Il faut savoir que j’ai une personnalité très 4D. Je crois qu’il se passe trop de choses dans ma tête. On me décrit comme une boule d’énergie. Souvent, c’est à cause de mon manque de sommeil. Ça me rend un peu surexcitée. Il faut ajouter à cela que j’abuse de la caféine. Certaines personnes ont déjà pensé que je prenais de la drogue. Je ne veux même pas imaginer à quoi je ressemblerais si je prenais des amphétamines! Je reste loin de ça. Je n’en ai vraiment pas besoin. Il faut aussi savoir que je me fiche de l’opinion des autres. Je suis la personne que j’ai envie d’être et personne ne me changera. Je ne vis pas pour plaire aux autres. Il ne faut pas croire que je suis une personne bruyante et accaparante pour autant! En général, je suis même plutôt discrète, même si à l'intérieur il y a toujours de l'action. Je n'aime pas déranger les gens et je ne recherche pas l'attention. Toutefois, les gens qui me connaissent savent que j'ai de l'énergie à revendre!

Ne vous étonnez pas si vous me voyez en train de parler toute seule. J’ai besoin de me parler pour me souvenir de ce que je veux faire et pour mieux mettre de l’ordre dans mes pensées. Certaines personnes font des listes sur papier, moi je fais mes listes dans ma tête. Je me comprends mieux quand je me parle à moi-même.

Je suis tout de même capable d’être calme et posée quand j’en ai envie. Je le suis quand mes amis ont besoin d’une oreille attentive et de conseils. J’adore écouter les autres et les aider. Si ce n’était pas le cas, je ne serais pas une étudiante de psycho! Je crois que ma plus grande qualité est ma sincérité. Je n’aime pas mentir et je crois que tout se dit, mais qu’il y a une façon de dire les choses. Heureusement, j’ai beaucoup de tact et je sais dire les choses sans blesser les gens… Du moins, s’ils ne sont pas susceptibles! Tout peut être dit de façon constructive et je ne vois pas l’intérêt de mentir aux gens de toute façon.

Quant à mes défauts, je suis une personne plutôt étourdie et désordonnée. Quand j’habitais chez mes parents, ils me rappelaient ce que j’avais à faire et me ramenaient à l’ordre. Maintenant je dois développer ma propre autonomie! Je travaille là-dessus et je suis en voie de réussir.

Je ne suis pas une beauté à couper le souffle. On m'a déjà dit que pour que que les autres me trouvent belle, je devais d'abord me trouver belle. En tant qu'étudiante en psychologie, je devrais croire que «les gens perçoivent ce que l'on dégage», mais c'est n'importe quoi cette théorie! Les gens ont des préjugés et s'y fient souvent plus souvent qu'autrement pour juger quelqu'un, quoi qu'il ou elle dégage. Cela étant dit, je n'ai pas de complexe, c'est tout ce qui compte. J'adore mes cheveux! Je les garde longs et j'évite de les abimer avec des teintures. Je les ai eu noirs une fois, avec une frange carrée. C'était super moche.La preuve que ça ne me va pas du tout! Ça me fait une tête super longue. Je ne le referai plus jamais. Sinon je mesure 1m65, c'est une taille acceptable pour une fille. Je pourrais être plus mince, mais j'adore manger et je suis trop paresseuse pour le sport. Que dire de plus sur mon apparence? Ah oui! Je trouve que mes mains sont un peu grosses. Je ne peux pas y faire grand-chose alors je n'en fais pas de complexe. Je m'accepte très bien comme je suis.

Je suis née d’une maman enseignante au primaire et d’un papa en charge des relations publiques dans une compagnie à Busan. J’ai toujours vécu dans cette ville. Je n’ai donc jamais eu à souffrir des conséquences d’un déménagement ou d’un changement d’école. Ce genre d’événements peut avoir des répercussions sur les enfants, mais ce n’a pas été mon cas. Je suis enfant unique, mais je n’ai pas non plus souffert de l’absence d’un frère ou d’une sœur. Mes parents aimaient bien les enfants, mais ma mère en avait une vingtaine dans sa classe à chaque année et mon père avait plusieurs frères et sœurs de qui il était proche et qui avaient des enfants. J’ai donc grandi avec mes cousins et mes cousines. J’étais aussi une enfant qui était capable de jouer toute seule. Je m’occupais avec moi-même et mes quelques jouets. Mes parents n’avaient pas des emplois accaparants ce qui leur permettait de s’occuper de moi et de me donner tout l’amour dont j’avais besoin. N’ayant qu’un seul enfant, ils avaient assez d’argent pour subvenir à mes besoins. Quand ils étaient occupés, j’allais rejoindre mon monde imaginaire d’enfant. Je devenais une princesse dans son royaume, une sirène dans la mer, parfois même un chevalier qui devait sauver ses peluches d’un terrible dragon (mon chien).

En parlant de mon chien, on a découvert assez tôt que j’étais allergique aux poils d’animaux et mes parents m’ont acheté un mignon caniche nain. J’avais mon chien hyppoallergène avec qui m’amuser quand j’étais plus jeune. C’est peut-être ça qui m’a sauvé de tous les problèmes psychologiques liés à ma situation d’enfant unique.

À l’école, je me débrouillais plutôt bien. Il faut dire que comme ma maman était enseignante, elle m’aidait avec mes leçons et mes devoirs et connaissait des trucs pour me faire assimiler rapidement la matière. Mon parcours scolaire s’est déroulé sans problème et mes parents ne me mettaient pas de pression pour que je réussisse. Sincèrement, j’ai eu une enfance et une adolescence parfaite. Je m’entendais à merveille avec mes parents et je n’ai jamais eu de conflits majeurs avec eux. Je n’ai même pas eu de crise d’adolescence! Ne suis-je pas l’enfant parfaite? Disons seulement que j’ai une personnalité plutôt accommodante. Je n’ai eu qu’un seul problème et c’était mon insomnie, qui me suit toujours aujourd’hui. La cause est toujours inconnue, mais ça a commencé à 15 ans. Ma solution pour m’occuper quand je ne dormais pas? J’allais lire. Ma grand-mère était psychologue et à sa mort, quand j’avais 4 ans, elle a légué à ma mère tous ses livres de psycho. J’ai commencé à les lire, faute de romans intéressants, et finalement je m’y suis intéressée. Je dirais même que le mot est faible. Je les ai dévorés. C’est pourquoi je me suis inscrite à l’Université en psychologie. Je me suis mise à être passionnée par l’étude des comportements. J’en suis même venue à psychanalyser mes amis et à vouloir déchiffrer les causes de tous leurs traits de personnalité. Mes amis n’étaient pas vraiment étonnés parce qu’ils connaissaient ma personnalité à la base assez particulière. Je poursuis donc ma deuxième année en psychologie, même si je ne sais pas encore ce que je veux faire comme métier plus tard. J’aimerais bien aider les familles qui ont des enfants à problème. J’ai peut-être trop regardé Super Nanny, mais je la trouve géniale et je voudrais être comme elle! Pendant les vacances, je travaille comme monitrice dans des camps. Je m’occupe de groupes d’enfants et j’adore ça. Je ne voudrais pas être prof, mais je crois que j’aimerais travailler avec des enfants plus tard.

Côté cœur, il n’y a pas grand-chose à dire. Quand mes amies se sont mises à fréquenter des garçons durant notre adolescence, j’ai voulu faire pareil. Il y en avait un dans ma classe qui s’intéressait à moi et j’ai accepté de sortir avec lui. Je n’étais pas amoureuse de lui, loin de là. En fait, je n’ai encore jamais été amoureuse. Il a commencé à devenir insistant et à vouloir coucher avec moi. J’ai dis non et il a rompu. Depuis je n’ai pas eu d’autre petit ami. Parfois, quand je sors dans les bars, il m’arrive d’embrasser des mecs et ensuite je les laisse en plan. Oui, je suis toujours vierge et ça ne me dérange même pas. Je n’ai tout simplement pas trouvé la personne qui me convenait. Je profite de la vie et je ne cherche pas à tout prix à me caser.