ! Il faudrait d’ailleurs que je les présente les deux zigotos. Je respire profondément et le laisse s’assoir sur moi, sans rien dire. Je l’enlace et lui caresse les cheveux, plantant mes pupilles dans les siennes et esquissant comme une risette sadique :

« Des fois Doudou, il faudrait que tu me laisse parler avant de faire ta crise… Je parlais de toi. »

Je rigole tendrement et reprends mon soda pour boire. J’ai eu chaud PFIOU ! Je repose mon verre et tire mon sac, de ma main libre, mon bras gauche a emprisonné Yong Nam à la taille. A l’aveugle, je cherche la fameuse sucrerie préférée de mon chaton et lui tends tout fier, ben ouais je pense à tout !

« Tiens pour me faire pardonner ! Celui que tu aimes le plus. Et en plus, c’est moi qui te l’offre ! »

Basculant ma tête en arrière, j’attrape la manette tactile pour pouvoir regarder les différentes chansons qui vont commencer et puis m’arrête, songeur et un peu embarrassé… :

« Tu le trouves si moche que ça le surnom Doudou ? J’y ai réfléchis au moins 30 minutes tu sais ! »

Je fais la moue et gonfle les joues. C’est vrai quoi, il ne va pas commencer à faire son difficile ! Déjà que je supporte que tout le monde l’appelle par le surnom que J’AVAIS trouvé ! Non mais je vous jure :

« Il est hors de question que je t’appelle Chaton comme tous les autres ! »

Je le pousse sur le côté après vérification que sa tête allait atterrir sur un coussin et lui tire la langue. J’empoigne le micro, mets ses jambes sur mes cuisses et lui donne un micro aussi :

« Commençons doucement, il faut nous échauffer la voix… »

Un clin d’œil complice, la chanson douce se met en route et d’une voix hésitante et tremblotante, je chantonne et expose mon magnifique accent anglais qui … Euh, j’ai encore besoin de progrès ! Je me racle la gorge, laisse la parole à mon voisin de banquette, lui chante des « Lalala » mélodieux en lui tenant la main et en rigolant d’embarras, bref, on s’amuse, on s’éclate comme on peut enfin le faire que tous les deux. Mais là, je veux la prochaine chanson parce qu’elle sera juste… Enorme !

« Bon mon Doudou, debout ! J’aurais bien ramené deux jupes pour qu’on les porte mais je me suis dit que si le gérant entrait pour nous redonner du soda il allait avoir peur ! »

Je lui attrape la main et nous emmène devant la table, l’écran défilant les paroles de Genie des SNSD !

« Bouge tes gambettes ! »

Chantant comme une casserole et dansant avec la grâce d’un éléphant, je défie toutes Girls Generation de comparaître face au duo NaMyu ! Nous sommes les plus belles minettes de Busan, Bouddha nous regarde avec la bave au coin de la bouche… Et je vais finir en âme errante pour avoir dit ça ! Des jeux de jambes à vous en faire pâlir un phacochère, autant de prestance que le dernier grain de maïs dans la boite de conserve bref, je peux vous dire qu’on est magnifique… Et que je n’ai pas lâché sa main. Passer de bon moment comme ça, ça me rappelle juste quand j’étais dépressif et que j’ai eu besoin de lui. Que de lui. Même mes parents que j’adore plus que tout et qui ne me lâche plus maintenant je ne les laissais quasiment plus m’approcher… Mais Yong Nam, c’est… C’est Yong Nam.

Le sale gosse, le sale chieur, le perdu, celui qui a besoin qu’on s’occupe de lui, celui qui n’aime aucun de mes prétendantes, celui qui feule quand un ami me prend trop dans ses bras, celui qui ronronne quand moi je le prends dans mes bras… C’est Yong Nam, ce petit truc qui paraît vivre sa vie et s’en foutre de tout le monde alors que c’est une personne qui a besoin plus que quiconque qu’on prenne soin de lui. Et je crois que je l’adore pour ça.

« A toi la suivante, à toi ! »

Je me rassois en piochant des bonbons au hasard et grimace quand je tombe sur l’un d’eux acide :

« HWAARG, ça pique ! »
Revenir en haut Aller en bas
♕Invité
Anonymous

{Fini}L'avenir de la Kpop nous appartient ! [Suh Yong Nam] Vide
Sam 26 Mai - 23:00

Si je suis vexé ? Non, pas tout à fait, disons juste que ça m’embête de ne pas être le seul dans sa vie. Je ne cherche pas à le priver de tous ses amis, loin de là, mais quand il ne me porte pas grand intérêt, j’ai un peu peur de ne plus être sa priorité. J’aime être sa priorité autant que sa propriété, mais ça, ce n’est pas demain la veille que j’aurais l’honneur de ce rôle. Et plus je m’excite sur lui, plus il sourit. Est-il masochiste ou bien ? Je le fixe, m’installe sur ses genoux, menace de lui tirer les joues jusqu’à ce que sa peau soit difforme mais je le laisse tranquille, boudeur. « Mais non, laisse-moi t’expl… » Je ne voulais rien qu’il m’explique. Surtout pas si ça devais me rendre encore plus jaloux. Qui sait ce qu’il allait me sortir, hein ?

Je le fixe, ronronnant presque en sentant ses mains dans mes cheveux. J’aime quand il me câline ainsi et je donnerais tout pour qu’il continue. Mes yeux sont mi-clos et je continue de l’observer parce que sa tête ne me dit rien qui vaille. Que va-t-il encore me sortir ? « Des fois Doudou, il faudrait que tu me laisse parler avant de faire ta crise… Je parlais de toi. » Il parlait de moi comment ça ? J’inclinais la tête, plissant les yeux. Inquisiteur, j’essayais de voir si, des fois, il n’essayait pas de me duper ou de me mener en bateau. Il pourrait très bien y arriver. Vu que je crois à tout ce qu’il peut me dire. Je suis dupe avec lui. Trop naïf. En bref, il pouvait me faire avaler tout ce qu’il veut. Je me penche vers l’arrière, attrapant son soda pour en boire quelques gorgées. J’ai soif, je ne me gêne pas pour tout partager avec lui et, il est vrai, je ne lui demande pas son autorisation pour qu’il partage avec moi.

« Je ne fais pas ma crise. J’ai juste eu peur que tu me délaisses. »

Et j’étais franc sur ce coup-là. Quand on est amoureux, c’est normal, on est plus avec sa moitié qu’avec ses amis et je savais que s’il se trouvait quelqu’un, il aurait beaucoup moins de temps à m’accorder. Ça serait un coup dur pour moi. Je soupirais et reposais le verre avant de glisser mes bras autour de son cou, le gardant précieusement contre moi. Du moins, ce fut juste avant qu’un bonbon très convoité entre dans mon champ de vision. Aussitôt, mes yeux s’illuminèrent. Un large sourire élargit mes lèvres et je reportais mon attention sur les prunelles de Myung Dae. « Tiens pour me faire pardonner ! Celui que tu aimes le plus. Et en plus, c’est moi qui te l’offre ! » Je ne mis pas longtemps à attraper le bonbon, le déballa et le glissa entre mes lèvres, dégustant le délicieux goût de la framboise. Techniquement, j’étais au paradis. Officiellement, j’étais toujours au karaoké. Ma tête bascula vers l’avant, s’appuyant contre le haut de son torse. Ah, je dégustais et rien ne pouvait stopper ce merveilleux moment.

Puis je l’avalais et me redressais. Voilà comment me calmer et me conquérir en moins de deux secondes. Myung Dae avait tout pigé, lui. « Tu le trouves si moche que ça le surnom Doudou ? J’y ai réfléchis au moins 30 minutes tu sais ! » Je riais, de bon cœur, posant mes doigts sur ses joues que je dégonflais d’une simple pression avant de me pencher et de poser mes lèvres contre sa joue. Hochant vivement la tête, je le fixais d’un air amusé.

« Anio. Je le trouve super seulement quand il m’est adressé. »

Je pinçais ma langue entre mes dents me donnant un air espiègle avant de pousser un profond soupire. « Il est hors de question que je t’appelle Chaton comme tous les autres ! » Bah voyons. Il se donnait un titre plus important ? Voilà que mon égo s’en donnait à cœur joie. Je faillis bomber le torse et faire le fier quand il me fit glisser sur le côté. Allongé sur le canapé, mes jambes toujours sur ses cuisses. J’étais d’accord pour commencer en douceur. Dès les premières notes, mon regard se tourne vers lui qui lie les phrases qui s’affichent. J’aime sa voix. J’aime quand il chante. Et j’aime surtout son expression. Je souris, attendrit, ne me rends même pas compte que je n’écoute plus la chanson mais que je suis focalisé sur lui. Simplement sur ce qu’il dégage. Mon cœur rate un battement quand il me donne le micro et je m’emmêle les pinceaux, bégayant les paroles tout en riant de gêne. Une fois que je trouve le rythme, je chantonne, sans vraiment faire attention, préférant faire rire Myung Dae.

Je me lève, le suis jusqu’à l’endroit qu’il désire. « Bon mon Doudou, debout ! J’aurais bien ramené deux jupes pour qu’on les porte mais je me suis dit que si le gérant entrait pour nous redonner du soda il allait avoir peur ! » Deux jupes ? Il était fou, et si on nous voyait on nous prendrait pour encore plus dingue qu’on ne l’était. J’attrape un second micro et le suis dans les paroles, faisant les chœurs quand il y en avait. Mais ce n’était pas sérieux, on faisait plus les imbéciles qu’autre chose. Pour sûr que si les SNSD nous entendaient, elles nous feraient regretter ça. Je lâchais vite le micro pour laisser Myung Dae chanter alors que je dansais. Tournais parfois autour de lui, ôtait mon gilet façon « strip-tease » et lui jetais dessus avant de reprendre ma danse quand ça devenait plus énergique, grimpant sur la table, faisant attention de ne rien renverser, me déchainant comme pas possible. Puis je le fis grimper et l’entrainais dans ma danse de sorte à ce qu’il se déchaine également. A la fin de la chanson, nous tombons à deux sur le canapé, essoufflé et à bout de force.

« Fouah. J’ai perdu toutes mes calories là ! »

Je riais, attrapant le carnet pour regarder les différentes chansons. Si la suivante était à moi, j’allais bien la choisir. Je m’arrête sur une chanson bien précise et je me lève, attrape la manette prêt à l'enclencher.

« Si c’est mon tour, alors je vais bien m’appliquer pour toi. »

J’appuie sur lecture et la chanson se met en route.

Je ne le regarde pas tout de suite, je lis les paroles sans les lire, je connais la chanson. Elle est tellement parlante pour moi. Elle dit tout ce que jamais je n’oserais dire. Elle est cette chanson qui me rappelle combien il est important pour moi et tout ce que jamais je n’oserai lui avouer. Je finis par me tourner vers lui, lui adressant un sourire et, plongé dans ses prunelles, je chante. Jusqu’au bout. Quand la chanson se termine, mes joues prennent feu et je baisse la tête, riant pour cacher ma gêne. Je replace quelques mèches sur mon front et je repose le micro.

« A toi maintenant ! »

Je prends ma place sur le canapé, le poussant vers l’écran. A-t-il vu combien j’étais sincère dans mes paroles et dans mon expression ? A-t-il remarqué que je ne chantais pas seulement ? Je me mordais la lèvre inférieure. Aurais-je du chanter cette chanson ? Bref. Peu importe. Je souriais dès qu’il se retourna vers moi, l’encourageant en levant mes pouces.
Revenir en haut Aller en bas
Hwang Myung Dae
Hwang Myung Dae
Age du personnage : 33
Matières : Marketing & Gestion + Informatique
Messages : 1671

{Fini}L'avenir de la Kpop nous appartient ! [Suh Yong Nam] Vide
Dim 27 Mai - 10:47

Il n’y a pas à dire Yong Nam est bien la personne qui a le plus de droit sur moi après mes parents. Ce gars pourraient se jeter par terre en hurlant, me frapper, me crier dessus, me taper des caprices digne d’un enfant de 3 ans, me prendre dans ses bras, me tenir les mains, jamais Ô grand jamais je n’aurais envie de lui gueuler dessus. Après tout ce qu’il a fait pour moi, après tout ce que nous avons vécu ensemble, c’est inconcevable que je ne sois pas redevable envers lui. Je lui dois beaucoup de choses et pourtant, je sais qu’il ne me demanda pas de lui rendre. Tout comme il pourrait penser m’en devoir beaucoup que jamais l’idée d’un retour me viendrait en tête.

Et puis même s’il boude, je le trouve adorable, mignon, la personne la plus gentille au monde, cette personne qui fait que mes plaies et mes inquiétudes ne prennent pas trop d’ampleur bref. Vous l’aurez compris, c’est un petit bout de moi, une personne très importante dans ma vie et la demoiselle qui prendra possession de mon cœur n’aura pas à être jalouse sinon, oui, il est clair, je la quitterai sans remord. Et je crois que je serais tellement énervé qu’elle parle mal de Doudou que je risquerai presque d’être violent, que j’aime ou non cette femme d’ailleurs ! Je veux dire, l’amitié passe avant tout. Surtout celle-là. Surtout… Mon Chaton.

Comment ne pas craquer face à ses yeux qui vous fixent aussi onctueusement, réclamant encore des câlins ? Je me demande si ses parents prennent assez soin de lui tiens ! Je retiens un rire face à sa réaction au surnom et comme je m’en doutais, il devient aussi paranoïaque et méfiant que moi à force de me fréquenter ! Je l’ai bien élevé mon petit. Je ricane dans ma barbe inexistante et le fixe en souriant tendrement lorsqu’il me pique mon soda… Mais en y pensant… HEY c’est mon SODA ! Je fronce les sourcils essayant de prendre une tête de pas content mais c’est un peu impossible quand tu le regardes plus de 3 secondes. Même sa grand-mère le dit ! Elle a dû en voir des vertes et pas mûres la pauvre mamie.

Sa réponse me fait sauter un battement de cœur et prenant une mine désolée, je le sers contre moi, m’étendant un peu mieux sur le sofa pour être à l’aise. Je peux comprendre pourquoi il s’inquiète. J’aurais peur aussi qu’il me délaisse s’il a une copine… Je le montrerais pas forcément parce que dans notre relation je n’ai pas le rôle de celui qui se plaint toutes les 3 minutes -Mise à part quand il arrive en retard, quand il ne répond pas aux sms immédiatement et quand il téléphone à quelqu’un d’autre que moi et que…- Non en fait, peut-être que je me plains aussi… Néanmoins, je crois que si nous étions dans cette situation, je n’arriverai plus à parler à mon ami comme si de rien était, j’aurais même très peur que notre relation fasse peur à sa petite amie et je ne sais pas ce qu’il adviendrait de moi mais les images de ma sale année me revienne en ce moment en tête et je crois qu’il est hors de question que tout ça recommence.

Heureusement pour moi, j’ai tous les moyens possibles qui existent pour faire partir ces disgracieux souvenirs et le plus radical restant tout de même d’observer toutes les réactions qu’arborent le visage de la personne assise sur moi… Ouais parce que Doudou qui mange un bonbon, je vous assure, on se demande si ses papilles sont les mêmes que tout le monde. Pour paraître élégant et classe comme à mon habitude, je dirais qu’on a l’impression qu’il prend son pied ! Contre mon torse, je l’emprisonne une seconde et pose ma joue sur le sommet de son crâne, fermant les yeux écoutant nos respirations à l’unisson… AH, il a raison, les bonbons, c’est le paradis…

Posant ma question, je me laisse manipuler par le mignon et rejette l’air qu’il me fait expulser dans ses cheveux. Haaa ! Je sursaute sous la bise et souris. AH ça m’avait manqué !! Non pas que j’évite de lui faire des bisous devant les autres amis mais c’est surtout que je veux éviter les remarques désagréables de certains… Qui ne sont pas forcément amical avec moi simplement pour ma personnalité. Je profite du bisou comme un bon papa et rougis légèrement à sa réponse ! Ha, ça veut dire que ça lui plait je suis content. Je lui fais part de ma position plus importante que quiconque dans sa vie et que s’il n’est pas d’accord c’est pareil, le débat est clos puis le mets sur le côté.

Là commence notre karaoké de la mort qui tue, tous deux à fond dans tout et n’importe quoi, la sérénade donnant l’illusion que des papillons tournent tout autour de nos têtes, les SNSD montrant un côté de nous-même assez spécial et OUI, OUI, nous sommes complètements barges. Je rigole entre deux paroles, me reçoit son gilet dans la figure et un fou-rire me prend comme jamais, j’en ai des crampes aux abdos presque et alors que le micro sert quasiment à rien vu comment on beugle, nous dansons à deux sur la table, comme des gosses, comme de grands gosses, comme deux complices de toujours, non vraiment, Yong Nam, comment peux-tu oser penser qu’un jour quelqu’un arrivera à te faire disparaître de mon cœur ? Te faire perdre la place de Number One que tu as… Il faudra me passer sur le corps pour ça !

« Je comprends mieux comment tu fais pour ne pas prendre de poids avec tous les bonbons que t’avales ! »

Je remets un peu en place la table et alors que j’allais me coller contre lui, il décide de faire sa chanson et se lève pour chanter « consciencieusement ». Je deviens curieux et me mets droit sur le canapé.

Sa voix me baladant, j’appuie mes coudes sur mes genoux et laisse ma tête tomber entre mes paumes. En le voyant comme ça, je sens qu’il aime énormément ce titre-là et même de dos, je peux y voir une passion énorme… J’attrape mon portable et le prends en photo, je veux garder cet instant pour moi, je veux garder toutes les secondes que je passe avec lui. Car tous ont leurs importances, aussi bien les mauvaises que les bonnes passes. Lorsqu’il se retourne, je cache vite mon mobile et le fixe en souriant aussi, mon cerveau ne voulant rien me faire faire d’autre. J’aurais bien voulu imiter une fan et hurler « Oppa » mais au final, je pense que j’aurais gâché la chanson !

« Ah ? Ah c’est à moi ? »

Je le regarde se rassoir avec les joues roses, je le trouve mignon même quand il ressemble à une fraise Tagada ! Bon, s’il veut jouer les sentimentaux, je vais me permettre aussi ! Je lui frotte les cheveux et m’exclame :

« Dis donc, il t’arrive quoi pour faire un morceau aussi magnifique hein ? Tu veux qu’on monte de niveau c’est ça ?! »

Je l’embrasse sur la joue rapidement et me lève en sautillant. Devant l’écran, je me tourne directement vers lui et alors que les premières notes commencent, mon visage prend une toute autre expression et avec beaucoup de mal, je retiens quelques larmes de couler…

« J’ai pleuré en silence… J’avais atteint le sommet de la falaise, c’était dangereux… Oh oh oooh… »

Cela ne paraît peut-être rien pour Doudou, mais cette année-là, sans lui, j’aurais peut-être commis l’irréparable. J’aurais peut-être fini par me jeter de ma chambre. Je ne vivais qu’à travers les commentaires qu’on mettait sur moi sur internet et à travers lui… Il me renvoyait une image que je connaissais, il me rassurait.

« Même si le monde me renie et me tourne le dos, maintenant je n’ai pas peur parce que tu es à mes côtés… »

Je m’approche de lui, lui attrape la main et alors que la chanson n’est pas fini, je pose le micro et le prends dans mes bras, cachant mes yeux contre sa clavicule droite. Tellement de chose à dire et si peu de mots pour les retranscrire, je m’accroche à son tee-shirt de mes deux mains, respirant fort et fait glisser mes bras autour de son torse.

« Je ne pourrais jamais t’abandonner. Comme tu n’as aucun droit de m’abandonner après tout ce que tu as fait pour moi. »

Je le serre fort et lève la tête vers lui en collant mon front contre le sien.

« Ben voilà, tu vois, tu m’as rendu tout sentimental et romantique ! »

Je rigole et lui tire les joues, me rasseyant bien à côté de lui et le prenant dans mes bras.

« Et si on faisait une pause ? Tu veux que je te donne à manger ? Raconte-moi ta semaine ! »

Les dernières notes retentissent et il ne reste que les simples lumières tamisées de la pièce qui nous éclairent. Silence.
Revenir en haut Aller en bas
♕Invité
Anonymous

{Fini}L'avenir de la Kpop nous appartient ! [Suh Yong Nam] Vide
Mer 30 Mai - 14:29

J’étais bien capable de me jeter par terre et d’hurler comme un forcené. J’étais bien capable d’être un sale gosse et de faire tous les caprices possible et imaginable pour recevoir de l’attention. J’étais aussi capable de frapper quelqu’un mais pas sans raison. Donc oui, il aurait de quoi m’égorger sur place ou de me retirer de son cercle d’amis pour être quelqu’un de trop chiant, quelqu’un de trop tempétueux. Bien que je préfère largement me faire câliner plutôt que de parler, avec lui, j’étais sûr de recevoir les deux. Je suis sûr, à chaque fois, qu’il finira par me prendre dans ses bras et me câliner comme j’aime tant qu’il le fasse. Contre moi, à me glisser des mots doux à l’oreille sans équivoquent. Oui, j’aimais vraiment quand il me prenait pour possession. Comme quelqu’un qu’il ne voulait pas partager. Quelqu’un qu’il sera capable d’enfermer quelque part pour le couper du monde. Et si j’en avais eu le choix, j’aurais accepté sans hésitation. Je voulais n’être qu’à lui et uniquement à lui.

Mais je savais qu’au-delà de nos câlins, de nos mots doux, de nos bisous innocents, il y avait un fort lien d’amitié qui pouvait être perturbé par l’arrivée d’une tiers personne. Par exemple, je savais que s’il se trouvait une petite amie, je finirais par devenir dépressif. Je savais aussi que j’allais m’éloigner pour le laisser seul avec sa moitié ce qui serait tout à fait normal selon moi. Je savais aussi que plus rien ne serait pareil et que l’on ne serait plus deux mais trois. Rien que d’y penser, je sens mon ventre se nouer. Si j’avais une baguette magique, je me ferais devenir fille pour qu’il puisse n’aimer que moi. Sans craintes, sans hontes. Et je restai persuadé qu’en fille, je serai son idéal. Peut-être un peu trop égocentrique, là, non ?

Je ne manque rien du goût du bonbon entre mes lèvres. J’ai l’impression que c’est le meilleur que l’on ne m’est jamais donné. Peut-être parce que ça venait de lui. Je me laisse tomber contre lui et je gémis de bonheur. Lui, un bonbon, et un endroit calme où je pouvais rester contre lui sans gêne. Ah, là oui, je prenais mon pied. Néanmoins, comme à chaque fois, je ne peux pas m’empêcher de le regarder à nouveau et son expression me fait rire. Mes doigts appuient sur ses joues, l’air s’extirpe dans un bruit disgracieux et je fini par rire. Il est tellement mignon quand il est comme ça. A faire l’andouille. Mes lèvres se déposent sur sa joue et je profite du baiser que je lui offre. Ça fais si longtemps. Enfin, peut-être deux jours mais pour moi, c’est très très long. Et enfin, nous faisons les idiots sur la chanson des SNSD. Il n’y a que nous pour agir comme ça. On adore faire les idiots, et surtout dans ce genre de moment où l’on a besoin de se retrouver et de nous remémorer nos précieux souvenirs.

Je ris à sa remarque et bombe le torse, manquant de me casser la figure de la table. Et voilà, à force de faire l’idiot, je vais finir par me blesser. Je ricane et m’accroche à lui, essayant de le faire tomber mais sans vraiment vouloir y parvenir. Je ne compte pas lui faire, ne serais-ce, qu’une seule petite égratignure. Il est trop parfait pour que je l’abîme. Mais il fallait que je chante ma chanson. Notre chanson sans qu’il ne s’en aperçoive puisqu’elle était pour moi ce qui nous unissait le plus. Elle était pour moi ce que jamais je ne lui dirais de peur de dire une bêtise. Je ne suis pas dingue, je ne veux pas le perdre, alors autant tout faire passer dans une chanson. Comme on dit, noyer le poisson dans l’eau.

Je ne l’ai pas vu prendre son portable et me photographié. Pour sur je lui aurai sauté dessus pour le supplier de l’effacé. Il m’avait pris de profil et… horreur. Je détestais mon profil. De face, il pouvait me prendre en photo quand il voulait, mais pas de profil. Mais je n’avais rien vu et il pourrait donc garder cette photo sans soucis. Je me mord la lèvre, me retourne, le fixe et rougis pour baisser les yeux et terminer la chanson. Bon dieu, ce que mon cœur me fait mal. Il va bien finir par se jeter contre le mur du karaoké si ça continue. La chanson se termine et je m’installe à ses côtés. Il me fait part de son ressentit et je mime une moue boudeuse alors qu’il secoue mes cheveux en les décoiffant. Horreur, je ne devais plus ressembler à grand-chose là.

C’est à son tour de jouer tandis que je regarde mes pieds en me mordant la lèvre inférieure. Seulement, quand je le regarde à nouveau, mon cœur se serre. Cette expression, je sais qu’il l’a quand il se retient de pleurer. Aussitôt, je me lève mais il se tourne vers moi et je m’arrête. Je n’aime pas le voir dans cet état. Quand il pleure, c’est mon cœur qui saigne. Je le laisse s’approcher et me mord la lèvre inférieure, mes yeux s’humidifie. Il me fait mal. Hyung. Je veux pleurer pour toi. il s’accroche à moi et je l’emmène contre moi. A demi allongé, j’étouffe entre ses bras mais je m’en fou, qu’il continue à me serrer comme ça. Je glisse une main contre son dos, l’autre sur sa nuque, et le retient précieusement. Je lui murmure quelques mots doux à l’oreille et je le berce.

« Jamais je ne t’abandonnerai. Je préfère mourir plutôt que de ne plus t’avoir à mes côtés. »

Je ferme les yeux, laissant nos fronts se coller et nos souffles se confondre. Je referme mes doigts contre son haut, ma main glissant légèrement dessous pour frôler sa peau. Je veux juste que sa peine disparaisse à nouveau. Je refuse qu’il repense au passé et qu’il ait mal à nouveau. C’était bien trop douloureux de le voir comme ça. Je ne peux pas le supporter. Pas une seconde fois. C’est trop me demander.

« Pardon. »

Je m’excuse de lui avoir ait rejaillir ses pensées-là. Des pensées qu’il désire oublier tout comme moi. Il s’assoit à mes côtés et je viens me coller contre lui, une jambe passé par-dessus les siennes et ma joue collée contre son torse. Je suis tordu, certes, mais peu importe la position tant que j’étais en contact avec lui. J’avais besoin d’être tactile, de le sentir proche de moi. J’avais besoin de le toucher, l’embrasser, lui faire des tonnes de câlins. C’était devenu vitale. Je ne me sentais pas bien quand rien de tout ça ne se passait. Devenu accro à cette drogue qui portait le nom de Myung Dae.

« Oh oui, à manger ! »

Le ventre sur patte, de retour. Je m’allongeais, l’arrière de mon crâne posé sur ses cuisses et j’ouvrais déjà la bouche pour qu’il me nourrisse. On ne refait pas un gourmand comme moi. Je souris, le fixe et me plonge dans la découverte de son visage.

« Hyung, t’es beau tu sais ? »

Oui, oui, il m’arrivait de lui faire des compliments, comme ça, sortit tout droit de contexte. Je croise les jambes et pose mes mains sur mon ventre. J’allais décidément me faire chouchouter, puisqu’il l’avait proposé. Je n’insisterais pas pour qu’il le fasse. Il le ferait d’avance, je le savais.

« Ma semaine… c’était juste un peu épuisant. J’ai travaillé jusque très tard tous ces jours-ci, j’étais de nuit. Mais j’avoue que j’ai apprécié le fait d’avoir mon week-end. J’ai pu me reposer et aujourd’hui, je peux t’embêter à volonté. Et toi, alors ? Tu me racontes aussi ? »

Je tendais le bras et attrapais le lobe de son oreille pour m’amuser avec à le faire rouler entre mon pouce et mon index. J’aimais cette partie-là, surtout qu’il y était sensible et je me faisais un plaisir de le taquiner à chaque fois.
Revenir en haut Aller en bas
Hwang Myung Dae
Hwang Myung Dae
Age du personnage : 33
Matières : Marketing & Gestion + Informatique
Messages : 1671

{Fini}L'avenir de la Kpop nous appartient ! [Suh Yong Nam] Vide
Mer 30 Mai - 21:56

Yong Nam et moi, c’est tout t rien à la fois, on se complète et on s’ajoute. La folie en commun, la douceur et les caprices, la maturité et l’enfance, c’est comme si nous arrivons à être tout l’un pour l’autre. Je me mets à pleurer, il pleure mais il me console. Il pleure, je me mets à pleurer mais je le rassure. C’est un lien très fusionnel et la raison pour laquelle je ne m’intéresse pas aux filles c’est que je n’en ressens pas le besoin. Puis je n’y ai jamais vraiment pensé au plus grand malheur de mes parents qui ont peur que je retombe dans la dépression ou que cette dernière m’a travaillé au niveau des hormones à m’a rendu… Impuissant ou sans désir sexuel bref. C’est aussi pour ça que je me retrouve fiancé avec une nana qui n’a pas du tout l’air d’accord et que moi non plus. Heureusement pour moi, elle ne me fait pas chier et je ne l’emmerde pas à ce sujet non plus. Et puis elle aime quelqu’un d’autre et moi. Moi, je veux qu’on me laisse tranquille.

Sauf Doudou, il n’a pas le droit de me laisser ! Je le tiens quand il manque de se péter la gueule et après un frisson, je me détends devant son sourire. Quel ange. Je crois que jamais je ne pourrais trouver quelqu’un qui me ferait décoller ainsi. Ou peut-être un jour. Pour le moment, je suis content que ça soit lui qui me tienne la main et pas quelqu’un d’autre. Si c’était une fille, j’aurais peur qu’elle ne puisse pas supporter le poids de mon malaise intérieur et qu’au lieu de pouvoir s’appuyer sur moi, ce serait moi qui m’appuierais sur elle. Puis, il faut avouer qu’il faut me supporter moi hein… J’aime pas étaler mes relations amoureuses à tout le monde, je n’aime pas parler de mes sentiments trop ouvertement, je m’interdis tout sur plein d’affection en lieu publique. Je veux dire, si y a pas un cadre assez intime, j’ai la pression médiatique et me retrouve à devenir monsieur le Prince de Busan.

Puis si j’ai une copine faudra qu’elle supporte le fait que je sois fétichiste des jambes…
La chanson de Yong Nam est belle et me donne du baume au cœur. En écoutant les paroles, je me demande s’il ne serait pas amoureux ? Je me demande comment serait la copine de mon chaton… Elle devra être aussi espiègle que lui, très bavarde ! Et aussi très joueuse et taquine, supporter ses blagues à la noix et lui faire des câlins quand il en a envie. Et puis faudra me suppo…rter… Moi… Ma photo prise, je la regarde et la mets en fond d’écran. Mais, s’il a une petite amie, il me laissera ? Non, ce n’est pas son genre, je passe avant. Peut-être pas. Je secoue la tête et lui souris. La chanson était magnifique, on ne peut rien dire d’autre ! Et il a vraiment une voix puissante et émotive.

A mon tour, quelques émotions que j’aurais voulu ne pas faire ressortir aujourd’hui se permettent de faire une escapade ! Vilaines demoiselles ! Je me retiens et au final, préfère arrêter le massacre et serrer fort mon doudou, mon ami dans mes bras. Observant qu’il a l’air tout aussi chamboulé que moi, je sais combien il a pu souffrir de me voir ainsi et moi, j’ai souffert en sachant que le fait de ne vouloir que lui était cruel. Bien trop cruel. Apaiser par ses mots, je ferme les yeux et frissonne en sentant sa main sur ma peau. Je me mords la lèvre inférieure et inspire bruyamment. Mince, ça m’a fait bizarre ! Mes joues virent rouges et je nous sépare, le gardant près de moi et essuyant les quelques perles qui s’étaient amassées aux coins de ses yeux.

« C’est moi qui suis désolé d’avoir réagis comme ça ! »

Je souris comme un enfant et change de sujet radicalement, mon bras sur son dos, regardant dans le vague. Aah… Je pourrais m’endormir comme ça tellement on est bien ! Sauf que j’ai faim… Et que si j’ai faim, alors mon gourmand aussi à faim ! S’installant correctement, j’attrape chips et autres gâteaux apéros, lui mimant d’ouvrir la bouche et souriant bêtement quand il le fait. Et puis à sa remarque, je deviens carrément rouge tomate et réponds du tact au tac :

« Ah non, je t’en prie, m’épie pas comme ça, tu dois voir mon nez et tout ! »

Je me mets à rigoler, ratant de l’éborgner avec une cacahuète en la lâchant sans faire exprès, m’excuse et place ma mains sur mon nez, le fixant dans les yeux, ma bouche pincée d’embarras.

« Ah oui c’est vrai tu travailles de nuit, ça doit pas être très facile tous les jours… »

Je fais la moue et au lieu de lui donner la petite pizza, je la mange et lui tire la langue.

« Pour ma part, entre shootings, études, gestion d’une partie de l’entreprise et autres obligations qui n’étaient pas prévues dans mon programme mais que parents s’amusent à mettre en croyant me faire plaisir… Je suis fatigué aussi oui ! »

Je finis ma phrase en rigolant et lâche enfin mon nez, grimaçant quand il me regarde et lui mettant la tête sur le côté.

« Me regarde pas, je suis bizarre ! »

Mes doigts de libre, je le nourris et pose mon autre paume sur son ventre, là où les siennes y sont.

« Bon, les bonbons ! Dis AAAAH ! »

Prenant une banane, je la laisse tomber dans sa bouche et ris de bon cœur.

« On dirait un phoque ! Tu me donnes un bonbon aussi ? »

Je me penche un peu vers lui et entre-ouvre à peine la bouche, plissant les yeux parce que je me retiens de partir en fou rire. Faut que je lui demande aussi pour cet été, les examens vont bientôt toucher à terme et je veux qu’on parte ensemble quelque part et pourquoi pas avec nos autres amis en commun ? Avant qu’il me nourrisse, je reprends une face plus sérieuse, mes pupilles dans les siennes, et lui demande en souriant :

« Et si on partait en vacances ensemble ? Tu veux qu’on aille visiter un pays ? »

De mes lèvres pulpeuses, je chope ce qu’il me tend des bouts des doigts et mange rapidement pour revenir faire « Aaah » après lui en avoir donné un autre et attendant ma réponse.
Revenir en haut Aller en bas
♕Invité
Anonymous

{Fini}L'avenir de la Kpop nous appartient ! [Suh Yong Nam] Vide
Jeu 31 Mai - 20:26

Nous avions tous deux un lien qui ressemble fort à celui des jumeaux. Vous savez, les personnes qui savent où est l’autre et quand. S’il lui arrive quelque chose ou s’il est heureux. Un sixième sens en quelque sorte. Nous deux, nous l’avions, avec quelques différences près. Mais je savais quand il n’allait pas bien avant même qu’il ne me le dise. Nous étions liés. C’est comme ça que je pouvais le réconforter puisqu’il ne me disait pas quand il allait mal. Je le ressentais. Incroyable ? Il y a aussi le fait que je n’éprouve aucun sentiment amoureux pour quelqu’un d’autre ou que je suis dans l’impossibilité de plaire. Sentimentalement, il était le seul qui m’offrait la tendresse dont toute personne à besoin. Je n’avais pas besoin de sexe. De toute façon, je n’y ai jamais pris goût pour la simple et bonne raison que je ne l’ai jamais fait. Vous savez… voir le loup. Oui, je suis toujours vierge. J’ai eu deux petites amies autre fois, mais soit je n’étais pas assez mature, soit ne prenais pas assez de responsabilité. En clair, je me suis toujours fait larguer. Je suppose que l’amour n’est pas pour moi. Du moins cet amour-là. Celui avec lequel on a le statut « en couple ». Alors certes, je ne suis pas en couple avec Myung Dae – et je suis sûr que ça ne lui traverserai jamais l’esprit vu qu’il aime les filles – mais au moins, j’ai les câlins, les bisous, les mots doux et l’attention. Tout ça me suffit. Peu importe si je reste célibataire toute ma vie du moment que je l’ai lui.

Je ne suis pas amoureux de Myung Dae. Du moins, ça, je n’en ai juste pas conscience. Non, je suis plutôt très attaché à lui. Je lui porte un sentiment plus fort que l’amitié, certes, parce que je n’agis pas avec lui comme avec mes autres amis. Mais je ne peux pas dire que je suis amoureux. L’amour, ce n’est même pas assez fort pour ce que je ressens pour lui. Je suis plutôt… comme devant un dieu. Je le vénère, je le respecte, et je crois en lui. Voilà, c’est un dieu pour moi. Quelqu’un sur qui je désire prendre exemple. C’est vrai, il sait se contrôler quand il le faut, il sait faire l’imbécile quand il le faut, reprendre son sérieux rapidement, avoir de grandes responsabilités et savoir son but dans la vie. Moi, de tout ça, je ne sais rien. Mis à part faire l’idiot et l’aimer. J’ai dit l’aimer ? … réflexion faite, je ne sais plus du tout où j’en suis. Peut-être que je suis instable ? Et c’est quoi être instable ? Parce que c’est un peu vaste comme terme. Voilà que je me perds encore plus.

Dans mes bras, je sais qu’il ne risque rien. Je ne suis pas quelqu’un d’égocentrique ou de vantard mais j’ai la prétention de dire que je peux le protéger. Je peux prendre les coups à sa place, je peux pleurer pour lui pour qu’il ne ressente aucune peine. Je peux frapper à sa place. Je peux rire avec lui et jouer à des jeux idiots. Je veux tout faire pour lui pour que toute sa vie soit parfaite. Et j’ai essayé durant ses petites années et j’y suis parvenu, je crois, vu qu’il a l’air bien aujourd’hui. Mais ce soir, je refuse qu’il aille mal. Je vais donc me plier en quatre pour le faire rire encore et lui chasser ses malheureux souvenirs de son esprit. Je sais que j’en suis capable. Je l’agrippe, le serre contre moi. Je m’amuse à lui chatouiller la peau du dos du bout de mes doigts puis je lui offre un baiser sur la mâchoire. Je veux le voir sourire. Je veux juste le voir sourire. Myung… souris-moi. Je relève mon regard vers lui et je peux enfin apercevoir son sourire. Mon vœu est exaucé. J’enroule mes bras autour de son cou et le tire vers moi, le faisant tomber contre mon corps. Je me pousse juste pour qu’il puisse s’asseoir et je me laisse aller contre lui. Ah, comme j’aime nos moments de tendresse.

« Peu importe comme tu réagis, ne te cache jamais vis-à-vis de moi. »

Je ne voulais pas qu’il se cache devant moi. Je ne voulais pas que – sous peine je l’avais assez aidé par le passer – il ne me démontre plus rien. Non, moi je veux encore l’aider, le soutenir, être un pilier pour lui autant qu’il en était un pour moi. S’il s’écroule, je ne tiens plus debout. Je m’allonge, ma tête contre ses cuisses et ouvre la bouche aussitôt qu’il me le mime. Je reçois alors une chips que je grignote rapidement avant de lui lancer la remarque qui le force aussitôt à s’exclamer. Je ris. J’aime quand il est comme ça. Rouge de gêne. Il est tellement attendrissant. Mon œil se ferme à temps et je sens la cacahuète me tomber sur la paupière. Un peu plus et il me rendait borgne. Je la prends et la glisse entre mes lèvres et lui sourit, amusé.

« Oui, j’aime ton nez. »

Et il le savait pour le nombre de fois où je le surprenais à un déposer un bisou. Là encore ça le gênait et il me le faisait toujours rapidement savoir. Seulement, il me devança en posant sa main dessus m’empêchant d’y toucher. Une moue boudeuse sur le visage, je lui lance une cacahuète qui lui ricoche sur le front. Suivit d’une autre quand il mange la part de pizza qui était censé m’être adressée. Boudeur, je viens glisser sa main sur la sienne – celle contre mon ventre – et m’amuse à entremêler nos doigts.

« Ah ? Tu veux m’en parler ? Moi, mes parents me laissent prendre mes initiatives. Ils disent qu’ils ne seront pas toujours derrière moi donc qu’il faut que je prenne mes responsabilités. Ma sœur, elle, me pousse un peu plus. Mais je ne sais toujours pas si je veux continuer comme ça ou si je reprends les cours en photographie. »

Je l’observe à nouveau, baisse mon regard sur son nez et aussitôt, il me détourne la tête. Je gigote, geins et lui tapote la main dont il s’est servi pour me détourner le visage.

« Tu n’es pas bizarre, t’es beau ! »

Je me lève aussitôt, lui agrippant les mains pour lui empêcher de toucher à son nez et je me penche pour venir déposer un baiser sur le bout de son nez. Je le fixe, souriant d’un air victorieux avant de piocher dans les biscuits apéritif et de lui donner un avant d’en prendre un pour moi. Et à nouveau, je lui attrape son soda pour boire un peu. On partage tout, je l’avais dit. Parfois, c’était surtout contre son gré.

« Phoque toi-même ! Espèce de nain manchot ! »

Je lui tire la langue, mimant d’être fâché, lui tournant le dos en attrapant le paquet de chips pour le manger seul. Je gonflais mes joues, arrivant très bien à mimer l’allure boudeuse. Comme quoi, j’étais trop bon comédien. Parfois, c’était surtout pour obliger les gens à me câliner ou à me donner ce que je désire. En l’occurrence, là, je voulais qu’il s’excuse et qu’il me câline. Ou comment recevoir gratuitement des câlins ? J’avais des tonnes de cartes dans ma manche et il me suffirait de sortir un bon atout pour l’obliger à me sauter dessus. Je me laisse retomber vers l’arrière, retrouvant ma position initial et lui tends un bonbon pour le lui glisser entre ses lèvres. Finalement, c’est moi qui ai cédé le premier. Un jour, ma bonté me perdra. Mais alors que le bonbon frôlait ses lèvres, il eut la bonne idée de dire quelque chose qui, automatiquement, illumina mon visage.

« Ensemble ? Tous les deux ? Rien que tous les deux ? »

On aurait pu presque voir les étoiles dans mes yeux. Je me redressais, sautillant sur le canapé en lui tapotant le bras. Voilà, il m’avait complètement surexcité.

« La mer ! Je veux aller à la mer ! Ou l’océan. Mais c’est mieux quand il y a de grosse vague ! Une plage aussi pour se faire bronzer. Et qu’il fasse très chaud. Et il y aura des mouettes aussi ? Tu sais, ces oiseaux qui chantent fort, j’en ai vu une fois à la télé ! Dis, on parlera quelle langue ? Tu m’apprendras, hein ? On pourra faire du camping ? Dormir dans une toile de tente ? On entendrait les cigales ! »

Et là, il venait d’appuyer sur le bouton « intenable » de ma personnalité. Je me levais, et… retombais assit. Soudainement sérieux.

« Mais attends… je… je ne sais pas nager. »

Il était temps que j’y pense. Je me mords la lèvre inférieure, tourne la tête vers lui, déglutit et lui mets un nouveau bonbon devant les lèvres pour qu’il le prenne.
Il est vrai que je ne savais pas tellement nager. Je nage comme les chiens dans l'eau et la plupart du temps, je fini par couler. ça serait bête que, pour nos premières vacances, je finisse mort noyé. Dans tous les cas, j'avais aussi honte d'un côté. Encore un truc que je ne savais pas faire. Je pince mes lèvres, gêné, me raclant la gorge.
Revenir en haut Aller en bas
Hwang Myung Dae
Hwang Myung Dae
Age du personnage : 33
Matières : Marketing & Gestion + Informatique
Messages : 1671

{Fini}L'avenir de la Kpop nous appartient ! [Suh Yong Nam] Vide
Ven 1 Juin - 16:56

Pour ce qui est de mes sentiments, je crois bien que je suis une des personnes les plus difficiles à comprendre ! Aah, rien que de penser à ce que pourrez espérer mon cœur, j’en ai la tête qui tourne et des migraines ! Et puis concernant Yong Nam, si je peux être sûr de quelque chose, c’est bel et bien qu’il est important pour moi alors le reste, je m’en fou et je le jette par la fenêtre, on verra ça sur le tas quand le moment viendra ! Parce qu’il est vrai que beaucoup pourrait me poser la question « Mais Myung Dae, t’es trop beau, t’es trop intelligent et riche, pourquoi t’as pas de copine ?! » parce que même mes parents me la posent celle-là et ma réponse reste la même « Parce que j’en ai pas besoin. ». Ben oui, je ne manque de rien et sexuellement même si j’avoue que bon, j’ai des pulsions comme tout le monde, je ne suis pas non plus un singe bonobo qui n’est pas capable de contrôler ses envies. Et je suis un grand romantique moi… Hmm… Oui. M’enfin mine de rien, c’est pas faux ! Il faut avouer que ce petit bambin tout choupinet a le don de me faire tourner la tête en moins de 3 secondes et me rendre dingue rien qu’en souriant comme un abruti. Ben oui que voulez-vous, il est trop adorable, bien sûr que je ne peux que céder à tous ses caprices !

Cependant, j’aime notre relation si fusionnelle, celle qu’on a que quelques fois dans sa vie, celle qui nous tue si on l’a perd et celle qu’on cherche à avoir pour trouver un but. Ben, je suis heureux car je le sens, je l’ai déjà. Ou alors je suis vraiment bizarre. Je dirais les deux ! Et puis, il faut avouer qu’on se comprend bien. On partage les choses sans trop s’en cacher… Ou alors, on s’en cache plus que ce que l’on pense. Et sa phrase me fait rouvrir les yeux. Mince, il lit dans mes pensées. Je souris et l’invite à dîner, sa tête sur mes cuisses. S’en suit un défilé de rougeur et de rire, mon nez étant une attraction nationale c’est bien connu ! Et puis dans la bataille, une cacahuète se jette sur moi, folle d’amour, un chaton me refait les yeux du chat Potté et moi, moi, je joue les grands méchants loups ! Ou à moitié, je suis quelqu’un de tendre et je ne résiste pas moues aussi mignonnes que celle-là. C’est juste que j’adore le taquiner, il est trop chou quand il boude !

Nous reprenons une discussion plus joyeuse que toute à l’heure, parlant de tout et de rien et surtout de nos travails respectifs, lançant quelques allusions sur la bêtise de mes parents qui ont cru bien faire et le merdier que ça risque de créer !

« Oh non, c’est un simple problème avec l’entreprise, rien de bien grave, je te rassure. Et tant que tu fais ce qu’il te plait, tu devrais y aller à fond ! Tu sais que je serais toujours là pour toi de toute façon. »

Nos doigts liés, je souris joyeusement. Le problème de Doudou, c’est simplement qu’il a besoin de temps pour être sûr de ce qu’il veut. Même si c’est quelqu’un d’impulsif en général, concernant son avenir et ce qu’il aime, il prend son temps et se retrouve plutôt indécis… Et puis, c’est encore un jeune garçon dans sa tête et il en veut pas grandir trop vite alors qu’importe ce qu’il choisit, il aura toujours moi à ses côtés pour l’aider ! Même si je dois tout lui payer et lui tenir la main pour qu’il aille en cours ! Je ricane lorsqu’il se met à gigoter pour me regarder à nouveau mais la suite des événements me fait rougir. Restant tétanisé à fixer le bout de mon nez, ses lèvres rosées déposées dessus, je cligne des paupières et recule la tête, rire jaune. C’est nerveux je vous dis, c’est nerveux ! Automatiquement, j’ouvre la bouche quand il m’amène à manger et le regarde sans rien dire boire mon soda. Mais bon, je ne vais pas me laisser faire et lui lance ainsi donc une petite moquerie. La réaction ne se fait pas attendre et me voici redevenu un manchot comme à mon habitude, c’est son insulte favorite.

Je profite de son instant comédien pour retirer mon polo noir, gardant simplement le tee-shirt à col V et me remettant en place pour mon bonbon, il me tombe dans les bras, me donnant ce que je veux. Ah, pour une fois que c’est moi qui gagne, j’en profite. Je me délecte de la friandise, comprenant très vite que pour le voyage j’oublie tout de suite d’envoyer une invitation aux autres, Yong Nam a exclu toute forme d’être humain du programme. Ben ça tombe bien, je ne voulais pas me prendre la tête à savoir qui. Et à moins que mes parents aient la sage idée de vouloir me faire partir avec ma « fiancée », je pense qu’il n’y aura pas de souci. Enfin, même s’ils ont cette idée-là, ils peuvent adopter un autre fils. Je préfère renoncer à tout plutôt que de supporter ça.

« Oui, rien que toi. Et moi. »

Et la prochaine fois, j’évite de filer du sucre à Doudou, j’avais oublié qu’il était quasi hyperactif celui-là ! Enfin, au fond, ça me dérange pas de le voir s’agiter à côté de moi, ça donne un peu de vie dans la pièce et ça me fait chaud au cœur que mon idée plaise. Je le vois déjà se faire pleins de films.

« Oui, on ira à la mer ! Et pour le camping pas de soucis… Pour la langue, j’aurais bien voulu retourner à Los Angeles, le Soleil est toujours présent, du sable y en a la pelle et… Ils parlent anglais. Donc ça sera un minimum faisable. »

Je reste assis à me détendre, massant doucement ma nuque, restant stoïque et placide lorsqu’il se lève mais arque un sourcil quand il se rassoit. Je glousse comme il m’apprend la nouvelle avec limite une tête de chien battu et lui prend le bonbon doucement avec ma bouche.

« Mais y pas de souci pour ça. Je ne me débrouille pas trop mal et au pire, il y a toujours des maîtres-nageurs… Je pourrais au pire essayer de t’apprendre ? »

Je m’approche de lui, tirant ses joues et lui fais une bise.

« Boude pas ! Sinon je ne pourrais pas me retenir de te chatouiller, te câliner et te bisouter ! »

Je le couche sur le canapé et lui grimpe dessus, commençant à passer mes mains sous son tee-shirt pour le faire rire. Au bout de 30 secondes bien longues sous un fou rire, je m’arrête et m’allonge sur lui, l’oreille droite sur son cœur.

« Y a un endroit particulier où t’aimerait aller toi ? »

Je fronce les sourcils et souris devant ma bêtise :

« Rectification, y a un pays que tu aimerais visiter ? »

Je tourne la tête pour le regarder, passant mes bras derrière son dos pour être à l’aise et ne pas trop le déranger. J’espère ne pas être trop lourd…

« Ou simplement une activité particulière que tu voudrais tenter ? Je peux t’emmener où tu veux ! Tu sais bien que je n’ai pas peur de te faire plaisir ! »

Et mon argent je l’ai bien mérité vu tout ce que je fais pour l’avoir !
Revenir en haut Aller en bas
♕Invité
Anonymous

{Fini}L'avenir de la Kpop nous appartient ! [Suh Yong Nam] Vide
Ven 1 Juin - 18:21

J’aime jouer la comédie avec lui. Dans le sens où nous sommes sans cesse en train de nous taquiner. On fait toujours tout pour nous faire bouder l’un et l’autre. Des fois, ça n’a aucun sens mais c’est surtout pour notre plaisir personnel que de voir l’autre céder en premier. Ce coup-ci, c’est moi qui cède, et pour une fois, il n’a intérêt qu’à bien en profiter. Ca n’arrivera pas tous les jours. La discussion avait évoluée vers quelque chose de plus joyeux. Au moins, plus aucun sentiment de peine ne nous tiraillait. Et tant mieux. C’est tellement plus simple quand on rit et quand on sourit. Je le regarde et plus je l’observe et plus je me dis qu’il est si beau avec le sourire. Non pas qu’il soit laid quand il ne sourit pas, hein, mais j’avoue que je le préfère souriant. Je l’ai déjà vu de nombreuses fois en train de pleurer ou de se morfondre… ça me détruirait de le voir à nouveau ainsi même si jamais je ne l’abandonnerais et que je serais toujours là pour le soutenir. Je suis un peu comme sa béquille.

Des problèmes avec son entreprise ? Je ne pouvais rien y comprendre. Pour moi, ça avait l’air tellement compliqué. Qu’est-ce qu’il était intelligent, quand même, pour se lancer là-dedans. Moi, je ne serais pas capable du tiers de ce qu’il fait. Je souris à ses paroles et glisse ma main le long de son bras, le caressant. Il est tellement bienveillant avec moi. Je craquerai presque. Si jamais j’avais été une fille, je crierai surement comme une groupie à l’heure qu’il est.

« Myung, t’es tellement adorable. Tu es comme ma bonne étoile. Celle qui veille sur moi où que je sois. Tu sais que c’est grâce à toi que je n’ai pas peur ?

Oui, quand j’ai peur, je n’ai qu’à penser à lui pour retrouver le courage. Quand je me fais ennuyer par quelques personnes nés pour ennuyer les plus faibles, je pense à lui et je trouve tout de suite le courage de me sortir de là plutôt que de me laisser faire. Il ne le sait pas mais combien de fois m’a-t-il permis de m’en sortir ? Nombreuses. Je me redresse, arrive à lui coincer les mains et pose un baiser sur le bout de son nez. Aha, il ne l’avait pas vu venir celle-là. Fier de moi, je ricane et remarque son rire nerveux. Il n’ose pas m’étrangler, c’est ça ? Mon air fier s’augmente un peu et je lui tire la langue. Je me fais pardonner bien assez vite en lui donnant un autre bonbon. Mais bien vite, ce sont les petites tartelettes aux fruits qui me font de l’œil. Elles sont assez petites pour pouvoir les manger en une seule bouchée. J’en attrape une, donc, et la fais glisser dans ma bouche pour m’en régaler avec un ronronnement de joie. Quelle chance de pouvoir vivre et manger toutes ses bonnes choses.

Il aurait dû se douter que je n’allais pas inviter du monde et que j’allais vouloir partir avec seulement lui. Il aurait dû le prévoir. Et il aurait même pu prédire que j’allais lui demander d’aller sur une île déserte à la façon Robinson Crusoe. Mais quand même, je n’allais pas nous exiler. J’allais plutôt me pavaner à ses côtés où qu’il aille. Et tant pis pour les regards sur nous. Mon bonheur éclate quand il certifie que nous serons que tous les deux. Je le fixe, obligé de m’accrocher au bord du canapé pour ne pas sauter comme un malade. J’avais appris à calmer mes ardeurs, un peu. L’adrénaline, pourtant, était bien là.

« Los Angeles ? La ville des stars ? »

Mon regard rond rivé sur lui, les étoiles réapparaissent. Qu’est-ce qu’il n’avait pas dit, là, me voilà à nouveau intenable. Ça serait plus que grandiose. J’imaginais déjà demander des autographes à tous les coins de rues. Mais voilà, qui dit plage dit eau. Qui dit eau dit nager…Et je ne sais pas nager. J’aurais l’air fin avec une bouée, non ? Ou un bateau gonflable. Je souris, me tourne vers lui et lui agrippe le bras.

« Non, j’ai trop peur des maîtres-nageurs ! Je préfère que ça soit toi. »

Je tire la langue et grimace quand il tire mes joues. Je lui tapote les mains pour qu’il me lâche mais entoure mes bras à son cou quand il dépose un baiser sur ma joue. Je l’oblige à ne pas se retirer juste pour que le baiser soit plus long. Mais je lui laisse quand même le temps de reprendre sa respiration.

« T’oserais pas, hein ? »

Non, il n’oserait pas me chatouiller et me… trop tard. Me voilà allongé, lui au-dessus de moi. Ayant glissé ses mains sous mon haut, il me chatouille et me voilà qui essaie de me tortiller pour lui échapper tout en tentant de lui attraper les mains qui s’affairent à me chatouiller. Mes éclats de rire résonnent dans la pièce qui, normalement, aurait dû être silencieuse. Et il s’arrête, je reprends doucement mon souffle. J’ai mal au ventre tellement j’ai ris. Je le fixe et lui tire la langue, comme un gamin, promettant intérieurement d’une vengeance bien pire. Ses mains sont posées à plats sur mes côtes et je me sens bien quand il me touche ainsi. Sans perversion. Je ferme les yeux, mon cœur battant sereinement malgré ma respiration rapide à cause de ses précédentes chatouilles. Je referme mes cuisses contre ses hanches, passant mes jambes derrière les siennes, mes bras glissant autour de ses épaules pour que mes mains se posent sur son dos. Je suis bien, là. Lui tout contre moi, moi tout contre lui, uni comme jamais. J’aurais pu m’endormir.

Mais il en décide autrement, bouge un peu pour mieux s’installer et je lui caresse le dos doucement. C’est certain que nous avions cette position en toute innocence, mais quelqu’un qui serait entré aurait pensé tout autre chose. Je lui souris et hoche la tête à sa question.

« Los Angeles. Je veux que nous soyons des stars. »

Je ris et redresse la tête pour coller mes lèvres contre sa joue. Il est tellement gentil. Jamais je n’oserais en abuser. Bon, mis à part pour les bonbons et le chocolat. Je raffermis ma prise autour de lui et glisse mes doigts jusqu’à sa nuque. Je soupire de bien être, calant mon visage près du sien.

« On ira dans une fête foraine aussi et je pourrais te gagner une peluche, je suis fort à ça. Et puis je prendrais soin de toi tous les jours. Je te préparerai à manger et ferai couler ton bain. Je pourrais même te masser. Tu sais, les massages du cuir chevelu, il n’y a rien de tel pour se décontracter. Ça sera les plus belles vacances de toute ma vie. »

Et j’étais sincère. Je soupire à nouveau. J’avais hâte d’y être. Hâte de l’avoir que pour moi pendant quelques jours. Je souris, niaisement, glissant mes doigts d’une main dans ses cheveux, l’autre coulant le long de son dos pour caresser la parcelle de sa peau de ses reins légèrement découvert à cause de son t-shirt ayant légèrement remonté. Je suis bien. Je suis comblé. La fin du monde pourrait nous tomber dessus que je ne le verrai même pas. Rien ne pourrais me troubler.
Revenir en haut Aller en bas
Hwang Myung Dae
Hwang Myung Dae
Age du personnage : 33
Matières : Marketing & Gestion + Informatique
Messages : 1671

{Fini}L'avenir de la Kpop nous appartient ! [Suh Yong Nam] Vide
Ven 1 Juin - 21:13

Si Yong Nam savait que pour moi aussi, il est cette étoile qui m’éclaire la nuit et qui m’empêche d’avoir peur. D’ailleurs, il le sait très bien, j’ai une peur bleue du noir ! Mais, quand il est avec moi, il pourrait se passer n’importe quoi, je me sens d’attaque à jouer les super-héros ! Je souris tendrement et finis de manger mon bonbon, gêné. Niveau adorable quand même, vous m’excuserez mais je trouve juste qu’il est 50fois plus que moi ! Rien que son visage d’ange, ses traits de poupée, sa tête de félin, son regard coquin et taquin… AH ! Et ses lèvres pulpeuses et son nez tout mignon qu’il déteste tant. Je pourrais en faire un tableau de peinture à l’huile tellement j’aime sa tronche ! Puis, remarquez comment il se tord presque de plaisir en mangeant la tartelette ! Quel goinfre celui-là !

Et la réaction au voyage, nan mais ne vous foutez pas de ma gueule, ce garçon il est tombé du paradis ou il n’a pas fini de grandir ! Je souris et hoche de la tête.
« Oui c’est bien cette ville-là ! M’enfin, il le faut bien, nous sommes des stars nous aussi ! »

Enfin je sens que pendant le voyage j’aurais à surveiller une puce enragée prête à bondir à droite et à gauche… Je risque d’être super jaloux avec les américains qui se font des câlins tout le temps… Et en même temps, je serais super heureux qu’on passe inaperçu quelques parts. Surtout qu’on pourra être ensemble sans problème, y aura pas de mauvaise pensée… Même si on m’a souvent dit que l’amitié homme/homme là-bas n’était pas aussi intime que chez nous… Hmm. On verra sur place, je veux visiter moi ! Enfin, d’abord, je devrais refaire « Alerte à Malibu » avec Yong Nam, décidemment, il ne veut pas me laisser une minute de répit ! Je souris et le rassure :

« D’accord mais te plains pas une fois que je te fais du bouche à bouche ! »

Je lui tire la langue taquin et après cette phrase, c’est comme si mon visage s’était mis sur pause et mes pensées étaient parti loin. Du bouche à bouche avec Doudou ça donnerai… Un truc… Bizarre ? Je ne sais pas, si c’est pour lui sauver la vie, c’est pas grave. C’est comme toute à l’heure, je veux dire… Il m’a fait un bisou, il m’a touché avec ses mains… Fin’, j’ai eu des frissons mais ça veut rien dire, je suis juste content quoi ! Je reprends le fil de la conversation et alors qu’il m’attrape durant mon bisou, je reste sans rien dire, continuant de garder mes lèvres contre sa joue. Si ça le rassure, alors ça me va.

A sa question, pas besoin qu’il me la pose deux fois, je suis déjà en train de le faire rire et moi aussi. Sa peau douce, son sourire jusqu’aux oreilles, ses éclats de rire contagieux… Ouah, j’ai l’impression qu’on est coupé du monde. Je sais que la terrible vengeur du félin me retombera dessus mais pour le moment, dodo ! Je m’aplatis sur lui et me frotte contre lui, tout contant. Et puis quand il passe sa main le long de mon échine, j’ai l’impression de m’envoler, faut pas que je ferme les yeux sinon j’ai peur de perdre pieds, je crois que je les ai déjà perdu en fait ! Et encore un baiser qui me donne envie de hurler partout, faire le fou et l’e… OUAH MYUNG DAE, t’es dingue ! Je veux dire, je parlais de bouche à bouche mais là ! J’écoute sur une oreille et me pose trois milles questions en moins d’une minute.

« Hein ? Un massage du cuir chevelu ? J’aimerai bien voir ça tiens ! Et puis, tu sais cuisiner ? C’est vrai que tu dois sûrement cuisiner pour toi à la maison… »

J’hoche la tête puis lui montre une belle risette :

« Oui, ce seront de très belles vacances, je te le promets ! »

Je ferme les yeux en me mettant bien sur son torse et respire doucement, profitant du moment calme et serein, rien ne pouvant me perturber à part les images de Yong Nam et moi en train de se faire de l’échange buccale. Fais chier, il m’arrive quoi ?! Un quart d’heure passe et RIEN, non RIEN ! J’arrive pas à voir, pourquoi je me torture avec ça ? Doucement, j’entends toquer à la porte et le proporio qui nous connaît bien entre sans rien dire, me salue en voyant que j’ai ouvert les paupières et éteint la télé, ramasse les ordures et éteint même la lumière, refermant la porte derrière lui. Passage éclair, c’est l’heure de dormir insinue-t-il ! Enfin, comme d’hab, ça le dérange pas qu’on pionce dans le karaoké, il sait qu’on n’est pas fouteur de merde et c’est comme s’il nous avait vu grandir !

« Hey Yong Nam, tu dors ? »

Je remonte un peu plus sur lui, nos ventres découverts s’entrechoquant et redemande en chuchotant :

« Yong Naaaam ~ Yong Nam… Yong Nam ! Doudouuu ! »

Je l’embrasse sur la joue pour le réveiller puis… Arg, ça me titille trop cette histoire. Je colle mon visage au-dessus du sien, mes bras entourant sa nuque et ancre bien mes yeux dans ses paupières closes. Puis, mes pupilles glissent le long de son arête nasale… Ses lèvres bien dessinées et courbées… Onctueuses et chaleureuses… Je secoue doucement ma tête et retente ma chance en me concentrant :

« Doudou… Je me demandais… Tu crois que plus tard, on sera toujours ami ? Ou en tout cas, on restera en contact l’un avec l’autre ? Parce que des fois, j’ai peur que le temps nous sépare… On va tous deux avoir de plus en plus d’obligation et j’ai l’impression qu’il faudra que tu m’appelles 1 semaine à l’avance pour sortir avec moi et moi, je serais trop fatigué pour venir te voir quand tu pourras. J’ai peur de ne pas pouvoir tenir autant sans toi. »

Oui, ce n’est pas la première fois que je me confie à lui, mais je ne suis pas trop le genre de gars à parler de moi aussi facilement. Je parle de n’importe quoi mais de moi… C’est plus compliqué. Je soupire bien heureux de la situation et avant qu’il me réponde, j’enchaîne rapidement :

« Non, je trouverai toujours du temps pour toi ! »

Je souris et frotte mon nez contre son nez, ne remarquant même pas que le geste devient plus lent… Que mes lèvres sourient moins mais deviennes plus « sérieuses », plus proches des leurs homologues… Et, je ne sais pas, je crois que là, mon cerveau à fait *SHUT DOWN*. Je ne serais pas en train d’embrasser Yong Nam ?! Je ferme les yeux et ne dis rien, profitant du noir complet pour faire comme si la réalité avait enfin quitté ces lieux, de toute façon, j’ai déjà perdu pieds depuis longtemps maintenant…
Revenir en haut Aller en bas
♕Invité
Anonymous

{Fini}L'avenir de la Kpop nous appartient ! [Suh Yong Nam] Vide
Ven 1 Juin - 22:38

Goinfre, oui, et j’assume totalement. Je suis un gourmand et l’on m’a souvent reproché ce fait. Mais une chose est sûr c’est que, peu importe ce que je mangerai, je ne prendrais pas un seul kilo. Je mange mais je perds le surplus dans mes gestes de parfait surexcité. Et tout le monde sait que je suis quelqu’un qui bouge beaucoup. Ça aussi on me l’a déjà reproché. Je le fixe, souris et nous imagine en train de marcher, parmi les stars, des lunettes de soleil sur le nez alors qu’il fait nuit. On est classe ou on ne l’est pas. Mais d’un côté, il va falloir que je fasse attention. Les américaines sont super jolies et on sait bien que les asiatiques fantasmes sur les occidentales. D’ailleurs, est-ce que c’est le cas de Myung Dae ? Plissant le nez, je le scrute du regard alors qu’il est également perdu dans ses pensées. Et s’il m’abandonnait en pleine vacance pour aller avec une de ses filles à hauts talons ? Non, il ne fera jamais ça. Mon Hyung restera près de moi quoi qu’il se passe. Je souris, me rassurant moi-même. Et puis je pourrais toujours faire fuir la jeune fille, hein. En douce, bien sûr. Mettant mes plans machiavéliques de côté, je me laisse à nouveau aller contre lui.

« Du… bouche-à-bouche ? »

Mon regard glissa sur ses lèvres. Est-ce que c’était du bouche-à-bouche dans ces cas-là ou bien un massage cardiaque ? Les deux me semble-t-il mais… que ça soit lui qui… Mes joues prennent une teinte framboise et je détourne rapidement le regard, le cœur battant. Ça n’arrivera pas. Il ne me laissera pas me noyer et puis même s’il faut du bouche à bouche il demandera à un maître-nageur, c’est évidant. Je me détends quand même en plaisantant.

« Arrête, t’en profiterai ! »

Je ris et nous nous lovons l’un contre l’autre. C’est une chance que de pouvoir être contre lui, dans un lieu où personne ne nous donnerait des préjugés salaces. Je ne suis pas du tout tourné vers la chose. Je n’y ai jamais pensé bien que des fois, ça m’est traversé rapidement l’esprit. Moi qui n’avais jamais connu l’amour ou l’acte sexuel, je me posais la question à savoir ce qu’il y avait de si bien pour que les gens en parlent tout le temps. C’est vrai. C’est quoi un « bon coup » ? Enfin bref, je n’allais pas tergiverser là-dessus. Je préférais largement mes câlins tendre et innocent avec Myung Dae. Je fermais les yeux, le serrant contre moi et souris à ses questions. Tiens, pour une fois, c’était lui qui me harcelait.

« Tu ne connais pas les secrets du massage du cuir chevelu ? Tu perds quelque chose là ! Je te montrerai ça, promis. Et bien sûr que je sais cuisiner. Si j’attendais sur toi pour manger, je serais tout maigre ! »

Je le taquine, bien sûr, parce que je suis sûr que si je lui avais demandé de faire mes repas, il se serait plié en quatre pour ça. Mais je n’étais pas aussi envahissant et je savais qu’il avait beaucoup de responsabilité avec l’entreprise. Je pose mes doigts sur sa nuque et la masse doucement. Pas un massage du cuir chevelu mais un massage quand même. Je ferme les yeux et reste ainsi, contre lui, dans le silence. Seules nos respirations se font entendre. Sereine. Et je m’endors. Comme un idiot, sans me sentir partir. Je n’entends même pas le gérant du karaoke entrer. Pourtant, il nous connait très bien. C’est surement parce qu’il nous connait si bien qu’il nous laisse ici, à dormir tranquillement. Notre papa secondaire si l’on peut dire. Notre papa karaoké quoi.

Toutefois, si je me réveille, c’est par la voix de Myung Dae. Seulement, j’ai envie de l’ennuyer – encore – et je continue de dormir, du moins, de faire semblant. Sa peau contre la mienne me fait frissonner et je crains qu’il n’ait compris que je ne dormais pas. Ah non, à voir comme il m’appelle, il croit que je dors encore. Je me fais mou quand ses bras passe sous ma nuque, je joue bien le jeu comme il faut. Mais ses propos me perturbent. N’a-t-il pas vu mes sourcils se froncer d’incompréhension ? Qu’est-ce qui lui prenait à se poser ce genre de question ? Allait-il se passer quelque chose ? C’est du moins l’impression que j’eus soudainement. Ou alors il allait partir à l’étranger avec son travail ce serait donc pour ça qu’il veuille tout faire avec moi avant son départ ? Il me l’aurait dit directement, non ? Mais il me rassure rapidement très vite. Je soupire, souris sous les gestes contre mon nez et ouvre les yeux. Je suis prêt à lui dire qu’il est idiot mais me bloque. Il a les yeux clos et il ne bouche pas de devant mon visage au contraire, son nez glisse contre le mien et… j’hoquète discrètement. Il vient de poser ses lèvres contre les miennes.

Mon cœur rate un battement, ma tête me tourne et je n’y vois plus rien. Je ferme les yeux pour prendre sur moi, j’étouffe. Mais même si je respire, j’étouffe. Il… Il m’embrasse. Myung Dae m’embrasse. Je ne me suis pas noyé pourtant mais il m’embrasse. Mes doigts se crispent contre son haut et je griffe légèrement son dos au passage. Il doit sentir que je ne dors plus du tout et il a un geste de recule que je suis en avançant, de sorte à ce que nos lèvres ne se lâchent pas. Pourquoi ? Je n’en sais rien, mais je veux rester souder à lui comme ça. Je tremble, je frissonne, et mon cerveau ne fonctionne plus. J’entrouvre légèrement les lèvres, demandant à ce que le baiser soit approfondit. Mon premier vrai baiser mais finalement, je reprends « vie » et je laisse rapidement retomber la tête sur le canapé, je le fixe, apeuré. Mince. J’avais été trop loin. Il va me prendre pour un… un autre quelqu’un qu’il ne croyait pas que je sois.

« Pardon. »

Je baisse les yeux, pinçant les lèvres. Au début c’est lui ou moi qui l’avait embrassé ? Je ne sais plus. L’esprit complètement embué, je ne savais même plus comment prendre la chose. Son goût trône sur mes lèvres, je le sens encore même s’il ne les touche plus. Je relève mon regard vers lui. J’agrippe son haut, le retenant pour ne pas qu’il s’en aille.

« Tu te fâches pas, hein ? »

Mes joues étaient rouges après être passées au pâles, elles redeviennent rouges à nouveau. Je ne sais même plus si j’ai chaud ou froid. Je pince à nouveau mes lèvres, démontrant mon embarras, ma gêne, ma surprise et je lui souris. J’essaie de détendre l’atmosphère.

« Tu voulais… t’entrainer ? Savoir si tu arriverais à me sauver si je me noie… ? Tu sais, je crois que ça marchera. »

Je n’étais pas en train de lui dire qu’il devait m’embrasser pour me réveiller ou me ramener à la vie ? Eh bien si, ça en avait tout l’air. Je ferme les yeux à nouveau. J’espère un court instant que ses lèvres reviennent contre les miennes. Je déraille. Je ne suis plus tout à fait aussi innocent, non ? Puisque je rêve qu’il ne m’embrasse. Je n’allais pas le lui dire mais… il était mon premier baiser. Le tout premier. Et même s’il me l’avait volé, mon cœur se gonflait rien qu’à l’idée de savoir que c’était lui qui me l’avait offert. Je cache mon visage entre mes bras. Je ne veux pas qu’il me voit. Je refuse qu’il me voie. Pas après ça, c’est trop gênant. Et surtout, j’évite qu’il ne m’embrasse à nouveau parce que je risque d’apprécier… de trop apprécier du moins. Qu’a-t-on enclenché ? Je commençais juste à m’en apercevoir. Et ça risquerait d’être dur dans les jours à venir.
Revenir en haut Aller en bas
Hwang Myung Dae
Hwang Myung Dae
Age du personnage : 33
Matières : Marketing & Gestion + Informatique
Messages : 1671

{Fini}L'avenir de la Kpop nous appartient ! [Suh Yong Nam] Vide
Sam 2 Juin - 13:27

Je ne sais pas si c’est la distance et l’absence qui nous rendent ainsi mais j’ai l’impression que Yong Nam est tout aussi gêné que moi, qu’il devient aussi pensif que moi et aussi perturbé. Bouche à bouche, les USA, nos sentiments, nos pleurs, nos yeux, nos lèvres, nos contacts physiques… Je ne sais plus trop comment Yong Nam et moi sommes devenus ami, mais ça date environ du lycée je crois. A-t-on eu tout de suite cette approche ? Cette relation fusionnelle et très intime ? Je ne m’en souviens plus. Et je m’en fou.

Et pour ce qui est d’en profiter, je rougis à mon tour et souris honnêtement. Je sais pas pourquoi, au final, j’ai envie de dire « Oui c’est vrai ! ». Mais, non, je ne peux pas faire ça déjà qu’il est quasi-violet, je vais éviter de le faire s’étouffer tout seul aussi ! Alors je préfère rigoler avec lui et faire comme si de rien était.

Je lui fais une grimace à sa réflexion et puis me mettrais presque à ronronner sous ses doigts agiles sur ma tête. Ok, je ne boude plus, ça sert à rien, il a bien raison, je lui ferais que manger des nouilles si je me mets à cuisiner ! Enfin, je suis doué quand je suis une recette ! Faut pas croire ! Je lui tire la langue et me recouche sur son torse, ne disant rien, laissant au final nos yeux se fermer tranquillement.

Un bruit me réveille. C’est papy ? Hmmm, je ne dis rien et le lui souris gentiment enlaçant Doudou avec moi. Hmm, mais, ça me perturbe. Tout. Nos larmes, sa chanson, mes images en tête, mes idées stupides, notre embarras commun, ses doigts, ses… Raah ! J’essaye de le réveiller mais rien, je continue, je retente et… Je lui dis quoi ? Je… Je veux pas vraiment lui dire quoi que ce soit, mais disons que je ne veux pas paraître plus suspect que je ne le suis déjà en ce moment même. C’est ainsi que. Ben, j’ai commis le truc qui n’aurait peut-être pas fallu… Mes lèvres contre les siennes, j’ai comme un bruit sourd dans la tête, un coup de chaleur dans les joues, mes mains glissent le long de son torse, ressentant ses frissons sous son tee-shirt. Je crois que j’ai arrêté de respirer, lui aussi, chaud, il fait chaud. Je tente de reculer, ne sachant plus ce qui est bien et mal mais non, il me suit, m’arrachant un gémissement sous ses ongles, sous sa bouche qui s’entre-ouvre doucement, je m’écarte, le fixant avec incompréhension et vague.

Les pulsions cardiaques affolées, le sang sous les tempes passant à toutes vitesses, je reste muet et remue la tête de gauche à droite lorsqu’il s’excuse, J’ai les commissures enflammées et je crois qu’on est tous les deux très ailleurs… Je fais le tour de la salle et retombe sur ses yeux, troublés. Je ne sais pas trop quoi faire, je… J’ai fait quelque chose qu’il ne faut pas non ? Il m’attrape le tee-shirt et je lui emprisonne les mains, ne voulant pas qu’il s’inquiète.

« Non, non, c’est moi qui suis désolé Yong Nam, je… Je ne sais pas ce… Qu’il m’a pris… »

Il sourit, encore et m’arrache un nerveux, mes sourcils se fronçant sous l’inquiétude et l’angoisse… Si j’avais su que j’allais jouer à la Belle au bois dormant avec lui… Je… J’aurais… Rien fait. Ses bras se mettant sur son visage, comme pour se protéger de moi, ou de ? Pourquoi ? Je chope ses poignets et les emprisonne sur le canapé, le regardant d’un air sérieux.

« Je crois pas que je m’entrainais, non. »

Je reviens vers son visage et lâche ses bras pour le soulever vers moi et passer mes paumes derrière son crâne, ses cheveux doux chatouillant mes doigts. Je colle mon front, lui montre une risette agréable et douce, nos nez se rencontrent à nouveau et fermant immédiatement mes paupières, je n’ai pas besoin de me poser la question, ni même de lui demander l’avis, j’ai encore envie de l’embrasser. Léger, doucereux, un baiser papillon puis empoigne sa masse capillaire, nous basculant sur le sofa et nous détachant à nouveau pour mieux le regarder.

« Toi non plus ne te fâche pas. »

De mon pouce libre, je tire son menton vers le bas et approfondis notre embrassade comme il avait voulu toute à l’heure. Et au final, moi aussi. Je ne sais pas trop où ça va nous mener mais j’ai pas envie de me prendre la tête et je préfère faire ce dont j’ai envie. Doucement, je laisse ma langue glisser timidement sur la sienne, un sentiment bizarre, nouveau et très agréable me prenant. Je n’avais jamais vraiment pensé le faire avec Dooudou et pour dire vrai, je ne comprends pas pourquoi. Au final, je l’aime plus que tout au monde et je peux le dire, je ne vois pas le souci à faire ça. Quelques bruits de suçons qui me font glousser, ma respiration allant plus vite, ma tête devenant plus clair. Oui, je ne regrette pas du tout de faire tout ça. Je m’écarte, déglutis et alors que mes yeux se sont bien habitué à l’obscurité, je nous fais glisser sur le côté, pouvant être sur un niveau égal.

« T’as raison. Je crois que si je te fais du bouche à bouche, je risquerai d’en profiter aussi. Tu crois qu’on choquerait les américains ? »

Je rigole encore gêné par la situation puis au final, passe outre et applique ma main sur sa hanche gauche, sa peau découverte me faisant pincer les lèvres et rougir de plaisir.

« On est fou ! »

Je rigole et lui montre mes dents blanches, un rictus joyeux et innocent sur le visage. Qu’importe ce que tout ça veut dire, pour le moment, je préfère en profiter… Demain, je pourrais me dire que j’ai fait une grosse connerie et que… Oh mon Dieu, qu’ai-je fait… Oui, ben là Myung, c’est trop tard !
Revenir en haut Aller en bas
♕Invité
Anonymous

{Fini}L'avenir de la Kpop nous appartient ! [Suh Yong Nam] Vide
Sam 2 Juin - 15:14

Jamais je ne le laisserais m’abandonner. Jamais je ne le laisserais faire une chose aussi inutile. Il n’en a pas le droit. Je vais être égoïste pour la première fois de ma vie. Je ne le laisserais pas partir. Maintenant plus que jamais. La première fois que je sens ses lèvres sur les miennes et c’est un sentiment électrisant qui me prends. De la plante de mes pieds jusqu’au pointe de mes cheveux. Il semblerait que tous mes poils se soient hérissés. J’en redemande, je soupire, je l’empêche de trop s’éloigner et suis son mouvement, je ne veux pas qu’il s’arrête parce que je sais que demain, on aura oublié ça. Ou du moins, on aura mis ça d’un côté de notre esprit en se disant que « ce n’est pas bien ». Je le fixe, allongé à nouveau, je l’ai relâché et je le regrette aussitôt. Pourquoi le temps a-t-il besoin de nous compter ses minutes ? J’aurais aimé que l’instant se fige quitte à rester contre ses lèvres pour l’éternité, ça ne sera jamais assez long pour moi. Il ose dire qu’il ne sait pas ce qu’il lui a pris, et moi, j’essaie de ne pas fondre en larmes. Trop d’émotion d’un cou. De bonheur, de peur, de gêne, de joie, de colère. Pourquoi il faudrait que l’on sache ce qu’il nous prend ? Mais à la place, je lui souris. Une façon pour moi de me taire et de ne pas dire quelque chose qui fâcherait. Mais j’ai si peur. Si peur de le perdre à cause de mes sales envies de lui. De ses lèvres.

Je cache mon visage, de peur de le supplier de recommencer. Si je me cache, je ne le vois pas, et je peux réfléchir un peu mais voilà, il en décide autrement et je suis forcé à dégager mes bras pour qu’il puisse me regarder. Jamais mes joues n’ont été aussi rouges. D’habitude, je ris nerveusement, comme lui, mais là… là je n’ai pas envie de rire. J’ai juste envie de me sauver en courant pour réprimer cette pulsion en moi qui me dit « saute sur ses lèvres, profites-en pendant que tu le peux encore. » Je pince les lèvres et retient une plainte alors qu’il me soulève. Myung, ne t’approche pas autant… Myung, ne me donne pas tes lèvres ou il sera trop tard pour moi et je ne pourrais plus me retenir. Trop tard. Il l’a fait. A nouveau, ce frisson me prend, me faisant trembler de la tête aux pieds. Un soupire se meurt contre ses lèvres bien trop court. Il s’amuse à me torturer. Jamais il ne m’avait fait autant de mal. Un mal pour un bien. Ne pas me fâcher ? J’ai pourtant envie de me fâcher cette fois. Lui demander pourquoi il s’amuse à me torturer ainsi ? A me frôler les lèvres et à se retirer avant que je ne les lui prenne pour de bon. Je plisse les yeux, entrouvre les lèvres. Cette fois, je vais éclater. Je vais hurler.

Comme s’il avait lu dans mes pensées, il me fait taire en m’offrant ce que je convoite depuis quelques minutes qui me paraissent être une éternité. Il m’embrasse. Réellement cette fois. Du moins… comme un couple l’aurait fait bien que nous n’en soyons pas un. Je ne sais pas comment on fait, ou j’ai très peur de mal faire alors je le laisse mener la danse. Bien vite, j’agis instinctivement et le baiser se fait plus sûr. Je me dis alors combien les filles doivent le trouver bon. Il est mignon, il est attentionné, il sait embrasser. Il est un garçon que tant convoite. Je soupire et le sens s’éloigner. J’ai oublié de respirer et je prends une profonde inspiration, ayant manqué d’air sans même m’en apercevoir. Le souffle court, j’ai la tête qui tourne. Je me rends compte qu’on a changé de position et je le fixe, sans rien dire. Je ne me fâcherais jamais pour ça. Il peut en être sûr.

« Peut-être… ou pas si on trouve un karaoké pour que tu me sauves ? »

Je souris, baissant les yeux, je suis fou. On est fou. Il a raison. Mais si l’on peut être fou un petit peu, ça ne peut pas nous faire de mal. On dit que, ce qui ne nous tue pas, nous rends plus fort. Je le fixe à nouveau et rapproche instinctivement mon bassin du sien quand il y pose sa main. Comme s’il m’en avait demandé silencieusement le geste. Je pince mes lèvres, les mord, puis les relâche. J’ai peur. Je détourne le regard puis le regarde à nouveau. Je ne fais que ça.

« Myung… Tu sais c’est pas mal ce qu’on fait, n’est-ce pas ? On ne se fâchera jamais pour ça… même demain, hein ? »

Je pose ma main sur sa hanche, passe à nouveau sous son t-shirt pour accéder à sa peau. J’ai besoin d’être sûr que, demain, il ne m’abandonnera pas pour un élan égoïste de ma part. Auquel il a participé, certes, mais quand même. Mes doigts vont et viennent sur sa hanche pour remonter jusqu’à ses côtes. Il est musclé, bien que je puisse sentir ses côtes. Il faudra que je lui donne plus de bonbons pour le remplumer.

« Et… tu sais. Jamais je n’avais fait ça. Ça va te paraitre vraiment débile. Mais ne te moque pas. »

Je lui tire la langue et pose mon autre main sur sa tête, glissant mes doigts dans ses cheveux. J’ai besoin d’être proche de lui parce que demain, tout ça s’arrêtera. Je frémis et je glisse un peu plus contre lui. Tellement que je manque de le faire tomber du canapé. Mon visage se niche dans le creux de son cou contre lequel je dépose quelques baisers avant de remonter mes lèvres contre sa mâchoire. Je rougis mais je me sens si bien. Nos nez se frôlent à nouveau mais je ne fais qu’éviter ses lèvres pour embrasser son autre joue et repartir à l’assaut de son cou. Est-ce que deux amis peuvent se comporter comme ça ? Est-ce que j’ai le droit de vouloir le sentir encore plus proche de moi ? Contre moi. Je prends peur parce que jamais je n’avais ressenti ce qu’on appelle le désir. Mes doigts se nichent plus haut sous son haut, à présent contre le haut de son torse, je retrace ses muscles du bout de mes doigts et je soupire contre sa joue. Nos hanches s’entrechoquent faiblement. C’est indéniable, je n’ai pas besoin de faire l’amour avec quelqu’un pour prendre mon pied. Et même si je ne sais pas comment on « fait l’amour » du moins les sensations que l’on ressent, celle que j’ai en ce moment précis est des plus délicieux. Nos corps sont collés l’un à l’autre et j’ai de plus en plus chaud. Lui aussi ? Sûrement. Je cesse de le coller autant, me laissant retomber sur le dos, essayant de reprendre ma respiration. Bon dieu, un peu plus et je l’aurais violé.

« Ah- Myung. Tu as raison. On est fou. »

Je ris, tourne mon visage vers lui, l’observe, lui tire la langue et regarde à nouveau le plafond. On est fou, dingue, mais ça nous va si bien. Je ferme les yeux, je suis sien bien. Tellement bien. Je n’ai plus envie de dormir du tout mais je suis extrêmement bien. Parce qu’au moins, j’ai la chance d’avoir Myung Dae rien que pour moi ce soir. Je me redresse sur un coude et l’observe. S’il dort, moi, je veillerais sur son sommeil. S’il ne dort pas… eh bien je veillerais quand même sur lui.
Revenir en haut Aller en bas
Hwang Myung Dae
Hwang Myung Dae
Age du personnage : 33
Matières : Marketing & Gestion + Informatique
Messages : 1671

{Fini}L'avenir de la Kpop nous appartient ! [Suh Yong Nam] Vide
Sam 2 Juin - 20:48

Magique. Ouais, je pense vraiment que je peux dire ça. J’ai déjà embrassé des filles, j’ai même embrassé un gars une fois quand j’étais bourré – et ce n’était même pas Yong Nam- mais là… Mon Dieu, Mon Bouddha, Mon Chat, Tout ce que vous voulez, bordel, c’est énorme. J’ai le cœur qui bat fort, j’ai chaud de partout, bon sang. J’adore. Timidité, hésitation, sa langue doucement sur la mienne, il n’ose pas bouger, je suçote sa lèvre inférieure, mes papilles caressant les siennes… Je nous écarte pour mieux respirer.

« Tant pis, les américains devront faire avec nos baisers ! »

Je rigole doucement et maintenant tous deux installés, nous nous regardons, tendrement, innocemment, sans rien dire… Enfin presque. Je réfléchis à la vitesse de la lumière, me demandant si j’avais bien fait de faire ça. Tant pis, ne regrettons pas, je suis heureux d’avoir fait ça. Et puis, mine de rien c’était bien ? Son bassin contre le mien, je déglutis et pousse un soupir. Yong Nam est un innocent, Yong Nam est innocent ! Je crois qu’on a tous les deux cette envie de se ré-embrasser… Mais, non, on devrait attendre un peu…

« Oui, je sais… Y a juste que j’ai un peu peur du regard des autres, tu le sais bien. »

Je frissonne sous ses doigts, m’empêchant de rire quand il monte sur mes hanches. Quant à moi, je préfère caresser sa chute de reins, appréciant le creux et la douceur. Je rougis, j’ai volé son premier baiser ! Moi qui pensais qu’il avait déjà embrassé des filles… Néanmoins, c’est plutôt flatteur ! Ca me donne envie de recommencer. Et d’autant plus quand il se permet de déposer des bises sur mon menton et mes joues, me faisant rater ma tentative d’embrassade pour finir dans mon cou. Je me mords la lèvre inférieure pour faire descendre mon envie mais entre son bassin qui frôle le mien et sa bouche qui fait des bruits, je laisse un geignement de désir s’échapper. Mes puissantes poignes remontent jusqu’à ses côtes sous son haut et je l’empoigne pour le tenir, ne savant pas si je veux qu’il continue ou s’il arrête. Chaud, Chaud, Chaud j’ai chaud !! A caresser comme ça mon torse, à soupirer dans mon oreille, j’ai l’impression qu’il m’appelle, qu’il veut que je le viole, qu’il veut que je lui fasse l’amour ici, tout de suite mais.. Si c’est son premier baiser, imaginez bien que ce serait sa première fois… Qu’ai-je fait… Il s’écarte après m’avoir fait tourné la tête et comme vider de mon énergie pour avoir survécu aux attaques de l’innocent Doudou, je ferme les yeux et déglutis, respirant rapidement. Il va me rendre dingue… Dingue !

Je m’accroche à lui et m’endors doucement, nos baisers revenant en tête, son visage rouge de gêne, de plaisir, ses bras qui le cachaient, ses yeux qui en redemandaient… Je me demande comment tout ça va se finir… J’ai ma fiancée il est vrai, mais je ne l’aime pas alors pour moi, avoir Yong Nam à côté n’est pas un sérieux problème. Mais je sais que s’il l’apprend… Il risque de m’en vouloir et j’aurais voulu lui en parler avant de faire l’abruti et engager dirons-nous… Ce genre de sentiment. Bon, on verra bien sur le tas, d’ici-là, faut vraiment que j’en parle à mes parents même si la dernière fois, ils m’ont rembarré, se plaignant que je n’avais même pas essayé de sortir avec elle. Qu’il fallait qu’au moins je sorte avec depuis trois mois pour pouvoir me faire une idée de la personne. Mais je l’aime pas, je l’aime pas hein… Pauvre Iseul qui doit se prendre la tête avec son père. Dans mes pensées, je ne remarque pas qu’il m’observe et je pars dans les bras de Morphée ou en l’occurrence ici, dans ceux de Yong Nam. Qui aurait pensé qu’on allait finir comme ça ? Je veux dire et imaginez qu’il se passe un problème ? Notre amitié sera brisée… Et moi… Comment voulez-vous que je tienne ça ? Imaginez que tout se fini et que je finisse comme il y a 3 ans… Non, je ferais tout pour le protéger… Ou plutôt nous protéger.


RP FINI

Revenir en haut Aller en bas
♕Contenu sponsorisé


{Fini}L'avenir de la Kpop nous appartient ! [Suh Yong Nam] Vide

Revenir en haut Aller en bas

{Fini}L'avenir de la Kpop nous appartient ! [Suh Yong Nam]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut

Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Mangyo University :: Corbeille :: RPs finis-