Mun-Hee est un jeune homme qui croque la vie à pleine dent. Les malheurs, les pleurs et la tristesse, il en fait une totale abstraction ! Il est une personne pleine de bonnes volontés et qui détient un très bon cœur. Celui-ci est une personne rarissime grâce à ces capacités d’écoutes et de conseil envers les personnes qu’il aime. Il apprécie aider les gens pour une quelconque raison et il se montre toujours présent si le moindre problème vient à surgir si soudainement. C’est une épaule contre laquelle quiconque peut se reposer lorsque plus rien ne va dans le bon sens. Sinon, il est quelqu’un de très aimable et de très joyeux et même si quelque-chose semble le tourmenter, il ne cesse jamais d’être optimiste et ne baisse jamais les bras quelque soit l’obstacle qui se montre face à lui.
Malheureusement, c’est une personne qui a quelques défauts, comme tout le monde. Malgré lui, c’est un solitaire et ce n’est pas faute d’avoir de très bons amis, mais il a toujours eu cette terrible crainte que son secret soit révélé et que celui-ci provoque le changement d’attitude de ceux qui lui sont précieux à son égard suite à cette révélation. Aussi, il se montre assez distant et froid quand il s’agit de parler de sa famille ou tout simplement de sa vie à l’extérieur de l’université, c’est pour cette raison qu’il invente souvent des excuses pour changer de conversations ou pour parvenir à s’éclipser de la discussion.
En matière d’ambition, Mun-Hee est légèrement obsédé par la réussit. Il n’accepte aucune défaite et si cela se produit, il prend un peu plus de courage pour pouvoir la surmonter. Il est un vrai rat de bibliothèque et passe le plus clair de son temps libre à ses études ou ses passions.

Mun-Hee est le genre de personne qui est bien dans sa peau et qui ne se plaint jamais de son physique si charmant. Le jeune garçon mesurant plus d’un mètre quatre-vingt-et-un ne sent aucunement complexé par celle-ci. Au contraire, c’est une chose qu’il favorise et qui prend un agréable plaisir à se mettre en valeur.
Sa silhouette est fine et laisse croire à quiconque qu’il a une allure d’un « Mikado » en chocolat et qui se briserait dans les bras de celui ou celle qui oserait le prendre dans ses bras. Mun-Hee aime prendre soin de son apparence autant en travers de son physique que celui de ses vêtements.
Son visage est ovale est possède deux yeux malicieux d’une couleur ébène. Ses lèvres sont fines et légèrement rosâtre. Il a les cheveux coupés assez courts et dont, la partie gauche est beaucoup plus courte que celle de droite. Les pointes de ces quelques mèches raccourcies à l’extrême se déposent délicatement sur son visage, mais n’encombre ni son oreille, ni son œil. Aussi, il aime les teindre de différentes couleurs et quelques fois, il lui arrive de posséder deux teintures.
Côté vestimentaire, il aime être à la mode. Il n’ira pas jusqu’à porter des vêtements de très grosses marques ou de se mettre beaucoup trop en valeur au risque de passer pour ce qu’il n’est pas.

Les hôpitaux sont des lieux assez spéciaux. Des personnes viennent et sortent comme dans un moulin. Certains sont présents pour des examens de routine, d’autres pour se faire hospitalier pour un problème de santé plus ou moins importants tandis que les derniers ne sont uniquement là pour rendre une visite de courtoisie à une personne de leur famille qui se retrouve bloqué entre quatre murs. Ces endroits sont assez particuliers aussi. Les couloirs comme les chambres sont d’une blancheur hors norme et semblent procurer une certaine angoisse. Une sorte de malaise. L’odeur, quant à elle, n’est pas familière. Au contraire, elle rappelle quelque peu celle des produits désinfectants à spray qui attaque fortement les narines jusqu’à en venir à piquer les yeux selon la dose expulsée dans l’atmosphère. Il y a dix-neuf, nous étions le vingt-et-un août et c’est ce jour, cet unique jour où ma mère dût me mettre au monde. Seule.

La question que l’on se pose, c’est « pourquoi ? ». Pourquoi avoir laissé cette jeune femme à l’abandon à un tel moment ? D’après les rumeurs qui courent aussi bien à l’intérieur de l’hôpital qu’à l’extérieur, dans le monde entier, les pères de famille ont tendance à se montrer présent selon leur capacité à endurer et pour endosser ce nouveau rôle si précieux. Du moins, il y a toujours quelqu’un, quoi qu’il arrive, mais cette fois-ci… Ce ne fut pas le cas ! Je ne savais pas encore les raisons exactes de cette solitude qui serre le cœur et qui rend malheureux et de là où je me trouvais, autrefois, je ne pouvais tout bonnement pas le deviner. Je suis né dans une famille particulière. Elle n’est pas composée d’honnête citoyen, non plus. Ou presque. Mon père n’est pas un homme d’affaire ni un employé de banque. Ma mère n’est pas une avocate ni une femme une vendeuse de prêt-à-porter. Non. Je suis et je resterai l’un des membres d’une famille de mafieux. Oui, c’est un peu comme dans les films d’actions que nous pouvons apercevoir à la télévision, mais pour ma part, cette fiction est une dure réalité.

Durant mon enfance, je pus grandir dans mon innocence la plus totale. Une innocence que j’allais malencontreusement perdre à force de grandir. Il avait bien fallut qu’un jour la vérité éclate et qu’enfin, je puisse parvenir à comprendre tout ce cirque. Durant toute mon enfance, je suis resté auprès de mes « frères » qui ne le sont pas réellement puisque nous ne sommes pas du même sang, mais surtout parce qu’ils sont uniquement les hommes de main de mon père. Quant à ma mère, elle a toujours été de passage. Elle me disait qu’elle était bien trop occupée par son travail, qu’elle n’avait pas le temps et qu’elle regrettera toute sa vie de ne pas avoir pu prendre soin de moi. C’est vrai que je l’ai toujours vu que très rarement. De plus, elle disparaissait souvent à la tombée de la nuit. À cet âge, je ne pouvais pas comprendre toute cette histoire, mais rapidement et sûrement grâce à ma maturité, j’avais pu apprendre beaucoup de choses. Enormément de choses. Mon père aurait eu d’autres enfants avec différentes femmes. Actuellement, j’ai deux demi-frères et une demi-sœur égarés dans la nature. Je n’ai jamais eu l’occasion de les rencontrer et pour cause, c’était un pacte entre ces femmes et mon père. Elles s’étaient uniquement montrées dans le but d’annoncer leurs grossesse, mais suite à ce pacte et d’une certaine somme d’argent assez importante offert gracieusement par mon cher paternel pour vivre confortablement et tranquillement loin de toutes ses affaires. À la suite de cela, elles ont totalement disparues.

Je sais. Mon père parait effroyable. Sans âme. Sans cœur. Pourtant, c’est quelqu’un de vraiment gentil et quoi qu’il est pu faire ou ce qu’il peut faire, je ne lui en veux pas. Il n’a jamais parlé à ses employés comme de vulgaires chiens, au contraire, il a toujours été à l’écoute même si l’un d’entre eux venaient à avoir un problème ou s’ils étaient malheureux pour une quelconque raison. Je dois certainement avoir mon caractère grâce à cet homme. N’importe qui représente les mafieux comme des hommes très effrayants et monstrueusement égoïstes et qui renie tout lien de famille. Sur ce coup-là, je suis chanceux ! Mon père a toujours prit de multiples occasions afin de m’apprendre la vie, de me faire comprendre la vie. C’est sans doute grâce à lui que je ne suis pas comme tous les autres fils dans ce genre de famille. Je n’ai jamais su montrer une arrogance. Je n’ai jamais montré aucun signe de violence envers quoi que ce soit, ni qui que ce soit. Non, j’ai toujours su faire la part des choses, mais tous les jours, c’est un véritable combat que je mène pour masquer qui je suis. Ce que je suis et ce qu’est ma famille.

Lorsque j’étais petit, c’était toujours l’unique et même homme de main de mon père qui avait la lourde tâche de venir me chercher à l’école. Il portait un costume impeccable et des lunettes de soleil noir. Son air strict et son rictus nerveux assez mal à l’aise de se retrouver à faire la nourrice me faisait rire. Auprès de mes camarades, je le faisais passer pour un cousin et qu’il avait un problème aux yeux pour ne pas pouvoir les exposer à la lumière du jour. De toute façon, à cette époque, c’était plutôt simple de faire gober ces mensonges et au fur et à mesure du temps, j’ai appris à ne plus mentionne une unique information au sujet de ma famille et lorsque l’on devient grand, plus personne ne vient obligatoirement vous chercher, mais je l’avoue, qu’aujourd’hui, encore, j’ai terriblement peur de voir l’une de ces voitures noires qui m’attend pour me raccompagner à la maison.

Malgré ce lourd secret, je me suis permis de pouvoir suivre ma scolarité comme tous les enfants, comme tous les adolescents jusqu’à en devenir étudiant. Aussi, je refuse que mon père me lègue aussi facilement de l’argent et je préfère le gagner honnêtement en allant travailler dans des petites supérettes du coin même si je sais que cela ne lui convient pas forcément, mais il comprend ma situation et n’a jamais pu s’y opposer. Mais je sais qu’au travers des vitres, une voiture ne cesse jamais de faire le tour du quartier pour ma sécurité.

Bien évidemment, lorsque l’on nait dans une famille comme la mienne, les menaces, le danger est constamment présent et certains rivaux sont sans gêne pour se permettre de menacer femmes comme enfants. Ca ne m’est jamais arrivé et j’espère que cela durera.